Attention, la grenade peut être meurtrière! Frissonnons en lisant le titre du livre de Dany Laferrière, édition parue chez VLB éditeur, en 2002, avec une magnifique maquette. Titre inspiré par le poème d'Apollinaire? Peut-être bien...
mercredi 25 mars 2009
Vous aimez la grenade et la grenadine?
Attention, la grenade peut être meurtrière! Frissonnons en lisant le titre du livre de Dany Laferrière, édition parue chez VLB éditeur, en 2002, avec une magnifique maquette. Titre inspiré par le poème d'Apollinaire? Peut-être bien...
dimanche 22 mars 2009
Les ponts sont mortels (2)
Le dernier Pont, Die Letzte Brücke, de Helmut Käutner, en noir et blanc, date de 1954 et met en vedette, notamment, Maria Schell et Bernhard Vicky. En Yougoslavie, en 1943, Helga, une jeune femme médecin allemande, tombe amoureuse de Martin, qui doit bientôt rejoindre le front allemand. (voir l'image 1, Helga et Martin, au début du film.). Source: http://dvdtoile.com/Film.php?id=51879.
(Voir l'image 2, Helga et Scherer; et, image 3, Helga et Martin, à la fin du film.)
Source: http://www.allocine.fr/film/galerievignette_gen_cfilm=60781&cmediafichier=18842838.html
Entre temps, un soldat anglais, parachuté avec des médicaments, est blessé et se refugie dans une cave où Helga et Militza finissent par le retrouver. C'est là que Martin la surprend alors que Militza est tuée par les Allemands. Tiraillée entre son devoir médical, son devoir militaire et patriotique, ses sentiments pour Martin et… pour Boro, elle choisit: elle le supplie de la laisser porter les médicaments.
Source: http://www.notrecinema.com/communaute/v1_detail_film.php3?lefilm=20504
jeudi 19 mars 2009
Les ponts sont mortels (1)
Le Pont, Die Brücke, de Bernhard Vicky, d'après le roman de Manfred Gregor, en noir et blanc, sorti en salle en 1959. Alors que l'armée allemande est en déroute, en 1945, sept adolescents, gonflés de patriotisme et d'héroïsme, entrent dans l'armée. On voit, tout de suite le non-sens… Tout de même, le colonel, voulant les sauver, leur confie la défense d'un pont sans importance stratégique. Mais, celui-ci est tué. Laissés à eux-mêmes, les adolescents-soldats vont suivre les ordres à la lettre et défendre le pont face aux Américains. Ils y laisseront leur vie… Ce film démontre l'absurdité de la guerre et l'implacable logique meurtrière dont les soldats-enfants sont victimes.En voir des extraits vidéo sur: http://www.youtube.com/watch?v=dztzypW9lSs
Le Pont de la rivière Kwai, The Bridge on the River Kwai, de David Lean, d'après le roman Pierre Boulle, en couleur, 1957. Durant la Seconde guerre mondiale, un détachement de l'armée britannique fait prisonnier par les Japonais est conduit, à marche forcée,au bord de la rivière Kwai, en Birmanie. Le colonel Saïto, chef du camp, veut les contraindre à construire un pont sur la rivière, sur lequel doit passer un train d'importance stratégique. Le colonel Nicholson refuse en invoquant la Convention de Genève (never mind! -en japonais). Pour le contraindre, Saïto fait subir aux prisonniers des sévices jusqu'à ce que le colonel Nicholson cède. Le colonel et ses soldats construisent le pont, tout en voulant démontrer la supériorité de l'armée britannique. Il faut les voir : torses bombés, sifflet au bec, en avant, marche! Mais pour Saïto, les Anglais sont méprisables: ils n'ont pas honte d'être battus, d'être soumis; lui, il se ferait hara-kiri. Entre temps, Shears, un prisonnier américain -un sauve-qui-peut-, réussit à s'échapper du camp. Il sera forcé d'y revenir (et de quelle façon!) pour guider le colonel Warren, dont le commando est chargé de dynamiter le pont. Au final, Shears, Saïto et Nicholson sont tués, celui-ci tombe sur le détonateur et déclenche l'explosion. Encore ici, dans ce film, fin tragique des héros-victimes, ironie du sort. Absurdité de la guerre. Pour voir des images et des extraits vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=x1dWdYk9nU0&NR=1;. Voir aussi: http://www.dailymotion.com/related/xa0rg/video/x2dlix_le-pont-de-la-riviere-kwai_shortfilms?hmz=74616272656c61746564
dimanche 15 mars 2009
Lire une page d’Effroyables jardins
Pour vous faire une idée du propos du livre et du style de l'auteur, Michel Quint, je vous donne en donne une page à lire. J'espère que ce bref extrait vous donnera l'heure juste car c'est un livre remarquable. Prêtez oreille à l'enfant devenu adulte : «Aussi loin que je puisse retourner aux époques où je passais encore debout sous les tables (…). Lire la suite sur: Livranaute :http://livranaute.blogspot.com/2009/04/voici-le-debut-deffroyables-jardins.html
mardi 10 mars 2009
Jardins de guerre, effroyables!
D'emblée, on associe le mot jardin à ce qui est beau, à ce qui est bon: fruits, fleurs… couleur, odeur, parfum… sensation de bien-être, de détente (même si on pioche)… jusqu'à la volupté, Mais, à quoi comparer la France dévastée par la guerre? Et ce n'est pas du cinéma… La lecture d'Effroyables jardins de Michel Quint le confirme, et en justifie le titre. Je vous rendez-vous sur Livranaute pour un billet. En voici un extrait :
En complément à la lecture de Max, je vous invite à lire Effroyables Jardins. Ce sont les deux côtés de la même médaille!
Effroyables Jardins
Michel Quint, Éditions Gallimard (collection Folio), 2004, 63 pages
«De fait, je le sais aujourd'hui, il méritait la distinction, la légion d'honneur de la reconnaissance, et ceux qui croisaient au trottoir son regard doux auraient dû se découvrir.Parce que lui, il a passé sa vie à rendre hommage, à payer sa dette d'humanité, le plus dignement qu'il croyait.» écrit l'auteur en parlant de son père, à la p 18.
Une fois ses parents en allés, le narrateur-auteur ressasse ses souvenirs et raconte son histoire.(...) Lire la suite sur Livranaute: http://livranaute.blogspot.com/2009/03/effroyables-jardins_09.html
jeudi 5 mars 2009
Pasiit! À bon entendeur, salut!
Psitt! Ce blogue est exclusivement consacré à la critique de livres, comme le dit le texte de présentation: «Lire des livres, les analyser, les évaluer, émettre une opinion franche et sincère, sans parti-pris. Tel est l’essentiel de ma critique de livres. À l’occasion, je mentionnerai quelques éléments biographiques si ceux-ci contribuent à éclairer la lecture. Des extraits choisis vous donneront une idée du ton et du style d’un livre.¨(...)»
Par comparaison, Littéranaute en mène plus large. Sur ce blogue-ci, je vous signalerai les billets parus sur ce blogue-là. Mais les deux blogues ne vont pas de-ci de-là, ni ça et là, ni par-ci par-là. Il y en a un ici et un autre là. Chacun vise un objectif qui lui est propre. Pas de désordre, pas de pêle-mêle.
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Entendeur a signifié «celui qui écoute attentivement» et «celui qui comprend». «Je crois que les bons entendeurs pourront profiter à cette lecture (...) Voltaire, Lettres à d'argental, 17 mars 1765. Il ne reste plus que le salut au bon entendeur (Scarron, 1658), généralement une menace, un avertissement.
Précédé d'un psitt! la locution prend ici l'allure d'un clin d'oeil complice, du moins, c'est ainsi que je le souhaite.
Sources: Le Grand Robert de la langue française ; Le Robert, dictionnaire historique de la langue française.