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mercredi 25 mars 2009

Vous aimez la grenade et la grenadine?

Comme elle est belle, la grenade mûre avec sa peau rose sombre et sa pulpe garnie d'une multitude de graines rouges. Comme elle est rafraîchissante. On mange sa pulpe telle quelle ou dans une salade de fruits; on boit son jus, on en fait un coulis ou un sirop, de la grenadine. Aimez-vous ce fruit, ce coulis, cette grenadine?

Attention, la grenade peut être meurtrière! Frissonnons en lisant le titre du livre de Dany Laferrière, édition parue chez VLB éditeur, en 2002, avec une magnifique maquette. Titre inspiré par le poème d'Apollinaire? Peut-être bien...

Pour sa part, Michel Quint a puisé le titre de son livre Effroyables Jardins dans le poème, d'Apollinaire, beau comme la mort et triste comme la vie, Les Grenadines repentantes. Poème que vous pouvez lire sur Livranaute, billet du 23 mars 2009.

dimanche 22 mars 2009

Les ponts sont mortels (2)

La trouveuse a la mine basse, aujourd'hui. J'ai cherché en vain une vidéo pour Le dernier pont. Désoléet, désolant. Des images fixes, c'est bien, mais des images qui bougent, c'est mieux, mais (re-mais) des images fixes, c'est mieux que rien. Consolation: j'en ai de belles, en noir et blanc et une en couleur.

Le dernier Pont, Die Letzte Brücke, de Helmut Käutner, en noir et blanc, date de 1954 et met en vedette, notamment, Maria Schell et Bernhard Vicky. En Yougoslavie, en 1943, Helga, une jeune femme médecin allemande, tombe amoureuse de Martin, qui doit bientôt rejoindre le front allemand. (voir l'image 1, Helga et Martin, au début du film.). Source: http://dvdtoile.com/Film.php?id=51879.

Quelques semaines plus tard, une vieille paysanne, Militza, la supplie de venir au secours d'un jeune enfant blessé. C'est un piège! Les partisans yougoslaves, dont le chef est Boro, la capturent pour soigner leurs blessés, en particulier, leur médecin. S'il guérit, elle sera libérée –à ce qu'il dit. Il meurt! Repérés par les Allemands, les partisans et Helga –avec les blessés et les malades atteints du typhus- traversent le pont, au milieu des tirs, pour se réfugier sur l'autre rive. Scherer, un prisonnier allemand blessé, l'accuse de trahison. Pourtant, elle le soigne, il guérit et lui propose de s'évader avec lui. Il s'évade seul!
(Voir l'image 2, Helga et Scherer; et, image 3, Helga et Martin, à la fin du film.)
Source: http://www.allocine.fr/film/galerievignet
te_gen_cfilm=60781&cmediafichier=18842838.html

Entre temps, un soldat anglais, parachuté avec des médicaments, est blessé et se refugie dans une cave où Helga et Militza finissent par le retrouver. C'est là que Martin la surprend alors que Militza est tuée par les Allemands. Tiraillée entre son devoir médical, son devoir militaire et patriotique, ses sentiments pour Martin et… pour Boro, elle choisit: elle le supplie de la laisser porter les médicaments.
(voir l'image , ci-contre, Helga et Boro)
Source: http://www.notrecinema.com/communaute/v1_detail_film.php3?lefilm=20504

Atteinte par une balle en traversant le pont situé entre les deux fronts, elle mourra sur l'autre rive, non sans avoir livré les médicaments à Boro, qu'elle supplie de retourner vers les siens. Encore une fois: fin tragique de l'héroïne-victime, ironie et cruaudu sort.

jeudi 19 mars 2009

Les ponts sont mortels (1)

Pour avoir lu sur la guerre ou avoir vu des films de guerre, on connaît l'importance stratégique des chemins de fer et des ponts. Que sautent les rails, que déraillent les trains! Que sautent les ponts, que sautent les viaducs! Et que ça saute! Et les soldats… volontaires ou enrôlés de force? Et la population civile? Never mind! comme dirait le Survenant de Germaine Guèvremont. Des deux côtés des belligérants, c'est à qui aura la peau de l'autre pour sauver la sienne. Voilà la réflexion ce qui m'est venue à l'esprit, à la suite de mon billet publié sur Livranaute (le 18 mars 2009) : «Le pont, une invention romanesque?». Le film Le Pont de Bernhard Vicky, mentionné dans Effroyables Jardins de Michel Quint, n'est pas une fiction: il existe, je l'ai vu. Il est en résonnance avec le récit. Voici, pour l'essentiel, trois films de guerre importants, reconnus comme tel, sur le thème en titre.
Le Pont, Die Brücke, de Bernhard Vicky, d'après le roman de Manfred Gregor, en noir et blanc, sorti en salle en 1959. Alors que l'armée allemande est en déroute, en 1945, sept adolescents, gonflés de patriotisme et d'héroïsme, entrent dans l'armée. On voit, tout de suite le non-sens… Tout de même, le colonel, voulant les sauver, leur confie la défense d'un pont sans importance stratégique. Mais, celui-ci est tué. Laissés à eux-mêmes, les adolescents-soldats vont suivre les ordres à la lettre et défendre le pont face aux Américains. Ils y laisseront leur vie… Ce film démontre l'absurdité de la guerre et l'implacable logique meurtrière dont les soldats-enfants sont victimes.
En voir des extraits vidéo sur: http://www.youtube.com/watch?v=dztzypW9lSs
Le Pont de la rivière Kwai, The Bridge on the River Kwai, de David Lean, d'après le roman Pierre Boulle, en couleur, 1957. Durant la Seconde guerre mondiale, un détachement de l'armée britannique fait prisonnier par les Japonais est conduit, à marche forcée,au bord de la rivière Kwai, en Birmanie. Le colonel Saïto, chef du camp, veut les contraindre à construire un pont sur la rivière, sur lequel doit passer un train d'importance stratégique. Le colonel Nicholson refuse en invoquant la Convention de Genève (never mind! -en japonais). Pour le contraindre, Saïto fait subir aux prisonniers des sévices jusqu'à ce que le colonel Nicholson cède. Le colonel et ses soldats construisent le pont, tout en voulant démontrer la supériorité de l'armée britannique. Il faut les voir : torses bombés, sifflet au bec, en avant, marche! Mais pour Saïto, les Anglais sont méprisables: ils n'ont pas honte d'être battus, d'être soumis; lui, il se ferait hara-kiri. Entre temps, Shears, un prisonnier américain -un sauve-qui-peut-, réussit à s'échapper du camp. Il sera forcé d'y revenir (et de quelle façon!) pour guider le colonel Warren, dont le commando est chargé de dynamiter le pont. Au final, Shears, Saïto et Nicholson sont tués, celui-ci tombe sur le détonateur et déclenche l'explosion. Encore ici, dans ce film, fin tragique des héros-victimes, ironie du sort. Absurdité de la guerre. Pour voir des images et des extraits vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=x1dWdYk9nU0&NR=1;. Voir aussi: http://www.dailymotion.com/related/xa0rg/video/x2dlix_le-pont-de-la-riviere-kwai_shortfilms?hmz=74616272656c61746564

dimanche 15 mars 2009

Lire une page d’Effroyables jardins

Pour vous faire une idée du propos du livre et du style de l'auteur, Michel Quint, je vous donne en donne une page à lire. J'espère que ce bref extrait vous donnera l'heure juste car c'est un livre remarquable. Prêtez oreille à l'enfant devenu adulte : «Aussi loin que je puisse retourner aux époques où je passais encore debout sous les tables (…). Lire la suite sur: Livranaute :http://livranaute.blogspot.com/2009/04/voici-le-debut-deffroyables-jardins.html

mardi 10 mars 2009

Jardins de guerre, effroyables!

D'emblée, on associe le mot jardin à ce qui est beau, à ce qui est bon: fruits, fleurs… couleur, odeur, parfum… sensation de bien-être, de détente (même si on pioche)… jusqu'à la volupté, Mais, à quoi comparer la France dévastée par la guerre? Et ce n'est pas du cinéma… La lecture d'Effroyables jardins de Michel Quint le confirme, et en justifie le titre. Je vous rendez-vous sur Livranaute pour un billet. En voici un extrait :

Effroyables Jardins

En complément à la lecture de Max, je vous invite à lire Effroyables Jardins. Ce sont les deux côtés de la même médaille!
Effroyables Jardins
Michel Quint, Éditions Gallimard (collection Folio), 2004, 63 pages

«De fait, je le sais aujourd'hui, il méritait la distinction, la légion d'honneur de la reconnaissance, et ceux qui croisaient au trottoir son regard doux auraient dû se découvrir.Parce que lui, il a passé sa vie à rendre hommage, à payer sa dette d'humanité, le plus dignement qu'il croyait.» écrit l'auteur en parlant de son père, à la p 18.

Une fois ses parents en allés, le narrateur-auteur ressasse ses souvenirs et raconte son histoire.(...) Lire la suite sur Livranaute: http://livranaute.blogspot.com/2009/03/effroyables-jardins_09.html

jeudi 5 mars 2009

Pasiit! À bon entendeur, salut!

Pour éviter tout malentendu, chers entendeurs, je signale ici la nature de mon blogue Livranaute, frère siamois de celui-ci, dont vous trouvez le lien sur ma liste de blogs.
Psitt! Ce blogue est exclusivement consacré à la critique de livres, comme le dit le texte de présentation: «
Lire des livres, les analyser, les évaluer, émettre une opinion franche et sincère, sans parti-pris. Tel est l’essentiel de ma critique de livres. À l’occasion, je mentionnerai quelques éléments biographiques si ceux-ci contribuent à éclairer la lecture. Des extraits choisis vous donneront une idée du ton et du style d’un livre.¨(...)»

Par comparaison, Littéranaute en mène plus large. Sur ce blogue-ci, je vous signalerai les billets parus sur ce blogue-là. Mais les deux blogues ne vont pas de-ci de-là, ni ça et là, ni par-ci par-là. Il y en a un ici et un autre là. Chacun vise un objectif qui lui est propre. Pas de désordre, pas de pêle-mêle.
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Entendeur a signifié «celui qui écoute attentivement» et «celui qui comprend». «Je crois que les bons entendeurs pourront profiter à cette lecture (...) Voltaire, Lettres à d'argental, 17 mars 1765. Il ne reste plus que le salut au bon entendeur (Scarron, 1658), généralement une menace, un avertissement.
Précédé d'un psitt! la locution prend ici l'allure d'un clin d'oeil complice, du moins, c'est ainsi que je le souhaite.
Sources:
Le Grand Robert de la langue française ; Le Robert, dictionnaire historique de la langue française.

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