tag:blogger.com,1999:blog-5169102590908392562024-02-06T22:46:03.642-05:00LittéranauteVous aimez lire des livres et des écrits littéraires reliés ou non à l'actualité? Et des conseils de lecture? Alors, le blogue LITTÉRANAUTE s’adresse à vous. En plus, des chroniques sur les arts et les sciences, ainsi qu'une pointe d’humour.
Je vous invite à vous rendre sur mon carnet littéraire LIVRANAUTE dédié à la critique de livres. Il suffit d'un CLIC à gauche. Bienvenue et bonne lecture! Marie-Andrée Rousseau.Unknownnoreply@blogger.comBlogger309125tag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-43121443417237379582011-07-01T00:05:00.038-04:002011-07-01T10:19:29.191-04:00Le 2 juillet 2011. Escapade. Théâtre. Fête champêtre<div style="text-align: justify;">Toutes affaires cessantes, le 2 juillet 2001, je vous invite à assister à la pièce de théâtre inédite <b><i style="color: #3d85c6;">Les menteries d'un conteux de basse-cour</i><span style="color: #3d85c6;"> </span></b>de <u>Victor-Lévy Beaulieu</u> au Caveau-Théâtre. Gâtez-vous... offrez-vous ---le vous étant vous et votre dulcinée ou don Juan--- une fête champêtre, vin d'amitié, repas gastronomique aux saveurs du terroir, dans un lieu à l'avenant, le magnifique domaine du Manoir French. Un petit cadeau avec ça? Ben voyons...cela va de soi: un exemplaire autographié de la pièce de théâtre. </div><br />
<div style="text-align: justify;">Le rendez-vous a lieu <b><span style="color: #3d85c6;">demain, samedi, de 16h30 à 19 heures</span></b>, au 31 de la route 32. Google Maps vous tracera le chemin à suivre ou encore le service de réservations du Caveau-Théâtre vous l'indiquera ou encore les Éditions Trois-Pistoles, et ce, avec le plus grand plaisir et le plus beau sourire!</div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #3d85c6;">La pièce de théâtre commence à 20h 30</span></b>.</div><div style="text-align: justify;">[Le coût pour le «kit au complet» est de 65$; pour la pièce de théâtre seulement est de 22$. Sortez votre calculatrice... et votre joie de vivre!]</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #3d85c6;">Un mot sur la pièce</span></b>. <i><b><span style="color: #3d85c6;">Les menteries d'un conteux de basse-cour</span></b></i> de <u>Victor-Lévy Beaulieu</u> </div><div style="text-align: justify;">«Dans sa nouvelle pièce, Victor-Lévy Beaulieu raconte la naissance d’Abel Beauchemin, son alter égo, à Saint-Paul-de-la-Croix, sa petite enfance à Trois-Pistoles, son enfance et le début de son adolescence à Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Clément et Saint-Cyprien. Des anecdotes, parfois cocasses et drôles sur la famille Beauchemin, mais aussi émouvantes parce qu’Abel n’est pas un enfant comme les autres, et se passionne pour les animals qui sont la grande affaire de sa vie. Victor-Lévy Beaulieu est l’auteur d’une quinzaine de pièces de théâtre dont plusieurs furent jouées au Caveau-Théâtre, notamment La maison cassée qui fut vue par 75 000 spectateurs au Québec, L’Héritage et La guerre des clochers qui a remporté le Grand prix national du théâtre en région, avec 10 000 spectateurs en un seul été» [Le Caveau-Théâtre]</div><br />
<div style="color: #3d85c6;"><b>Une escapade, une romance, et tout, et tout, et tout ce qui ne se dit pas... </b></div><br />
<div style="text-align: justify;">Pardon? Je vous entends me dire que je me répète, que je radote, que je vous ai tout dit cela et plus encore le 21 juin 2011, un mardi... Euh... En effet, en effet... Je me souviens ---c'est ma devise--- à présent.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Comme dirait l'autre «que voulez-vous», j'écoute par le (mauvais) temps qui court <b><i style="color: #3d85c6;">Les mémoires d'un amnésique</i><span style="color: #3d85c6;"> </span></b>d'<u>Éric Satie</u>, un des textes les plus drôles et les plus spirituels que je connaisse. Ceci, sans doute, explique cela.</div><br />
Pour conclure, disons que je vous lance un rappel! À bientôt!<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://caveautheatre.com/images/webcaveauprogram_02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="153" src="http://caveautheatre.com/images/webcaveauprogram_02.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
_____<br />
[] Le caveau théâtre: <b><u style="color: #6aa84f;">caveauhttp://caveautheatre.com/index.php</u></b><br />
[] Réservations et renseignements: Au Caveau-Théâtre : 1 418 851 4759 <br />
Aux Éditions Trois-Pistoles : 1 418 851 8888<div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-45853181526688719742011-06-24T00:05:00.010-04:002011-06-24T11:39:50.785-04:00Fête nationale 2011. Québec, terre de légendes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.fetenationale.qc.ca/images/stories/affiches2011/Aff_officielle_Horizontale.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="131" src="http://www.fetenationale.qc.ca/images/stories/affiches2011/Aff_officielle_Horizontale.jpg" width="200" /></a></div><b><span style="color: #76a5af;">Bonne Fête nationale du Québec!</span></b> <br />
<br />
<div style="text-align: justify;">C'est avec fierté et grande joie, toutes voiles gonflées, que vous et moi entrons dans la légende pour fêter --comme dirait Fred lui-même en personne-- de la bouche, de l'oreille, de la jambe gigoteuse et de partout, la Fête nationale du Québec. Le Québec, une terre de légendes. </div><div style="text-align: justify;"><br />
Embarquons dans le canot de la Chasse-galerie, allons affronter les monstres marins du lac Memphrémagog. </div><div style="text-align: justify;"><br />
Allons rencontrer la séduisante Sedna des Inuits et Aahenstic, la femme tombée du ciel, connue des Hurons-Wendats. Plongeons pour retrouver Dame Blanche des chutes Montmorency ou la belle Blanche de Beaumont, englouties par les flots aux alentours de Percé, amoureuses éperdues et éplorées.<br />
<br />
À moins que votre esprit coquin vous pousse vers les mystérieuses coureuses des grèves qui séduisent les marins de St-Jean-Port Joli. Avez-vous pensé au Diable, à ses métamorphoses et à ses tours pendables qui pourraient vous en coûter une beurrée et puis une autre? À moins que vous soyez plus malin que lui. À Malin, malin et demi! <br />
<br />
Et le bon Dieu, les saints, le curé, le vicaire qui ne cèdent pas leur place. Oh là, vous les aviez oubliés ceux-là ou peut-être même que vous ne les connaissez pas ou si peu: prenez garde, ils rôdent... miracle, sauvetage d'une âme en péril et que sais-je encore.<br />
<br />
Attention, dans un ville moderne vous vous sentez à l'abri. Sachez que les légendes se font urbaines et... modernes.<br />
<br />
<i>« À l’heure où la parole se digitalise, où le conte s’écoute sur le web, la tradition orale se métamorphose. Dans les campagnes comme en ville, les conteurs prennent d’assaut les petits cafés, les débuts de soirées des bars et se rapproprient la mémoire de leur quartier ou de leur village afin de créer des récits bien d'aujourd'hui, ancré dans les racines de la tradition orale et qui se déploie vers l'ailleurs. Tout comme la géographie façonne les légendes, ceux qui peuplent les villes et villages inspirent aussi nos conteurs contemporains. </i><br />
<i><br />
</i><br />
<i>La légende se fait urbaine. À l’image de notre population, la parole se mondialise, se fusionne, se métisse. L’ancien se mêle au nouveau; la pure laine, à la soie venue d’Asie. Le conte se fait festif et les festivals se multiplient. Le conte intègre et les différentes vagues d’immigration ont laissé leur trace. </i><br />
<i><br />
</i><br />
<i>On le voit, le conte est un miroir du pays, à travers le prisme du peuple qui l’habite. Les Québécois possèdent à cet égard un trésor qui mérite d’être mieux connu, car il constitue une richesse collective que rien ni personne ne peut lui ravir. Une richesse qui, comme tout élément fondamental d’une culture, fait partie de sa raison d’être, de son identité.»</i> [Texte de Henri Dorion et Sylvi Belleau] <br />
<br />
Cette année, nous avons un «porte-bonheur» de la Saint-Jean, notre conteur national Fred Pellerin, et deux porte-parole Marie-Soleil Michon et Marcel Sabourin.<br />
<br />
Fred Pellerin vous conte «Il était une fois...». La vidéo est suivie de son texte.<br />
<br />
<div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b>Je vous souhaite une Bonne Saint-Jean! </b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #3d85c6;">Bonne Fête nationale! Entrez dans la légende!</span></b></div><div style="text-align: left;"><br />
<br />
<object style="height: 390px; width: 640px;"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/WCE2PAY1RC0?version=3"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/WCE2PAY1RC0?version=3" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowScriptAccess="always" width="640" height="390"></object><br />
<br />
<div style="color: #76a5af;"><span style="font-size: large;"><b>Il était une fois…</b></span></div><div style="color: black;">Puis c'était toujours des géantes,</div><div style="color: black;">Puis c'était toujours des géants,</div><div style="color: black;">Puis ça se passait toujours</div><div style="color: black;">Dans un pays lointain...</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Ils disaient : Il était une fois…</div><div style="color: black;">Ça chauffait les maisons,</div><div style="color: black;">Ça tenait en haleine</div><div style="color: black;">Les enfants puis les soirs longs.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">C'était des dires,</div><div style="color: black;">C’était des contes,</div><div style="color: black;">C’était des histoires à rester debout.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Parce que le chez-nous</div><div style="color: black;">Il se tenait le dos drette.</div><div style="color: black;">Le chez-nous,</div><div style="color: black;">Il se tenait au bout du mât.</div><div style="color: black;">C’était comme un bout de voile</div><div style="color: black;">Taillé d’avance</div><div style="color: black;">Pour un bateau qui était pas là,</div><div style="color: black;">Mais voguait dans les espérances.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Les usages puis les jours</div><div style="color: black;">Côtoyaient les légendes.</div><div style="color: black;">Il mouillait des hommes forts,</div><div style="color: black;">Des Alexis grands coureurs,</div><div style="color: black;">Puis les jupons de la Rose</div><div style="color: black;">Qui faisaient danser les diables,</div><div style="color: black;">Les canots qui déchiraient</div><div style="color: black;">Les dentelles boréales.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il était une fois…</div><div style="color: black;">C’était un temps de mythes.</div><div style="color: black;">Les chemins étaient pas longs,</div><div style="color: black;">Mais ça s’ouvrait sur du vaste.</div><div style="color: black;">Y avait des poètes au pouvoir,</div><div style="color: black;">Y avait des possibles à pleines clôtures.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il était une fois…</div><div style="color: black;">C’était pas de la nostalgie,</div><div style="color: black;">C’était juste un entrebâillage</div><div style="color: black;">Sur des demains qui se pouvaient encore…</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;"></div><div style="color: black;">Il était une fois…</div><div style="color: black;">Il était une fois jusqu'à hier...</div><div style="color: black;">Il était une fois jusqu’à maintenant…</div><div style="color: black;">Le grand maintenant</div><div style="color: black;">Qui sonne à la porte du siècle fou.</div><div style="color: black;">Le grand maintenant qui insiste,</div><div style="color: black;">Les doigts plantés dans le seuil</div><div style="color: black;">D’une immense maison</div><div style="color: black;">Sans pays.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">On se vote comme on se vend.</div><div style="color: black;">Puis les partis oublient de nous faire un tout.</div><div style="color: black;">L’histoire s’écrit à l’encre débile.</div><div style="color: black;">Advienne qui pourrira.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Jusqu’à se dire que peut-être…</div><div style="color: black;">Chacun de notre bord…</div><div style="color: black;">Peut-être que l’histoire nous a joué un tour,</div><div style="color: black;">Peut-être qu’il n’est plus une fois,</div><div style="color: black;">Peut-être qu’il n’est plus aucune fois.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Ils sont où nos hommes forts,</div><div style="color: black;">Les géantes, les coureurs,</div><div style="color: black;">Les diables, les belles danseuses?</div><div style="color: black;">Quand on cogne sur la bulle</div><div style="color: black;">L’impression que ça sonne creux</div><div style="color: black;">Comme une grande légende vide.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il était une fois…</div><div style="color: black;">Est-ce qu’il est déjà une fin?</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il était une fois,</div><div style="color: black;">Il n’est plus une fois.</div><div style="color: black;">Pourtant, les demain continuent</div><div style="color: black;">De cogner à la porte. </div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Les demains.</div><div style="color: black;">Il sera une fois…</div><div style="color: black;">Ça se conjugue bien.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il sera une fois,</div><div style="color: black;">Dans des horizons doux,</div><div style="color: black;">Un monde où l’amour</div><div style="color: black;">A pas trouvé sa putain, </div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Un monde où les cœurs se retroussent,</div><div style="color: black;">Haut et fort,</div><div style="color: black;">À se construire du grand et du solide,</div><div style="color: black;">À pleine face dans l’histoire,</div><div style="color: black;">À pleines gorgées d’appartenance,</div><div style="color: black;">À tirer dans les mémoires,</div><div style="color: black;">Là où la devise se souvient,</div><div style="color: black;">Pour se faire des lignes d’avenir,</div><div style="color: black;">Puis se donner la survivance.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">On ira réveiller le vent,</div><div style="color: black;">Celui qui tient l'espoir et le cap.</div><div style="color: black;">Sur les mots puis dans les airs,</div><div style="color: black;">Dans le grand manche branlant</div><div style="color: black;">Avec quatre siècles d’erre d’aller…</div><div style="color: black;">Dites-moi qu’on fonce.</div><div style="color: black;">À la limite, s’il faut tomber,</div><div style="color: black;">On aura l’élégance de tomber ensemble.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Est-ce qu’il sera une fois?</div><div style="color: black;">Il sera des millions de fois.</div><div style="color: black;">Il sera sept millions de fois.</div><div style="color: black;">Puis l’histoire va reprendre de son aile</div><div style="color: black;">Puis son coin de ciel.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il sera une fois…</div><div style="color: black;">Dans un pays lointain…</div><div style="color: black;">Juste de le dire</div><div style="color: black;">Déjà il est moins loin.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Il sera une fois</div><div style="color: black;">Puis on sera tous des géantes, des géants!</div></div></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-8984939382456567712011-06-21T00:05:00.027-04:002011-06-30T14:52:03.789-04:00Oyez, oyez, gentes gens! Une invitation toute spéciale de VLB !<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy3Wzi4mC7CcGFxg_wO8uPL3Ebwaeu5rsS5C1Y9YseG6YPaoNamSnnk78CboH1TrQcsIZfUM592-P9Xv65cVxIW2EBC8XOJvL9RPTFdcToJq2zBRx3r0kNBAG1T-K8M7_mocSOwQzRGcs/s1600/Le+Caveau+T%25C3%25A9%25C3%25A2tre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy3Wzi4mC7CcGFxg_wO8uPL3Ebwaeu5rsS5C1Y9YseG6YPaoNamSnnk78CboH1TrQcsIZfUM592-P9Xv65cVxIW2EBC8XOJvL9RPTFdcToJq2zBRx3r0kNBAG1T-K8M7_mocSOwQzRGcs/s200/Le+Caveau+T%25C3%25A9%25C3%25A2tre.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Aux Éditions Trois-Pistoles</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b><span style="font-size: small;">VLB VOUS INVITE CHEZ LUI POUR LA PREMIÈRE DE</span></b></div><div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b><span style="font-size: small;">LES MENTERIES D’UN CONTEUX DE BASSE-COUR!</span></b></div><div style="text-align: justify;">De 16 h 30 à 19 heures le samedi 2 juillet prochain, Victor-Lévy Beaulieu vous invite chez lui, au 31 route 132 est, pour célébrer les aveilles de la <i><u>première de Les menteries d’un conteux de basse-cour.</u></i></div><div style="text-align: justify;">Une fête champêtre au milieu d’un paysage luxuriant, avec une vue imprenable sur la mer Océane !</div><div style="text-align: justify;"><i><u>Tout en vous promenant dans le domaine du Manoir French, vous aurez droit au verre de l’amitié.</u></i></div><div style="text-align: justify;"><i><u>Un repas</u></i> suivra : une plantureuse salade dite des Menteries du chef Germain de la Maison de l’écrivain ; des viandes à la VLB – bœuf, porc et orignal dans une sauce dite swigneuse de la Basquaise ; gâteau dit du Conteux au généreux coulis de framboises cueillies dans les jardins du Manoir French. Le tout arrosé de bière ou de vin.</div><div style="text-align: justify;">À chacun des convives, VLB remettra un<u> <i>exemplaire autographié de Les menteries d’un conteux de basse-cour</i></u> dont ce sera le lancement officiel.</div><div style="text-align: justify;">À la fin de cette fête champêtre, ce sera la première de la nouvelle pièce de VLB au Caveau-Théâtre, à 20 h 30.</div><div style="text-align: justify;">Le coût d’un billet pour cette fête champêtre, l’exemplaire autographié des Menteries d’un conteux de basse-cour et la première de la pièce au Caveau-Théâtre est de 65 $.</div><div style="text-align: center;">Réservez dès maintenant car les places sont limitées!</div><div style="text-align: center;">Au plaisir de vous accueillir le 2 juillet prochain au Manoir French et au Caveau-Théâtre.</div>RÉSERVATIONS<br />
Au Caveau-Théâtre : 1 418 851 4759 Aux Éditions Trois-Pistoles : 1 418 851 8888<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitxiFZuwnKwoFEC-dTvzNv0JNtW3kj1Sats-3cmLbBj6BW4YNYBnfkfmo7uLq4gyUdIEQA0EaFcpmxbo1wktxSSkEdVdnFKDnLC26bYuz8gmXDkWudyeqsFlr5JP_GCI3bkNcqRnvRE8M/s1600/Loto+Qu%25C3%25A9bec.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitxiFZuwnKwoFEC-dTvzNv0JNtW3kj1Sats-3cmLbBj6BW4YNYBnfkfmo7uLq4gyUdIEQA0EaFcpmxbo1wktxSSkEdVdnFKDnLC26bYuz8gmXDkWudyeqsFlr5JP_GCI3bkNcqRnvRE8M/s200/Loto+Qu%25C3%25A9bec.jpg" width="150" /></a></div><br />
<div style="color: #3d85c6; text-align: left;"><b>{}une pareille invitation, ça ne se refuse pas... </b></div><div style="color: #3d85c6;"><b>{} une pièce de théâtre qui ne manquera, certainement pas, de piquant... </b></div><div style="color: #3d85c6;"><b>{} une promenade dans un beau domaine, </b></div><div style="color: #3d85c6;"><b>{} du boire et du bon manger, qui vous met l'eau à la bouche, juste à lire le menu</b></div><div style="color: #3d85c6;"><b> {} et un livre. </b></div><div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b>Une fête champêtre digne des dieux!</b></div><div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b>En prime, une escapade. </b></div><div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b>Évadez-vous!</b></div><div style="color: #3d85c6; text-align: center;"><b> Prenez le temps de vivre...</b><br />
<div style="text-align: right;"><b> de vous la couler douce... </b></div></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: left;">_____</div><div style="text-align: left;">Psitt! N'attendez pas de gagner un million à la Loto, prenez les devants.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-5546815126981948362011-02-23T00:05:00.029-05:002011-02-23T08:46:02.984-05:00La langue de Molière... et le Cardinal. Poésie<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/Cardinalis_cardinalis_L.jpg/250px-Cardinalis_cardinalis_L.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/Cardinalis_cardinalis_L.jpg/250px-Cardinalis_cardinalis_L.jpg" width="177" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Source:Wikipédia</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;">C'est la saison des amours refroidis, des amours interdits. Mais rien n'empêche le Cardinal, tout de rouge vêtu, plumes frissonnant au vent, de fredonner son appel à sa femelle «huitt... huitt huitt», en se balançant sur la maigre branche du saule de mon jardin. Je l'observe de ma fenêtre; en arrière-plan, le ciel d'hiver d'un bleu limpide. ll fait soleil, il fait froid. La vie est belle.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors, que vous changerais-je? Un «huitt... huitt huitt» pour dire «Qu'elle est belle la langue Molière»». Voici donc le poème que j'ai reçu de Roch Ménard, de l'UQAM (Université du Université du Québec à Montréal), et je vous transmets avec amour, délices et orgue...</div><br />
<div style="color: #0b5394;"><b>«Qu'elle est belle la langue de Molière</b></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><b>AVOIR et ÊTRE</b></div><div style="color: #0b5394;"><b><br />
</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Loin des vieux livres de grammaire,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Écoutez comment un beau soir,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Ma mère m'enseigna les mystères</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Du verbe être et du verbe avoir.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Parmi mes meilleurs auxiliaires,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Il est deux verbes originaux.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Avoir et Être étaient deux frères</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Que j'ai connus dès le berceau.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Bien qu'opposés de caractère,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>On pouvait les croire jumeaux,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Tant leur histoire est singulière.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Mais ces deux frères étaient rivaux.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Ce qu'Avoir aurait voulu être</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Être voulait toujours l'avoir.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>À ne vouloir ni dieu ni maître,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Le verbe Être s'est fait avoir.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Son frère Avoir était en banque</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Et faisait un grand numéro,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Alors qu'Être, toujours en manque.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Souffrait beaucoup dans son ego.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Pendant qu'Être apprenait à lire</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Et faisait ses humanités,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>De son côté sans rien lui dire</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Avoir apprenait à compter.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Et il amassait des fortunes</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>En avoirs, en liquidités,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Pendant qu'Être, un peu dans la lune</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>S'était laissé déposséder.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Avoir était ostentatoire</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Lorsqu'il se montrait généreux,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Être en revanche, et c'est notoire,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Est bien souvent présomptueux.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Avoir voyage en classe Affaires.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Il met tous ses titres à l'abri.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Alors qu'Être est plus débonnaire,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Il ne gardera rien pour lui.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Sa richesse est tout intérieure,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Ce sont les choses de l'esprit.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Le verbe Être est tout en pudeur,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Et sa noblesse est à ce prix.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Un jour à force de chimères</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Pour parvenir à un accord,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Entre verbes ça peut se faire,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Ils conjuguèrent leurs efforts.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Et pour ne pas perdre la face</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Au milieu des mots rassemblés,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Ils se sont répartis les tâches</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Pour enfin se réconcilier.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Le verbe Avoir a besoin d'Être</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Parce qu'être, c'est exister.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Le verbe Être a besoin d'avoir</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Pour enrichir ses bons côtés.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Et de palabres interminables</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>En arguties alambiquées,</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Nos deux frères inséparables</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Ont pu être et avoir été.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b> Joli non ?</b></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><b>Bien loin des contenus humoristiques des envois habituels.</b></div><div style="color: #0b5394;"><b>Exceptionnellement ce texte mérite d'être diffusé largement.</b></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><b>Vive la langue française.» </b><br />
<b><br />
</b><br />
<div style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000;">Vive la Vie!</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000;">Vive l'Amour!</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000;">Chantez votre «huitt.. huitt huitt»</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000;">Soyez heureux! </span></b></div><b> </b><br />
<br />
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-84115158366088716112011-01-12T00:10:00.002-05:002011-01-12T10:35:03.008-05:00En astronomie, le Lynx est une constellation / En littérature, La constellation du lynx est un livre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.astro-rennes.com/constellations/figures/Lynx.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="161" src="http://www.astro-rennes.com/constellations/figures/Lynx.png" width="200" /></a></div><div style="color: magenta;"><u><b>En astronomie, le lynx est une constellation</b></u></div><div style="text-align: justify;">Citation accompagnant l'image: Pauvre en étoiles et difficilement repérable «devant la tête et sous les pattes avant» de la Grande ourse, cet astérisme fut imaginé par Johannes HEWELL, vers 1660, pour combler un vide existant entre les constellations déjà existantes. Il écrivit à son propos : «il n’y a là que de petites étoiles et il faut avoir des yeux de lynx pour les distinguer [...] le ciel est trop vide par là pour qu’on laisse ce vide sans le remplir.» </div><br />
<b><span style="color: red;">Qui est Johannes HEWELL ou HEVELIUS?</span></b><br />
<div style="text-align: justify;">Ce savant est né à Gdansk, 28 janvier 1611. Il est décédé le 28 janvier 1687. Il a donc vécu 76 ans: ce qui est très vieux pour l'époque. </div><div style="text-align: justify;">Johannes Hevelius, Johann Hewelke ou Johannes Hewel (en allemand) ou Jan Heweliusz (en polonais) est un astronome qui fût appelé le fondateur de la<span style="color: #38761d;"> <span style="background-color: white; color: black;"><b>topographie lunaire</b>.</span></span> </div><div style="text-align: justify;">Hevelius a procédé à des observations de tâches solaires de 1642 à 1645. Il a consacré quatre ans à dresser une carte de la surface lunaire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Aidé par son épouse,<span style="color: red;"> <b>il a utilisé et fabriqué des instruments</b></span><b> </b>servant à mesurer la position des astres. Il a découvert la<b><span style="color: red;"> libration en longitude de la Lune</span></b> et publié ses résultats en 1647 dans les Selenographia qui font de lui le fondateur de la topographie lunaire.</div><div style="text-align: justify;">Il a découvert quatre comètes en 1652, 1661, 1672 et 1677 (celle de 1661 est probablement la même que la comète 153P/Ikeya-Zhang) et a suggéré la révolution de tels corps dans des trajectoires paraboliques autour du soleil. </div><div style="color: red;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: red;">La libration?</span></b> La face visible de la Lune présente un balancement apparent autour d´une position moyenne en longitude : c´est la libration en longitude. </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #b45f06;">De même, l´inclinaison de son axe de rotation perm</span>et de voir une zone supplémentaire en latitude, alternativement au pôles Nord et Sud: c´est la libration en latitude.</div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Johannes_Hevelius.PNG/220px-Johannes_Hevelius.PNG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Johannes_Hevelius.PNG/220px-Johannes_Hevelius.PNG" width="160" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Johannes HEWELL</td></tr>
</tbody></table><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Hevelius-Quadrant.jpg/220px-Hevelius-Quadrant.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Hevelius-Quadrant.jpg/220px-Hevelius-Quadrant.jpg" width="139" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: left;">Hewelll et son quadrant</div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: left;"></div></td></tr>
</tbody></table><div style="color: black;"><u><b>En littérature, La constellation du lynx est un livre </b></u></div><div style="color: black;"><u><b> </b></u></div><div style="text-align: justify;">Bien entendu! Qui d'entre vous a pu, ou aurait pu, oublier la magistrale fresque de Louis Hamelin? À moins que<u><b>,</b></u> comme dit la chanson '' J'ai la mémoire qui flanche...''</div><br />
<b>Une invitation </b><br />
Dans un premier, je vous invite à lire, ou à relire, mon blogue sur La constellation du lynx, le livre de Louis Hamelin.<br />
Et... à en lire des extraits sur <a href="http://www.livranaute.blogspot.com/2011/01/25/html">Livranaute</a>. Veuillez cliquer à gauche pour joindre le blogue. Merci!<br />
<br />
<div style="color: red; text-align: center;"><b>Je vous souhaite une Bonne et Heureuse Année 2011!</b></div><div style="color: red; text-align: center;"><b> Je lève mon verre à votre santé!</b></div><div style="color: red; text-align: center;"><br />
</div><div style="color: red; text-align: center;"><b>Une note d'amour et d'humour...</b></div><div style="color: red; text-align: center;"><b>«Le vin rouge c'est bon pour le bon cœur.</b></div><div style="color: red; text-align: center;"><b>__ Ça a la même couleur d'ailleurs.«</b></div><div style="color: red; text-align: center;"><i><b>Brèves de comptoir, Jean-Marie Gouriot, Tome ll, p.749</b></i></div><div style="color: red; text-align: center;"><b><br />
</b></div><div style="color: red; text-align: center;"><b>Allez, je vous fais la bise et l'accolade!</b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: red;">Et le bec à pincettes... à la québécoise</span></b></div>_____<br />
<u>Sources</u>: http://www.astro-rennes.com/lexique/termes_h.php#johannes_hevelius et http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Hevelius<div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-18298293535752330732010-12-19T00:05:00.192-05:002010-12-19T00:05:00.096-05:00La constellation du lynx - Louis Hamelin<div style="text-align: justify;"><b>La constellation du lynx<span style="color: #351c75;">, de Louis Hamelin</span></b>: un roman à lire, impérativement. À moins que vous teniez à passer à côté d'un grand roman. Je ne suis pas la seule à le dire... </div><div style="text-align: justify;">Je vous donne à lire ici des témoignages. Ils sont tous suffisamment éloquents pour vous convaincre, si vous ne l'êtes pas déjà. S'ajoutent quelques citations tirées du roman, ou d'entrevues.</div><br />
<div style="color: #351c75; text-align: center;"><b>«Des fois, Sam, j'ai l'impression que la lumière des faits nous parvient de très loin, comme celle des étoiles mortes.</b></div><div style="color: #351c75; text-align: center;"><b> Et que nous nageons en plein arbitraire quand nous essayons de relier les points pour obtenir une figure plausible. </b></div><div style="color: #351c75; text-align: center;"><b>Peut-être que les explications que nous cherchons ne sont jamais que des approximations, des esquisses chargées de sens,</b></div><div style="color: #351c75; text-align: center;"><b> comme les constellations: nous dessinons des chiens et des chaudrons là ou règne la glace éternelle des soleils éteints.»</b></div><div style="color: #351c75; text-align: center;"><u><b>La constellation du lynx</b><b>, de Louis Hamelin</b></u><u><b> </b></u></div><br />
<div style="text-align: justify;">En 2001, à la mort de son ancien professeur, l'éditeur-poète Chevalier Branlequeue, l'écrivain Samuel Nihilo décide de poursuivre les recherches de ce dernier sur la crise d'octobre 1970.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.editionsboreal.qc.ca/media/livres/moyen/L-1766-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.editionsboreal.qc.ca/media/livres/moyen/L-1766-1.jpg" width="128" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"></div><div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><br />
<div style="text-align: justify;">«La Constellation du Lynx est une formidable réussite littéraire, un livre magnifiquement construit, passionnant d’un bout à l’autre, encore plus riche que son matériau historique —et Louis Hamelin s’est hissé, à force de patience, de travail acharné et de talent, au statut des grands écrivains contemporains, tous pays confondus. </div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;">Mais c’est en obéissant à une voix intérieure impérieuse que Louis Hamelin a soumis les trous de l’Histoire aux exigences de son récit, en opposant à la fiction officielle des événements d’octobre 70 sa fiction personnelle, beaucoup plus convaincante, vaste, passionnante et réelle.</div><div style="text-align: justify;">En changeant les noms des protagonistes pour se donner une marge de manœuvre, avec une liberté narrative stupéfiante, en maîtrisant parfaitement les chevaux fougueux de son écriture foisonnante, Louis Hamelin couvre toute la seconde moitié du vingtième siècle.</div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;">Mais son coup de maître a été de créer le personnage de Sam Nihilo, écrivain en quête de vérité sur le fond de l’Histoire. Cet alter ego a permis à Louis Hamelin...</div><div style="text-align: justify;">[...]</div><div style="text-align: justify;">Un historien se serait limité aux faits; un essayiste aurait mis de l’avant sa propre vision de l’Histoire. Mais Louis Hamelin est un romancier et il englobe l’historien et l’essayiste et en ajoutant un amour démesuré pour ces personnages inspirés du réel, même les plus vils et les plus détestables.</div><div style="text-align: justify;">«On peut avoir besoin de l’imagination romanesque pour saisir une partie de la réalité», dit Sam Nihilo. Oui, c’est ce que le roman permet, dans le meilleur des cas. Et c’est, aujourd’hui, le meilleur des cas: une œuvre puissante.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Merci, Louis Hamelin, pour ce grand roman qui a ravi le lecteur que je suis, et qui stimule l’auteur que je m’obstine à devenir.»</div><div style="color: #990000;">Source: Jean Barbe, <i>Le roman dont il est le héraut</i>, sur Canoe.ca</div><br />
<div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><div style="text-align: justify;">«Une telle entreprise avait de quoi décourager le plus chevronné des romanciers. […]. Au terme d'une dizaine d'années de travail, Louis Hamelin nous donne ce qui est, autant qu'un roman, une enquête. […]. Qui dit enquête dit enquêteur, rôle qui revient, dans La Constellation du lynx, à l'écrivain Samuel Nihilo, alter ego de l'auteur (et l'anagramme de son nom). Reliant un à un les points de ce qui formera une image troublante de justesse, Nihilo avance dans une véritable forêt, au sens figuré le plus souvent, mais aussi au sens propre - très enraciné dans le territoire québécois, ce roman est également, on l'a peu dit depuis sa parution, un chant d'amour à la faune et à la flore d'ici. On pourra remettre en question la langue très humoristique d'Hamelin, laquelle, si elle a le mérite de colorer par l'humour une matière puissamment dramatique, donne à l'ensemble un aspect rigolard (!!!) qui ne sied pas à toutes les scènes, le résultat n'en force pas moins le respect, marquant notre capacité, enfin, à investir par l'art un segment de notre histoire longtemps limité à une chamaille d'historiens et de commentateurs politiques.»</div><div style="color: #990000;">Tristan Malavoy-Racine, <i>Louis Hamelin, La Constellations du lynx</i>, sur Voir.ca</div><br />
<div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div>« [...]<br />
<div style="text-align: justify;">Mais pourquoi avoir appelé ainsi Pierre Laporte -Paul Lavoie-, changé le nom de Robert Bourassa, premier ministre du Québec à l'époque, en celui d'Albert Vézina et fait de même avec de nombreux autres personnages réels, en particulier les militants du Front de libération du Québec? (demande Michel Lapierre)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">«Mon livre n'est pas un essai. Je me suis servi de l'art romanesque pour creuser la réalité historique», m'explique Hamelin (à Michel Lapierre).</div><br />
<div style="color: #351c75; text-align: center;"><b>«La lumière des faits nous parvient de très loin, comme celle des étoiles mortes» (dit l'écrivain Samuel Nihilo)</b></div><div style="text-align: center;"><u><b>La constellation du lynx</b><b>, de Louis Hamelin</b></u><u><b> </b></u></div><div style="text-align: left;">[…]</div><div style="text-align: justify;">Jamais dans la littérature québécoise les rapports entre les humains (ces «animaux culturés», me signale Hamelin) n'auront si bien exprimé l'ambiance révolutionnaire mondiale de 1970, de Percé à la Californie de la contre-culture, du Paris soixante-huitard aux camps des fedayins palestiniens. Mais, près de Montréal, rive sud, dans une maison, à côté de celle où se trouve le ministre Lavoie, otage du FLQ, des agents veillent en secret, depuis longtemps, au triomphe de l'ordre établi.</div><span style="color: #990000;">Michel Lapierre, <i>Louis Hamelin et les étoiles d'Octobre</i>, sur Le Devoir.com </span><br />
<br />
<br />
<div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><div style="text-align: justify;">Louis Hamelin a été hanté longtemps par le fantôme de Pierre Laporte, le ministre enlevé et assassiné par le Front de libération du Québec (FLQ) en octobre 1970. Obsédé par ce cadavre ensanglanté, à jamais muet sur les circonstances exactes du drame, le romancier a conçu, il y a huit ans, le projet fou de réécrire l'histoire de la crise d'Octobre. Après une minutieuse enquête, il croit avoir compris ce qui s'est réellement passé cet automne-là dans le bungalow de la Rive-Sud où le politicien a trouvé la mort. Dans un ambitieux roman, La constellation du Lynx, il pénètre au plus sombre du mystère, recréant les derniers moments de l'otage, jusqu'à son souffle ultime.</div><div style="text-align: justify;">L'auteur de 51 ans a toujours rêvé d'écrire « un grand roman à l'américaine » qui s'attaque à un sujet politique majeur. Écrivain marquant des dernières décennies au Québec, lauréat du Prix du Gouverneur général pour La rage, en 1989, il est connu pour son regard caustique sur ses contemporains et pour ses puissantes évocations des paysages des Amériques. […]. </div><div style="text-align: justify;">[...]</div><div style="text-align: justify;">Quarante ans plus tard, la pire crise politique de l'histoire du pays demeure un « traumatisme national jamais élucidé, dit l'écrivain ; c'est notre affaire Kennedy à nous ».</div><div style="text-align: justify;">Premier grand roman sur le sujet, La constellation du Lynx a failli prendre la forme d'un essai historique. L'auteur est persuadé que sa reconstitution des faits est plus crédible que la version officielle, qu'il juge bourrée de trous et d'invraisemblances. Les machinations du pouvoir et des forces de l'ordre ont joué, selon lui, un rôle beaucoup plus important dans cette affaire que ne le reconnaissent les ex-felquistes ou les autorités. Et Pierre Laporte est à ses yeux un héros oublié.</div>*<br />
<div style="text-align: justify;"><i>LOUIS HAMELIN avait 11 ans durant la crise d'Octobre. Il habitait alors en Gaspésie, et il se rappelle surtout l'avis de recherche paru dans les journaux, où l'on offrait 150 000 dollars pour la capture des felquistes - avis de recherche qui orne aujourd'hui son bureau. Il a grandi à Laval, a vécu à Vancouver et à Montréal avant de s'installer dans les forêts de l'Abitibi, où les poules qu'il élevait se sont fait manger par les lynx. Il vit aujourd'hui à Sherbrooke. Cet automne, il enseignera à l'Université d'Ottawa et il sera père pour la première fois. Octobre est son mois préféré.</i></div><div style="color: #990000;">Noémi Mercier, <i>La bombe Hamelin</i>, sur L'actualite.com</div><br />
<div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><br />
«[…]<br />
<div style="text-align: justify;">Il y a 40 ans, en octobre, l’action violente du Front de libération du Québec atteignait son apogée.</div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">L’écrivain se souvient encore de l’expression de surprise de ses parents à la vue de l’armée et des mitraillettes, puis de cette musique funèbre entendue à la radio un matin d’octobre 1970 quand le corps de Pierre Laporte a été retrouvé. Il n’a jamais pu oublier non plus les visages des gars de la Cellule Chénier qui tapissaient les murs des bâtiments qu’il observait du coin de l’œil lorsqu’il n’avait qu’une dizaine d’années à peine. Pour combler les silences et les mystères qui habitent encore ces moments marquants, il a décidé d’écrire cette œuvre majeure et certainement incontournable de l’histoire du Québec.</div><div style="text-align: justify;">«Plus personne n’osera parler de ces événements sans se référer à La Constellation du lynx», disait l’auteur et réalisateur Jacques Godbout qui est aussi membre du comité éditorial des Éditions du Boréal, où paraît ce roman de 600 pages.</div><div style="text-align: justify;">Tout y est, et plus encore puisque, en plus de se référer aux affaires telles qu’elles se sont produites dans les faits, Hamelin en a ajouté, défrichant quelques terreaux riches d’informations jamais ou très peu souvent révélées au grand public.</div><div style="text-align: justify;">La grande aventure hamelinesque</div><div style="text-align: justify;">Il aura passé huit ans à écrire et à mener ses recherches en farfouillant dans des archives, en réalisant des entrevues ou en défrichant des ouvrages… D’écrivain, il est devenu enquêteur, soulevant des pierres sous lesquelles se cachaient des vérités encore chaudes qu’il a ressuscitées avec le talent de l’orfèvre des mots.</div><div style="text-align: justify;">C’est aussi à un véritable voyage à travers des contrées et des époques que nous convie Hamelin. Cette fresque habilement menée, limpide tout en étant très touffue, fait découvrir Samuel Nihilo, un écrivain qui décide en 2001 de poursuivre les recherches sur la crise d’Octobre qu’avait commencées son défunt professeur. Manigances, manœuvres douteuses, personnages captivants l’amèneront à comprendre notamment le rôle joué en 1970 par les services secrets et l’escouade antiterroriste…</div><div style="text-align: justify;">«J’ai décidé d’embrasser large, commente Hamelin. Il y a plein d’univers qui s’entrecroisent. Je voulais aussi faire parler les silences. Je pense que la version officielle de l’affaire telle qu’elle nous a été présentée est souvent réductrice.»</div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;">«Je voulais me donner du temps, et ça prenait un sujet à la hauteur de ces envies. J’ai l’impression de l’avoir trouvé puisqu’il y a la crise, bien sûr, mais aussi tout ce qui la préparait. Ce n’est pas vrai qu’en 1970, tout le monde est tombé sur le dos en apprenant ça. J’ai l’impression d’ouvrir la porte à de nouvelles compréhensions», précise-t-il (Louis Hamelin).</div><div style="text-align: justify;">À voir son sourire de satisfaction en tenant entre ses mains cette brique se situant à mi-chemin entre le polar et le roman historique, on peut en conclure que son aventure au cœur de ces zones sombres s’avère victorieuse, pour lui certes, mais peut-être aussi pour tout un pan de notre histoire.»</div><div style="color: #990000;">Claudia Larochelle, <i>La Constellation du lynx, Entre polar et roman historique</i>, sur Ruefrontenac.com </div><div style="color: #990000;"><br />
</div><div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><div style="text-align: justify;">«Je voulais donner vie à cette histoire réduite à deux thèses desséchées, lui donner un souffle épique. Parce qu'elle est passionnante.» Louis Hamelin est intarissable et incollable quand il s'agit de la crise d'Octobre.</div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;">Car trous il y a, affirme l'écrivain, qui les a comblés en livrant son interprétation des faits. «Je propose une solution romanesque, mais je ne prétends pas détenir la vérité», dit-il, estimant que la littérature était la meilleure voie pour expliquer les zones d'ombre des événements et de leurs acteurs. </div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;">La force de La constellation du Lynx réside dans l'ambiguïté entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, entre le roman à clés et la saga romanesque pure.</div><div style="text-align: justify;">[…]</div><div style="text-align: justify;">De l'Abitibi à Montréal, de la Gaspésie au Mexique, Louis Hamelin a écrit un roman polyphonique qui ne comporte aucun temps mort. Felquistes, indics, militaires, policiers, mafieux, éminences grises, les voix et les points de vue se multiplient et se répondent d'une époque à l'autre, dans une écriture parfois lyrique, parfois ironique, toujours vivante et haletante. </div><div style="text-align: justify;">«Même s'il y a plusieurs voix, je crois aussi qu'il y a un ton, une jubilation dans l'écriture», avance Louis Hamelin, qui a parfois été dépassé par l'ampleur de la tâche et admet que sa santé mentale a failli y passer. «Disons qu'on finit par développer un rapport obsessif... J'ai fait et refait des plans, réécrit des sections, alors que certaines scènes étaient là depuis le départ. Ensuite, il fallait tout agencer, et ça a été une partie importante de mon travail.» Ce n'est que dans la dernière année que le «ciment» a vraiment pris, et le plus dur restait encore à faire: entrer dans la maison avec les ravisseurs et leur otage, faire face à ce qui s'y est passé. «J'ai gardé le plus gros pour la fin.»</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Malgré les vertiges, l'écrivain qui a maintenant 50 ans n'a pas abandonné: son but a toujours été d'écrire «un grand roman qui brasse», qui concerne la société dans laquelle il vit, et il savait qu'il tenait le bon filon. «Mes modèles, c'est Don DeLillo, Norman Mailer, qui a été un grand commentateur de la société américaine. Ça a toujours été mon idéal, mais pour ça, il faut prendre le temps. Ça ne s'improvise pas.» Il se dit content du résultat, sûrement le livre dont il est le plus fier. Ses projets: probablement un autre recueil de nouvelles, puis, de nouveau, un roman. Une autre décennie de travail en perspective? «Je ne pense pas pouvoir refaire ça, mais quand on s'embarque, on ne sait pas jusqu'où ça nous entraînera.»</div><div style="color: #990000;">Josée Lapointe,<i> La crise d'Octobre selon Louis Hamelin</i>, La Presse, lu sur Cyberpresse.ca</div><br />
<div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><div style="color: #990000;"><u>Commentaires sur Radio-Canda</u></div><div style="text-align: justify;">« C'est tellement fouillé, tellement recherché. Un roman fascinant, très bien écrit, que je recommande.»</div><div style="text-align: justify;">Claude Bernatchez, Radio-Canada Québec / Première heure</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Louis Hamelin a un immense talent d’écriture. Sur le plan littéraire, c’est l’une des grandes plumes du Québec. Il y a des chapitres très puissants dans ce roman-là. Il y a des scènes absolument bouleversantes. C’est magistralement rendu. Les dialogues sont forts. Un roman très intense, ambitieux, mais c’est une lecture envoûtante. » </div><div style="text-align: justify;">Andrée Poulin, Radio-Canada/Divines tentations </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« C’est un très bon roman. Un livre qui s’appuie sur une recherche considérable. Ce qui m’a vraiment impressionné : c’est l’écriture, le style. Il a atteint un niveau impressionnant. Il y a beaucoup d’humour malgré le sujet sombre. » </div><div style="text-align: justify;">Tommy Allen, Radio-Canada/Des matins en or</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« C’est un phénomène du point de vue littéraire, un phénomène aussi à cause des thèses que l’auteur défend. Une fiction très proche de la réalité. Un livre très intéressant. » </div><div style="text-align: justify;">Frédéric Laflamme, Radio-Canada/Chez nous le matin</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Une nouvelle étape dans notre compréhension et dans notre appréhension de ce qu'a été Octobre 70.»</div><div style="text-align: justify;">Catherine Perrin, Télévision de Radio-Canada / Six dans la cité</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">«C'est un choc. La crise d'Octobre revue et corrigée par Louis Hamelin, un événement à ne pas manquer. Pour moi, c'est vraiment un chef-d'oeuvre.»</div><div style="text-align: justify;">Lorraine Pintal, Radio-Canada 95,1 FM / Vous m'en lirez tant</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« On prend énormément de plaisir à lire et à se perdre dans ce récit-là.»</div><div style="text-align: justify;">Nathalie Petrowski, Télévision de Radio-Canada / Six dans la cité </div><br />
<div style="color: #990000; text-align: center;">** *</div><div style="color: #990000;"><u>Commentaires lus sur Internet</u></div><br />
<div style="text-align: justify;">Dans les commentaires des lecteurs et lectrices «ordinaires», le mot qui revient le plus souvent, pour ne pas dire constamment, est l'un des plus beaux mots: Merci!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">«Merci.</div><div style="text-align: justify;">"Seul l'artifice d'un récit maîtrisé parviendra à transmettre partiellement la vérité du témoignage", J. Semprun.</div><div style="text-align: justify;">Samuel Tremblay, Le Devoir (article de Michel Lapierre)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Parfois, le commentaire se limite à ce seul mot.</div><div style="color: #990000; text-align: justify;">Vous permettrez que j'y ajoute le mien. Merci, à vous, Louis Hamelin! </div><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.lactualite.com/sites/default/files/imagecache/main_image_article/image_uploads/main_images/hamelin-flq.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://www.lactualite.com/sites/default/files/imagecache/main_image_article/image_uploads/main_images/hamelin-flq.jpg" width="191" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo: Olivier Hanigan</td></tr>
</tbody></table><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/201009/23/202202-louis-hamelin.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/201009/23/202202-louis-hamelin.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo: Alain Roberge</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br />
</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br />
</td></tr>
</tbody></table>D'ici les prochains jours, je vous donnerai à lire des extraits.<br />
<br />
À bientôt.<br />
<div style="color: #990000;">Bonne lecture!</div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-54385235550338580272010-12-16T00:10:00.004-05:002010-12-16T07:31:11.104-05:00L'hiver avec Normand Cazelais / Sur la route avec VLB / Une lettre-poème de Jean-Noël Pontbriand<div style="text-align: justify;">Au menu -c'est le Temps des Fêtes!-: <u style="color: #990000;">un album</u> sur l'hiver, qui est de toute beauté; <u style="color: #990000;">des précisions</u> concernant l'insipide, et trompeur, résumé de Bernard Pivot, qui a dû lire <i>Sur la route</i> de Jack Kerouac, sans ses lunettes; et une <u style="color: #990000;">lettre-poème</u> <span style="color: #3d85c6;">«Jack Kerouac blues»</span>, de Jean-Noël Pontbriand, tirée de son livre de poésie qui comprend une autre lettre-poème <span style="color: #3d85c6;">«Il était une voix»</span>, dans laquelle il tente «de retrouver le parole tue de la mère», dont voici un court extrait, qui saura vous toucher:</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">«Je ne suis plus que moi-même</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">et plus ombre que ma chair</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">le lointain m'arrive par une lettre que tu n'as pas</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">écrite mais qui bouge en ma voix</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">et dont je me souviens»</div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b><i>Jean-Noël Pontbriand </i></b></div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>«Il était une voix»</b></div><div style="color: #45818e; text-align: center;"></div><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #990000;"> L'hiver en toute beauté avec Normand Cazelais</span></b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/744/744180-gf.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/744/744180-gf.jpg" width="155" /></a></div>Depuis la double fenêtre de mon bureau, j'ai vu neiger, j'ai vu pleuvoir et, j'ai vu neiger de nouveau, pour mon plus grand bonheur, Et voilà que Montréal resplendit sous la neige. On voit les enfants glisser sur les petites et grandes côtes, rouler des balles de neige... On les entend rire dans l'air froid. Ils jasent comme le couple de geais bleus dans mon lilas. Ils sont heureux: c'est l'hiver!</div><br />
<div style="color: #45818e; text-align: justify;">«Montréal, en hiver, c'est la neige qui danse, flotte et virevolte,<br />
s'accroche aux arbres, </div><div style="color: #45818e; text-align: justify;">courtise le halo des lampadaires, se transforme en boules et bonshommes. </div><div style="color: #45818e; text-align: justify;">C'est la poudre blanche, la vraie, faite de cristaux apparemment tous pareils et,</div><div style="color: #45818e; text-align: justify;">pourtant si dissemblables qui lui fait tourner la tête.</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">La neige, c'est le blanc sur la ville grise des jours d'ennui»</div><div style="text-align: center;"> <b><span style="color: #45818e;">Normand Cazelais</span></b></div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>«Vivre L'hiver au Québec. Un espace marqué par l'hiver»</b></div><br />
En exergue de son album, rempli de belles photos et écrit à l'avenant, Normand Cazelais cite Louis-Edmond Hamelin, géographe -comme lui- et pionnier de la nordicité ainsi que ... Shakespeare. Un album à s'offrir et à offrir!<br />
<br />
<div style="color: #45818e; text-align: center;">«L'hiver se présente comme une saison, un espace, ainsi qu'une émotion.»</div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Louis-Edmond Hamelin</b></div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>cité dans «Vivre L'hiver au Québec. Un espace marqué par l'hiver»</b></div><br />
<div style="text-align: center;">«<span style="color: #45818e;">Gèle, gèle, ciel rigoureux</span></div><div style="color: #45818e; text-align: center;">Ta morsure est moins cruelle</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">Que ce d'un bienfait oublié.»</div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Shakespeare</b></div><br />
Au Québec, l'hiver rime avec les vers romantiques et nostalgiques -et magnifiques- d'Émile Nelligan<br />
<br />
<div style="color: #45818e; text-align: center;">« Ah ! comme la neige a neigé !</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">Ma vitre est un jardin de givre.</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">Ah ! comme la neige a neigé ! »</div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Émile Nelligan</b></div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Soir d'hiver</b></div><div style="color: #45818e; text-align: left;"><div style="color: #990000;"><br />
</div><div style="color: #990000;"><b>Des précisions concernant Sur la route de Jack Kerouac avec VLB (Victor-Lévy Beaulieu) </b></div><div style="color: #45818e; text-align: left;"></div><div style="color: black; text-align: justify;">Dans mon blogue précédent, je citais Bernard Pivot qui résume «Sur la route» de Jack Kerouac, dans sa «Bibliothèque idéale», en ces termes: «Livre phare de la génération beat incarnée par Dean Moriarty, un frère de James Dean. Des voitures volées,des mauvais garçons qui ont fait un pacte d'amitié, et la route 220 à l'heure.» J'ajoutais, vous l'aurez remarqué, un «Ciel!» bien senti..., mais insuffisant. </div><div style="color: black; text-align: justify;"><br />
</div><div style="color: black; text-align: justify;">Dean Moriarty est le double de James Dean. Comme Sal Paradise est le double de Jack Kerouac. Chaque protagoniste porte un surnom, c'était plus prudent... Évidemment, dans la toute dernière édition -l'édition originale- l'interdit est levé... chacun porte son nom.</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">«Il y a aussi que le fait que dès <i>Sur la route,</i> Jack se donne le rôle d'historiographe et non pas celui de héros [...]»</div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Victor-Lévy Beaulieu</b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #45818e;">Jack Kérouac </span></b></div><div style="text-align: center;"></div><br />
<div style="color: black;">Le héros, si je puis dire ainsi, de Sur la route est James Dean, alias Dean Moriarty, et non pas Jack Kerouac.</div><br />
<span style="color: #45818e;">«L'essentiel de Jack sorti de l'enfance de Lowell est dans </span><i style="color: #45818e;">Sur la route</i><span style="color: #45818e;">; sa démarche, qui me fait penser à celle du </span><u style="color: #45818e;">Wolfe </u><span style="color: #45818e;">de </span><i style="color: #45818e;">Au fil du temps</i><span style="color: #45818e;">, est celle de l'Américain qui veut posséder son pays physiquement - D'où l'importance, dans ce livre, des vieilles voitures lancées à toute vitesse sur les routes américaines, dans une hystérie qui dit bien le profond besoin qu'on avait, après cette maudite guerre d'un nouvel espace où vivre fût possible - (L'alcool, le sexe, la drogue, le jazz et la poésie ne viendront qu'après cela - milliers de milles tombant derrière soi- vieille peau asphaltée de l'Amérique)-» </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.editiontrois-pistoles.com/nouvelles_images/news_137_58.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="91" src="http://www.editiontrois-pistoles.com/nouvelles_images/news_137_58.jpg" width="200" /></a></div><br />
<div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Victor-Lévy Beaulieu</b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #45818e;">Jack Kérouac </span></b></div><br />
<div style="color: black; text-align: justify;"> On ne saurait mieux dire... Une fois de plus, je vous recommande ce livre: un essentiel pour comprendre la trajectoire de Jack Kerouac et son œuvre.</div><br />
<div style="color: #990000;"><br />
<b>Une lettre-poème de Jean-Noël Pontbriand, adressée à Jack Kerouac: Jack Kerouac Blues</b></div><div style="color: black; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.ecritsdesforges.com/1992/iletaitunevoix.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.ecritsdesforges.com/1992/iletaitunevoix.jpg" width="126" /></a></div>Jamais vous n'aurez lu un poème si beau, ni mieux senti, si juste, si bien intégré au Québec, un poème révélant l'essence même de Sur la route, un écrit indissociable de Jack Kerouac. Une lettre-poème de 43 pages, portée par le blues de l'écriture: un pur bonheur!</div><div style="color: black; text-align: justify;">Le poète s'adresse à Jack, amateur, et connaisseur, de jazz et de blues, il lui parle au creux de l'oreille de Cole Porter, Billy Holiday, Luis Armstrong, Charlie Parker; il lui souffle le nom d'écrivains lus, Blaise, Rimbaud, Claudel; Nelligan passe comme une ombre. La chanson de Mémére -ainsi que Jack nommait sa mère- s'inscrit dans un souvenir impérissable. </div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">What is the thing called love</div><div style="color: #45818e; text-align: center;">Cole Porter chanté par Billie Holiday</div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>En exergue de Jack Kerouac Blues</b></div><div style="color: #45818e; text-align: center;"><b>Jean-Noël Pontbriand</b></div></div><br />
<div style="text-align: justify;">Je vous invite à vous rendre sur mon blogue <a href="http://livranaute.blogspot.com/"><b><i>Livranaute</i></b></a> pour lire des extraits de la lettre-poème, <span style="color: #45818e;">Jack Kerouac blues</span>, en suivant le lien pointé sur le mot <u>Livranaute </u>ou en cliquant dans la colonne gauche de ce blogue-ci.</div><br />
<div style="text-align: center;"><u><span style="color: #990000;">Je vous souhaite une bonne lecture, et vous remercie, chaleureusement, de me lire!</span></u></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-68359887778877673502010-12-12T00:05:00.003-05:002010-12-12T15:26:30.248-05:00Sur la route - Jack Kerouac / Jack London / Biographie - Yves Buin / Essai - Victor-Lévy Beaulieu (VLB)<div style="text-align: justify;">Lire et relire <i>Sur la route</i> de <b>Jack Kerouac</b>, et l'offrir. Pourquoi? Parce que... c'est un livre légendaire, mythique; parce qu'il est l'un des 49 romans américains de la «Bibliothèque idéale» de Bernard Pivot (Albin Michel, 1988) qui écrit: «Livre phare de la génération beat incarnée par Dean Moriarty, un frère de James Dean. Des voitures volées,des mauvais garçons qui ont fait un pacte d'amitié, et la route 220 à l'heure.» Ciel! J'arrête ici, car je crains que les Rennes du Père Noël -bêtes intelligentes, s'il en est- ruent dans la belle jambe que ça me fait!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Lire et relire <i>Sur la route</i> de <b>Jack Kerouac</b>, et l'offrir. Pourquoi? Parce que c'est un excellent roman, un témoignage unique, d'un authentique écrivain, qui a une œuvre incomparable à son actif. Je sais de quoi je parle: en 2009, j'ai consacré nombre d'articles à S<i>ur la route</i> et à J<b>ack Kerouac</b>, sur mon blogue siamois<u> Livranaute</u>.</div><div style="color: red; text-align: justify;"><br />
</div><div style="color: red; text-align: justify;">L'histoire commence avec Jack London.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://www.tallandier.com/couvertures/med/978-284734-472-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.tallandier.com/couvertures/med/978-284734-472-1.jpg" width="145" /></a>En 1907, Jack London publie <i>The Road</i>. C'est le récit des aventures et des vagabondages de Jack-le-matelot -un double de l'auteur-, récit inspiré de faits authentiques. En effet, en mai 1893, une «armée industrielle», soit un groupe formé de milliers de chômeurs et de laissés-pour-compte confrontés à une sévère crise économique, marche sur Washington. Commandée par le «général» Kelly, cette «armée» veut forcer le gouvernement à construire des routes à travers le pays. Sans le sou, les chômeurs montent, illégalement, dans des wagons de marchandises; on les nomme les «brûleurs de dur». Parmi ceux-ci, Jack London qui eu l'idée de tenir un journal de bord, un inédit est publié sous le titre <i>Carnet du Trimard </i>(éditions Tallandier, 2007). </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Toutefois, il quitte le groupe de chômeurs peu après pour vagabonder, et mener une vie de «hobo», jusqu'à son arrestation à Niagara Falls, en juin 1884, et son dur séjour dans une prison de Buffalo. S'appuyant sur son carnet de bord, expériences et vagabondages, Jack London, le «brûleur de dur», écrivit The Road treize ans plus tard (1907) -et la traduction française mit cent ans pour nous parvenir, décidément «It's a Long Way to Tipperary...». </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://london.sonoma.edu/Writings/TheRoad/frontpage.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://london.sonoma.edu/Writings/TheRoad/frontpage.gif" width="103" /></a>Jack London venait ainsi d'entrer en littérature et d'opter pour le socialisme. Le vent de liberté, le goût de prendre la route, la sensibilité à la misère et à l'injustice sociale dont est empreint On the Road marqueront les esprits et inspireront la jeunesse revendicatrice, et … Jack Kerouac.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Jack Kerouac</div><div style="text-align: justify;">Cinquante ans après The Road, en 1957 donc, Jack Kerouac publiait On the Road, écrit entre 1948-1956. Ce titre même est un hommage à son prédécesseur, le «Pionnier de la Route». Il adoptera le même prénom, Jack. Son véritable prénom est Jean-Louis; pour sa mère, vers qui il reviendra sans cesse, il est et restera «Ti-Jean». Son patronyme est Kérouac, avec l’accent aigu…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Jack London avait rédigé un carnet de notes qui lui a servi pour The Road; c’est avec ce premier roman qu’il débute sa carrière littéraire, qu’il se découvre écrivain. Une carrière prolifique! Jack Kerouac, quant à lui, avait déjà publié un roman en 1950, The Town and the City -Avant la route- salué par la critique. Sa carrière était donc amorcée, et il savait depuis toujours, pour ainsi dire, qu’il serait un écrivain.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>L’«armée» de chômeurs et de laissés-pour-compte du «général» Kelly , que London rejoignit, réclamait des routes… et du travail.</div><div style="text-align: justify;">Kerouac, lui, errait sur les routes américaines dont la mythique 66 reliant Chicago à Los Angeles se déplaçant en auto-stop, mais aussi montant à bord de wagons de marchandises comme London.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les temps ont changé, mais la jeunesse reste éprise de liberté, et du désir de prendre le large. Inscrits dans la même filière américaine, les deux Jack sont des vagabonds, des marginaux des «tramps», des «bums». Tous deux racontent leur errance, leurs amitiés et rencontres, leurs émotions et réflexions.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/1/13/Jack_Kerouac_-_On_the_Road_book_cover.jpg/150px-Jack_Kerouac_-_On_the_Road_book_cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/1/13/Jack_Kerouac_-_On_the_Road_book_cover.jpg/150px-Jack_Kerouac_-_On_the_Road_book_cover.jpg" width="119" /></a></div>London met en scène Jack-the-Sailor, son double; et Kerouac, Dean Moriary, nul autre que Neal Cassidy, et Sal Paradise, son double. Le contenu de l’un est plutôt «soft», et celui de l’autre est plutôt «hard»-surtout, il va sans dire, le texte original, non épuré. London écrit en slang, dans un style parlé, spontané, familier, alors que Kerouac raconte, romance, dans un tempo jazz, en battant la mesure, dans un style personnel. Ce beat résonnera à l’oreille et au cœur de la génération d’après-guerre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">The Road touchera des millions de lecteurs. C’est une œuvre majeure de la littérature américaine, d’une originalité sans pareille. Elle marquera toute une génération nommée la «Beat Generation». Il inspirera toute une jeunesse qui prendra la route, le livre sous le bras, mais trop tard... l'époque est révolu! </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En bref. À 50 ans d'intervalle, Jack London et Jack Kerouac: tous deux ont pris la route et parcouru les États-Unis d’Amérique, au gré des rencontres et des moyens de déplacement. Deux sans-le-sou avides de découverte. Tous deux, conteurs et personnages de leurs propres aventures, pour ne pas dire de leur «vécu». À l’époque de Jack London, on réclamait des routes, à celle de Jack Kerouac, on roulait sur les routes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Aujourd'hui. La US 66, U.S. Route 66, la Main Street of America, Main Street USA, The Mother Road -la première route transcontinentale goudronnée en Amérique-, n'existe plus ou si peu, ayant été déclassée en 1985. il va sans dire que la célèbre U.S. Route 66 conserve, et conservera, son caractère mythique. D'ailleurs, des groupes multiplient des initiatives pour conserver ce qu'il reste de l'Historic Route 66.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/413SR16MZ0L._SL500_AA300_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/413SR16MZ0L._SL500_AA300_.jpg" width="200" /></a></div>Lire et relire Sur la route de Jack Kerouac, et l'offrir. Mais, dans quelle édition? La plus récente présente la version originale intitulée: «Sur la route: le rouleau original», Gallimard 2010. </div><div style="text-align: justify;">Mais quel rouleau??? C'est une légende... </div><div style="text-align: justify;">«La légende veut que Kerouac se soit dopé à la benzédrine pour écrire Sur la route, qu’il l’ait composé en trois semaines, sur un long rouleau de papier télétype, sans ponctuation. Il s’était mis au clavier, avec du bop à la radio, et il avait craché son texte, plein d’anecdotes prises sur le vif, au mot près. Le sujet : la route avec Dean, son cinglé de pote, le jazz, l’alcool, les filles, la drogue, la liberté…[...]», lu sur France Culture.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour ma part, je vous conseille trois livres:</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://www.franceculture.com/sites/default/files/imagecache/oeuvre_image_liste/oeuvre/images/2008/04/15/938041/kerouac20100424.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://www.franceculture.com/sites/default/files/imagecache/oeuvre_image_liste/oeuvre/images/2008/04/15/938041/kerouac20100424.jpg" /></a>[] Sur le route, de Jack Kerouac. Texte intégral, avec des notes et un dossier, publié chez Folio plus, numéro 31, 540 pages. Vous aimez le «hard»,? Il y en a... Que les protagonistes portent des surnoms, n'y change pas grand chose; ils sont nettement </div><div style="text-align: justify;">identifiés par l'éditeur. C'est un secret de Polichinelle!</div><div style="text-align: justify;"><br />
[] Kerouac par Yves Buin, chez Folio biographies. no 17,354 pages. Une biographie reconnue, fort intéressante et bien écrite.Clin d'oeil à Daniel Caux.«<i>Pour moi ne comptent que ceux qui sont fous de quelque chose, fous de vivre, fous de parler, fous d'être sauvés, ceux qui veulent tout en même temps, ceux qui ne bâillent jamais, qui ne disent pas de banalités, mais brûlent, brûlent, brûlent comme un feu d'artifice.</i> », disait le Jazz Poet. Selon Yves Buin, son biographe, Jack Kerouac a formalisé le souffle jazzé, inspiré du saxophone et le phrasé paroxystique de la « forme sauvage » dans les quelques principes de la prose spontanée. Ecrivain psychiatre, également poète et passionné de jazz, Yves Buin a collaboré à Jazz Hot à la fin des années 60 [...]», lu sur France Culture.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.editiontrois-pistoles.com/nouvelles_images/news_137_58.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="91" src="http://www.editiontrois-pistoles.com/nouvelles_images/news_137_58.jpg" width="200" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
<br />
<a href="http://www.magazine-litteraire.com/content/system/media/kerouac.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.magazine-litteraire.com/content/system/media/kerouac.jpg" width="134" /></a>[] Jack Kérouac, œuvres complètes, tome 10, de Victor-Lévy Beaulieu (VLB), un essai de 194 pages. C'est un beau livre imprimé sur un papier de qualité crème, généreusement illustré. Ce livre est un incontournable pour connaître Jack Kerouac et son oeuvre: indissociables. Incoutournable pour saisir l'origine profonde et la portée de <i>Sur la route</i>, et la place qu'elle occupe dans son œuvre. Incontournable pour comprendre l'univers de Jack Kerouac, dont les livres ne peuvent, à mon avis, se lire à la pièce. «Jack Kerouac par Victor-Lévy Beaulieu... mais aussi Victor-Lévy Beaulieu par Jack Kerouac... Cet essai de reconstitution d'une vie, d'une oeuvre, d'un destin peut être considéré comme un roman au sens qu'aura peut-être ce mot demain.», Claude Mauriac,Le Monde,1973.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<a href="http://www.magazine-litteraire.com/content/system/media/kerouac.jpg"></a></div><div style="text-align: justify;">Offrir des Folio... vous hésitez. Alors choisissez la version originale, accompagnée de l'essai de VLB. Un cadeau que la personne choyée n'oubliera pas de sitôt, pour ne pas dire jamais - car il ne faut jamais dire jamais...</div><div style="text-align: justify;"><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://craphound.com/images/kerouacsotrcover.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://craphound.com/images/kerouacsotrcover.jpg" width="150" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Couverture dessinée par Jack Kerouac</td></tr>
</tbody></table></div><div style="background-color: red; text-align: center;">Allez, je vous embrasse. À bientôt!</div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-24772658198025630082010-12-01T00:05:00.086-05:002010-12-02T13:19:49.016-05:00Ma vie avec ces animaux qui guérissent - Victor-Lévy Beaulieu / Josée Blanchette - Le Devoir / Hugues Albert - Info Dimanche<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.infodimanche.com/upload/editor/vlb%20pochette.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://www.infodimanche.com/upload/editor/vlb%20pochette.jpg" width="151" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Éditions Trois-Pistoles, 2010</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;">Vivement décembre! Avec son cortège de Fêtes et de réjouissances, avec ses amitiés et ses boustifailles, avec ses petits et grands bonheurs. C'est le temps de lire et d'offrir des livres; c'est le temps de prendre du temps... pour vous et les vôtres, parents et amis. Le reste attendra... Vous me voyez venir avec mes sabots de Noël. </div><br />
<div style="text-align: justify;">J'ai lu les livres que je vais vous suggérer, ce sont tous des livres «durables», i.e. des livres à relire. Je vous avoue que je suis devenu allergique aux livres à la mode qui se démodent; aux livres «kleenex» lire-et-oublier, plaisirs éphémères. Aux livres produits de consommation, poussés par un marketing agressif, <i>La carte et le territoire</i> de Michel Houellebecq en est un exemple flagrant.<br />
<br />
Aujourd'hui, en ce premier «beau jour» de décembre 2010, je vous propose <i style="color: red;">Ma vie avec ces animaux qui guérissent</i> de Victor-Lévy Beaulieu. Ces animaux qui guérissent des envies de (trop) boire... qui -si on élargit le propos- guérissent des envies de se décourager, guérissent des plaies qui ne se cicatrisent pas, guérissent du mal de vivre; et, la liste pourrait s'allonger.<br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Un livre thérapeutique? Pas du tout, vous n'y êtes pas. Un livre «Notre-Dame-du-Bon-Conseil»? Non, rien à voir avec les donneurs zé donneuses de leçon. <i>Ma vie avec ces animaux qui guérissent </i> est, tout simplement, le récit d'une tranche de vie d'un écrivain, Victor-Lévy Beaulieu, qui vit dans sa maison, dans son domaine, en compagnonnage avec ses animaux.<br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;"><u>José Blanchette</u> écrit dans Le Devoir: «Je connaissais le VLB polémiste, politicien, écrivain, éditeur et scénariste. J'ai fait connaissance avec Victor-Lévy, le sage-homme qui materne et soigne, accouche ses brebis, prépare des biberons, cuisine du foie de bœuf pour ses chats, fait pousser de la lavande, récolte ses framboises.</div><div style="text-align: justify;">Ici, ni cirque ni voltige; seule la complicité silencieuse entre la vraie nature de l'homme et ses compagnons de fortune prévaut. </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0b5394;"><span style="color: blue;">''Ce qui me passionne chez les bêtes, dit VLB, c'est qu'elles vous forcent à rester curieux. [...] Depuis vingt ans que je vis maintenant au quotidien avec des animaux, dans ma maison, dans ma grange-étable et autour de mes bâtiments, je ne cesse pas d'être étonné par l'esprit de générosité de la nature quand on lui porte respect, qu'on fait corps avec elle plutôt que de vouloir la dominer de l'extérieur», écrit-il dans son dernier livre qui traite de sa passion pour les animaux depuis l'aube de son existence, de leur pouvoir balsamique, de sa victoire sur l'alcoolisme et de ses zoothérapeutes.'</span>'</span>»</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Et plus loin dans l'article, on lit: «On saisit, à la lecture de son récit, à quel point VLB a eu besoin des animaux pour apprivoiser ses propres démons, repousser les muses noires de l'autodestruction:</div><div style="color: blue; text-align: justify;">'<span style="color: blue;">'Si je n'avais pu profiter de mes soirées et de mes nuits à me bercer parmi mes animaux, je ne crois pas que j'aurais pu résister aux sirènes du gros gin ou à celles du whisky écossais. Les animaux constituaient pour moi une belle leçon de choses, ils avaient une conception zen de l'existence: on ne vit jamais que des instants qui sont dans leur chacun un privilège; si on a la santé, le gîte, le boire et le manger, on n'a plus qu'à en jouir, en toute sérénité, sans culpabilité ni remords», écrit encore l'homme de lettres, qui s'est infligé deux cures volontaires en clinique de désintoxication, il y a quinze ans. «Normalement, le séjour était de 3-4 semaines; j'ai décidé d'y rester durant huit. Ils hésitaient même à m'accepter au cas où j'arrête d'écrire. Mais je n'ai jamais écrit quand je buvais'</span>'»</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i><span style="color: red;">Ma vie avec ces animaux qui guérissent</span> </i>est un livre vivant, joyeux, coloré, qui chante la vie, les animaux -les siens portent tous un nom-, les plantes. C'est un livre qui porte la vie, le plaisir de vivre -simplement- et l'espoir de la vie dans son quotidien, et la capacité de vieillir sereinement. À chaque page, on sent le souffle du large, qui nous revivifie.</div><div style="text-align: justify;">Le livre est rempli de très belles photographies, d'anecdotes surprenantes. On y apprend un tas de choses des plus intéressantes. Le livre, plein d'humour,nous donne à lire des récits bien savoureux.</div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_70735_64740/image.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="133" src="http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_70735_64740/image.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo Christian Lamontagne</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><u>Hugues Albert</u>, dans Info Dimanche, écrit: «Si les images de son dernier ouvrage <i>Ma vie avec ces animaux qui guérissent</i> sont très convaincantes, très fortes et aussi très tendres, le texte n’est rien de moins que passionnant et très riche d’enseignement. Il nous ramène à l’essentiel !</div><div style="text-align: justify;">Au sens le plus large, il s’agit d’un éloge bien mérité à tous ces êtres, petits et grands, qui forment le règne animal et dont le comportement, même si on le dit instinctif, est rempli d’un civisme qu’on retrouve à peine dans le genre humain… Le célèbre auteur et dramaturge rend aussi éloge à toute la population animale qui partage sa vie.[...]»</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'auteur de l'article nous livre ce touchant témoignage: «La dame avec laquelle je partageais ce magnifique matin d’août dut attendre une couple d’heures avant de pourvoir me causer. Et quand elle prit possession de l’ouvrage, elle m’envoya paître à son tour quand je voulus lui adresser la parole. VLB l’avait envoûtée avec ses animaux et toutes les expériences et observations qu’il décrit dans son livre. Quand on dit qu’un must est un must, Ma vie avec ces animaux qui guérissent est un must. Voilà !»</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il m'a appris que: « Dans son édition de septembre 2010, le <u>Sélection du Reader’s Digest</u> a choisi <span style="color: red;">Ma vie avec ces animaux qui guérissent </span>de Victor-Lévy Beaulieu pour en faire son Livre du mois, un condensé qui couvre 19 pages avec photographies.»</div><div style="text-align: justify;">Ce qui n'est pas rien!</div><div style="text-align: justify;"></div><br />
<div style="text-align: justify;">Je pourrais vous parler encore et encore de ce beau, et savoureux, livre. Je pourrais vous apporter une foule de critiques, toutes positives, une foule de témoignages et commentaires touchants. Mais... il suffira de conclure en vous disant que ce livre vous fera du bien, et que vous y reviendrai souvent, et longtemps...</div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: center;">Je vous souhaite, beau temps mauvais temps, une bonne journée.</div><div style="text-align: center;">Je vous souhaite un beau mois de décembre 2010.</div><div style="text-align: center;">Que le soleil brille dans votre cœur tous les jours!</div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_70735_64739/image.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="213" src="http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_70735_64739/image.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo Mélanie Beaaulieu</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: center;"><span style="color: blue;">«Quand je suis parmi mes animaux, à les soigner, à en prendre soin, à jouer avec eux, c'est moi que je soigne,</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: blue;">c'est de moi dont je prends soin, c'est avec moi que je joue.</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: blue;"></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: blue;"> J'en oublie le monde tel qu'il est devenu dans l'affreuseté de son quotidien, manquant de sens pour les avoir tous émoussés.»</span>-</div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-5768818153684683742010-10-17T00:05:00.023-04:002010-10-17T00:05:00.511-04:00Dual Core - Le droit au bonheur. David Azelay - Véronique Sauger. Poésie / Mineurs chiliens - Stéphane Laporte<div style="text-align: justify;">Un dimanche de poésie, pour dire... pour dire la vie... En guide de présentation des textes de poésie de ce dimanche de la mi-octobre, je vous invite à lire des extraits de l'article -fort touchant- de <span style="color: red;">Stéphane Laporte</span>, intitulé <span style="color: red;">«Nous sommes tous des mineurs chiliens.» </span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">«... C'est ce qu'il y a de bien avec la vie: il n'y a que la mort qui puisse la battre. La vie est plus forte que tout le reste. Plus forte que la peine, plus forte que la peur, plus forte qu'un trou noir. Ces naufragés de la terre sont coupés du monde depuis plus de deux mois. Pourtant, ils sont encore là. La vie est si fragile et si robuste à la fois. (...) La fusée remonte enfin. Le premier mineur en sort. Vivant et heureux. (...) Cette scène, ce n'est que du bonheur. Le bonheur d'exister. Encore.»</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'auteur nous apprend que sa mère fait sa dialyse quatre fois par jour, dans sa chambre. «Sa mine, c'est sa maison. Elle y est confinée depuis deux ans. Elle se promène entre le salon et la galerie d'en arrière. C'est sa seule liberté. (...) C'est pour ça que le drame des 33 hommes nous a tant touchés. Nous sommes tous des mineurs chiliens. Nous avons tous en nous une mine qui nous enferme. Souvent, c'est la maladie ou un accident qui nous a bouché le ciel. Ça peut être aussi la pauvreté, l'angoisse, l'ennui, une blessure d'enfance, une errance, tous ces tunnels sans lumière.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais si creux qu'on se trouve, on survit. Ce n'est pas facile. C'est long. Ça fait mal. On s'accroche à l'espoir ou au désespoir. Les deux sont solidement ancrés. Parfois, si on est chanceux, une nacelle arrive. Elle nous sort de notre malheur, qui devient chose du passé. (..) Cette libération des mineurs nous a fait du bien à tous. La nacelle des chiliens nous a tous remontés. Nous a tous sortis de nos drames, durant un court moment. L'instant de réalier que le bonheur, ce n'est pas d'êtr au ciel, c'est plutôt, tout simplement, de pouvoir le voir.»<span style="font-size: xx-small;">(1) </span></div><span style="font-size: xx-small;"></span><br />
<br />
<div style="color: red; text-align: center;">Poèmes bellement dits. Défilé d'images superbes. Accompagnement musical.</div><br />
Comme vous le constatez, l'originalité est la marque de notre dimanche en poésie. La vie, le bonheur, l'amour... et deux poèmes.<br />
<br />
<span style="color: red;">[]</span> Dual Core, un fragment poétique de David Azelay et Véronique Sauger, qui anime Les Contes du jour et de la nuit, sur France Musique. <br />
<object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xdhcrk_dual-core-davidaz-veroniquesauger-c_creation?additionalInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xdhcrk_dual-core-davidaz-veroniquesauger-c_creation?additionalInfos=0" width="425" height="344" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br />
<b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xdhcrk_dual-core-davidaz-veroniquesauger-c_creation">Dual core (DavidAz/VéroniqueSauger/Chopin/FranceMusique)</a></b><br />
<i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/VSAUGER">VSAUGER</a>. </i><br />
<br />
<span style="color: red;">[]</span> Le droit au bonheur, un poème de David Azulay, dit par Véronique Sauger.<br />
<object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcrkzp_le-droit-au-bonheur-davidaz-veroniq_creation?additionalInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcrkzp_le-droit-au-bonheur-davidaz-veroniq_creation?additionalInfos=0" width="425" height="344" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br />
<b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xcrkzp_le-droit-au-bonheur-davidaz-veroniq_creation">Le droit au bonheur (DavidAz/VéroniqueSauger/FranceMusique)</a></b><br />
<i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/VSAUGER">VSAUGER</a>.</i><br />
<div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="color: red;">J'espère que ces deux poèmes vous ont ravis, et vous ont procuré un moment de bonheur!</span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="color: red;">Je vous souhaite un beau dimanche! À bientôt...</span></div>___<br />
<div style="text-align: justify;">Stéphane Laporte est chroniqueur au journal La Presse de Montréal. Son article est daté de samedi, le 16 octobre 2010; pour le lire au complet, sur Cyberpresse, cliquez<a href="http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/stephane-laporte/201010/16/01-4333193-nous-sommes-tous-des-mineurs-chiliens.php" style="color: #6aa84f;"> <b>ici</b></a><b><span style="color: #6aa84f;">.</span></b></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-1192024714254450232010-09-19T00:05:00.040-04:002010-09-19T00:05:00.630-04:00Que la vie en vaut la peine - C'est une chose étrange à la fin que le monde - Aragon. Poésie<div style="text-align: justify;">Pour un dimanche en beauté, lisons de la poésie! Avec un titre fait pour nous requinquer: <span style="color: red;">Que la vie en vaut la peine</span>, de Louis Aragon. Poème dont la connaissance confondra ceux et celles qui se sont moqués de Jean d'Ormesson. Pensez donc un titre pareil... <i>C'est une chose étrange à la fin que le monde</i>. Ah ben dis donc... Pardonnez, lecteurs et lectrices, à ceux qui ne savaient pas... et qui se voient moqués à leur tour. Rien de bien malin, il faut bien le dire. M'enfin... </div><br />
<div style="text-align: justify;">Comme je vous le mentionnais, dans mon dernier <a href="http://litteranaute.blogspot.com/" style="color: lime;">blogue</a>, le titre du récent livre de Jean d’Ormesson <i>C'est une chose étrange à la fin que le monde</i><span style="font-size: x-small;">(1)</span> vient non pas d'un poème d'Aragon, mais du <u>deuxième chant </u><i style="color: red;">Que la vie en vaut la peine </i><span style="color: red;"><span style="color: black;">de ce <u>poème</u></span></span><u> intitulé</u> <i style="color: red;">Les Yeux et la mémoire</i>, qui comprend 15 chants.</div><br />
<div style="text-align: justify;">«À côté de passages d'une poésie saisissante, l'ouvrage contient des séquences qui comptent parmi les textes les plus ouvertement communistes écrits par Aragon sous forme de poème, empreints d'un enthousiasme crédule susceptible de provoquer le hochement de tête du lecteur d'aujourd'hui.» <span style="font-size: x-small;">(2)</span></div><div style="text-align: justify;">Ici, pas de politique, de la poésie.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Afin de situer le chant (chant II) en rapport avec le titre –et la réflexion- de Jean d’Ormesson, voici l’ensemble des titres des quinze chants:</div><br />
<u>Le poème</u>: <span style="color: red;">Les yeux et la mémoire</span>, Louis Aragon, 1954<br />
<br />
Chant I : Il n'y aura pas de jugement dernier <br />
<b>Chant II : Que la vie en vaut la peine</b><br />
Chant III : Les vêpres interrompues <br />
Chant IV : Je plaide pour les rues et les bois d'aujourd'hui<br />
Chant V : Nocturne des frères divisés <br />
Chant VI : L'enfer <br />
Chant VII : Le peuple<br />
Chant VIII : On vient de loin <br />
Chant IX : Comment l'eau devint claire <br />
Chant X : Sacre de l'avenir <br />
Chant XI : Le 19 juin 1954 <br />
Chant XII : L'enfant<br />
Chant XIII : L'ombre et le mulet <br />
Chant XIV : Pareils à ceux qui s'aiment <br />
Chant XV : Chant de la paix<br />
<br />
À présent, lisons ensemble le chant II, à la fin duquel je vous réserve une belle surprise.<br />
<br />
<u>Chant II</u> : <span style="color: red;">Que la vie en vaut la peine</span><br />
<br />
C'est une chose étrange à la fin que le monde <br />
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit <br />
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie<br />
La nuit immense et noire aux déchirures blondes.<br />
<br />
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit<br />
D'autres viennent. Ils ont le cœur que j'ai moi-même<br />
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime <br />
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix. <br />
<br />
D'autres qui referont comme moi le voyage <br />
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré<br />
Qui se retourneront pour leur nom murmuré <br />
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages.<br />
<br />
II y aura toujours un couple frémissant <br />
Pour qui ce matin-là sera l'aube première <br />
II y aura toujours l'eau le vent la lumière<br />
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant.<br />
<br />
C'est une chose au fond, que je ne puis comprendre <br />
Cette peur de mourir que les gens ont en eux <br />
Comme si ce n'était pas assez merveilleux <br />
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre. <br />
<br />
Oui je sais cela peut sembler court un moment <br />
Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine <br />
Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine<br />
Et la mer à nos soifs n'est qu'un commencement.<br />
<br />
Mais pourtant malgré tout malgré les temps farouches <br />
Le sac lourd à l'échine et le cœur dévasté <br />
Cet impossible choix d'être et d'avoir été <br />
Et la douleur qui laisse une ride à la bouche. <br />
<br />
Malgré la guerre et l'injustice et l'insomnie <br />
Où l'on porte rongeant votre cœur ce renard<br />
L'amertume et Dieu sait si je l'ai pour ma part <br />
Porté comme un enfant volé toute ma vie. <br />
<br />
Malgré la méchanceté des gens et les rires <br />
Quand on trébuche et les monstrueuses raisons <br />
Qu'on vous oppose pour vous faire une prison <br />
De ce qu'on aime et de ce qu'on croit un martyre. <br />
<br />
Malgré les jours maudits qui sont des puits sans fond<br />
Malgré ces nuits sans fin à regarder la haine <br />
Malgré les ennemis les compagnons de chaînes <br />
Mon Dieu mon Dieu qui ne savent pas ce qu'ils font. <br />
<br />
Malgré l'âge et lorsque, soudain le cœur vous flanche <br />
L'entourage prêt à tout croire à donner tort <br />
Indifférent à cette chose qui vous mord<br />
Simple histoire de prendre sur vous sa revanche.<br />
<br />
La cruauté générale et les saloperies <br />
Qu'on vous jette on ne sait trop qui faisant école <br />
Malgré ce qu'on a pensé souffert les idées folles<br />
Sans pouvoir soulager d'une injure ou d'un cri. <br />
<br />
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures <br />
Les séparations les deuils les camouflets<br />
Et tout ce qu'on voulait pourtant ce qu'on voulait <br />
De toute sa croyance imbécile à l'azur. <br />
<br />
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle <br />
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici <br />
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci <br />
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://graphics.musicme.com/jpg343/u9782350340272.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="200" src="http://graphics.musicme.com/jpg343/u9782350340272.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="200" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Believe / Epm, 2008<br />
<br />
</td></tr>
</tbody></table><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">À présent, je vous propose d'écouter le même chant, mais lu, cette fois, par nul autre que Aragon lui-même... </div><div style="text-align: center;">«[...] N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que <span style="color: red;">merci </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: red;">Je dirai malgré tout que cette vie fut belle</span>.»</div>Émouvant!<br />
<br />
Telle est la surprise -du moins j'espère que c'en est une, que je vous réservais.<br />
<br />
Cliquez<b><span style="color: #6aa84f;"> </span><span style="color: #6aa84f;"></span><a href="http://www.musicme.com/#/Louis-Aragon/albums/Amours,-Les-Yeux-Et-La-Memoire-9782350340272.html?play=01_09" style="color: #6aa84f;">ici</a></b> pour écouter cette lecture unique. (Vous y trouverez des extraits de 14 titres, en écoute gratuite ou en téléchargement)<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: red;">Bon dimanche! Merci de me lire!</span></div><div style="text-align: left;"><br />
<br />
<b><span style="color: red;">La lecture:</span></b> <i>Que la vie en vaut la peine,</i> Louis Aragon, 1954<br />
___</div><div style="text-align: left;"><span style="color: red;">[]</span> <span style="font-size: x-small;">(1)</span> <i>C’est une chose étrange à la fin que le monde</i>, Jean d'Ormesson, Robert Laffont, 2010, 318 pages.</div><span style="color: red;">[]</span> <span style="font-size: x-small;">(2)</span> Source de la citation,<i><span style="color: lime;"> </span><a href="http://www.uni-muenster.de/LouisAragon/werk/mittel/ym_f.htm" style="color: lime;">ici</a></i>. De plus, vous trouverez, à cette adresse, un texte des plus complets, et des plus intéressants, sur le poème d'Aragon Les yeux et la mémoire.<br />
<span style="color: red;">[] </span>Pour des heures d'écoute, Camus, Mozart, Brel, Elvis Presley, Céline Dion, etc., visitez le site <a href="http://www.musicme.com/"> <span style="color: lime;">http://www.musicme.com.</span></a><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-52476812437784603182010-09-12T00:05:00.013-04:002010-09-18T23:05:18.315-04:00C'est une chose étrange à la fin que le monde - Jean d'Ormesson / Critiques - Extraits<div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieP0KV6gat4nmvafa6Wgyyn4f58uBWNSdDBdWAlBiO2egjLzxU1SRQp1OZe-QUeblkgw_jruGVukzIfKZ7tla4843tK1aqvkx5C6tlg5XDeAokNSrmO0w0EKm5zClWg27mxUdTdpXPFWs/s1600/Jean+d%27Ormesson.+C%27est+une+chose+%C3%A9trange+%C3%A0+la+fin+que+le+monde.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieP0KV6gat4nmvafa6Wgyyn4f58uBWNSdDBdWAlBiO2egjLzxU1SRQp1OZe-QUeblkgw_jruGVukzIfKZ7tla4843tK1aqvkx5C6tlg5XDeAokNSrmO0w0EKm5zClWg27mxUdTdpXPFWs/s200/Jean+d%27Ormesson.+C%27est+une+chose+%C3%A9trange+%C3%A0+la+fin+que+le+monde.png" width="135" /></a>Il y a quelques années, <span style="color: red;">Jean d’Ormesson </span>a publié <i>Une autre histoire de la littérature française</i><span style="font-size: x-small;">(1)</span>. Cette fois-ci, il présente <i>une autre histoire de la philosophie</i>, pour ainsi dire: <span style="color: red;">C’est une chose étrange à la fin que le monde</span> (Robert Laffont, 2010). Dès maintenant, tirons un point au clair. Ce livre n’est pas un roman bien qu’il en porte l’étiquette, ce n’est pas non plus un essai. C’est, en fait, un livre de réflexions dans lequel l’auteur reprend les grandes, et sempiternelles, questions aux impossibles réponses: D’où venons-nous? Où allons-nous? Que faisons-nous sur cette terre? Dieu existe-t-il?, etc. L’auteur convoque des mathématiciens, des philosophes, des scientifiques, des écrivains… </div><br />
<div style="text-align: justify;">Soit dit en passant … c’est une chose étrange à la fin que ce titre. Il faut le lire à l’oreille… avec des intonations «de conversation». Ce n’est pas un titre parlant, mais un titre parlé. Amusons-nous, un petit moment, un peu aux dépens de l’auteur, fin causeur, un brin malicieux, qui entend à rire et s’en tirerait avec une pirouette pleine d’esprit. </div><br />
<div style="text-align: justify;">« (…) Voulez-vous que je vous pitche le prochain Jean d'Ormesson? Dont le titre, au passage, est si merveilleusement d'Ormessonnant (et trébuchant). «C'est une chose étrange à la fin que le monde». Voyez, nous sommes dans les sujets graves, mais traités avec de l'esprit. Je me demande comment ce titre, pour exprimer un aussi grand détachement des aléas du quotidien, a pu lui venir à l'esprit. En payant le jardinier, peut-être. Je vois la scène pour vous. Le brave homme arrive en bas du perron. Il fait soleil, et doublement: l'astre et l'écrivain, tous les deux, lui font face, et ils se tiennent, l'un et l'autre, quoiqu'un peu distants kilométriquement, à la même hauteur. C'est peut-être à ce moment que Jean, seigneurial comme il se doit, a vu passer, telle une biche à l'orée du sous-bois, le titre dans sa tête. (…)» Didier Jacob<span style="font-size: x-small;">(2)</span></div><br />
<div style="text-align: justify;">Sérieusement, Jean d’Ormesson tire le titre de son livre d’un poème d’<span style="color: red;">Aragon</span>, intitulé <i>Que la vie en vaut la peine</i>; plus spécifiquement du premier de ce poème : <span style="color: red;">C'est une chose étrange à la fin que le monde</span>. Eh bien! Le seigneur Jean n’a pas vu passer le titre dans sa tête, telle une biche à l’orée du sous-bois, mais comme un vers luisant de Louis d’Aragon. Voilà l'arroseur arrosé!. Qui est doté d'un bon sens de l'humour, lui aussi, d'un esprit fin et d'une plume alerte.</div><br />
<div style="color: black; text-align: center;"><b>Quatrième de couverture</b></div><div style="text-align: justify;">Qu’est-ce que la vie et d’où vient-elle? Comment fonctionne l’univers? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s’efforcent de répondre à ces questions. L’histoire s’est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l’âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l’ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants? Est-il permis d’espérer quoi que ce soit au-delà de la mort? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d’Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l’univers et des hommes.</div><br />
<div style="text-align: justify;"><u>Avec les mots les plus simples</u>… L’auteur en convient largement. Il dit sur <span style="color: red;">Le Journal sonore des livres,</span> que son livre est une espèce de réflexion sur le monde où nous vivons et un tableau romanesque de l’univers. C’est un livre qui pose des questions difficiles avec la plus grande simplicité. Je crois, dit-il, qu’un enfant de dix ans pourrait très bien le lire. Ah oui! Le contenu du livre est à la portée d’un enfant de dix ans… Il y a de quoi être perplexe… Je crois plutôt qu’à force de vouloir «faire simple», on finit par tomber dans le simplisme.<span style="font-size: x-small;">(3)</span></div><br />
<div style="text-align: center;"><b>Quelques critiques du livre </b></div><div style="text-align: justify;">Tous les critiques littéraires s’entendent pour dire que <span style="color: red;">C’est une chose étrange à la fin que le monde</span> est un bon livre, un livre intéressant; une lecture agréable, «facile» -un adolescent… pourrait le lire avec intérêt, du moins en partie. Chacun à sa manière émet une opinion favorable. Dans la revue de presse, on peut relever les noms de <span style="color: red;">Tristan Savin</span><span style="font-size: x-small;">(4)</span><span style="color: #6aa84f;">,</span> <span style="color: black;">Franz-Olivier Giesber</span><span style="color: red;">t</span><span style="color: #93c47d;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;">(5)</span></span>,</span> Dans <span style="color: red;">Le Figaro</span>, on souligne que : «Jean d'Ormesson confesse qu'il a écrit ce livre pour tenter «d'inverser le mouvement et de donner ses chances à Dieu dont il est aussi impossible de prouver l'existence que la non-existence». Pour ma part, j’ai choisi les trois critiques qui me semblent les plus perspicaces. Celle de Julien Blanc-Gras, celle de Roger-Pol Droit et celle de Trinh Xuan Thuan qui donnent le la dans un ton juste.</div><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: red;">C'est une chose étrange à la fin que le monde, par Julien Blanc-Gras</span></div><div style="text-align: justify;">Après son « autre histoire de la littérature française », Jean d’Ormesson nous propose son autre histoire de la philosophie, rapide parcours à travers les âges de la pensée. « D’où venons-nous ? », « Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? » : l’académicien s’empare des questions éternelles et nous promène chez Platon, Saint Augustin, Kant, Nietzsche et les autres, avec quelques détours par Homère, Darwin et la Bible. Il convoque la science (Newton, Einstein, Planck et tutti quanta) qui éclaire la philosophie, part du big bang pour nous entraîner sur les rives de l’infini et de l’inaccessible. De telle sorte qu’on se sent parfois plus chez Hubert Reeves que chez Chateaubriand.</div><br />
<div style="text-align: justify;">On se laisse guider par notre papy littéraire national. Un peu radoteur, mais bienveillant et malicieux. Il s’agit moins d’une somme philosophique que d’une balade érudite, parfois un peu fourre-tout, mêlant souvenirs personnels et digressions historiques. D’Ormesson slalome avec l’idée de Dieu, rode autour de la mort, médite longuement sur le mystère du temps. Il choisit la posture de l’émerveillement, s’extasie sur le miracle des petites choses simples et infiniment complexes, comme la lumière, la vie ou la pensée, accrochant, parfois, quelques éclats poétiques à son tableau d’écriture. On reste charmé par le regard amoureux porté sur le monde. Revigoré par l’optimisme d’un homme qui, au soir de son existence, écrit : «J’ai eu de la chance. Je suis né». <span style="color: red;">Julien Blanc-Gras</span><span style="font-size: x-small;">(6) </span></div><br />
<br />
<div style="color: red; text-align: center;">La banalité du miracle, par Roger Pol Droit (extrait de l’article)</div><div style="text-align: justify;">Prenez des questions. Choisissez-les simples, compréhensibles par tous, mais impossibles à résoudre. Par exemple : le monde a-t-il un sens? Dieu existe-t-il? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? Laissez de côté l'air grave. Évitez comme la peste concepts et références. Faites comme si, un matin, tout ça vous tombait dessus. Découpez ces grandes interrogations en fines lamelles, nappez d'une couche d'histoire universelle, saupoudrez d'un rien de Platon, de Hegel, de Darwin, ajoutez un zeste de Heidegger, un soupçon de Max Planck. Intitulez le tout "roman" et prenez l'air ingénu. Vous croirez tenir la recette de Jean d'Ormesson. La vôtre sera ratée. Parce qu'il joue, lui, pour de vrai. Assez rusé pour être réellement candide. Assez factice pour sonner juste. Suffisamment hâbleur pour émouvoir. Du coup, même dans son rôle d'énergumène officiel, il finit par charmer [...]. <span style="color: red;">Roger-Pol Droit</span><span style="font-size: x-small;"><span style="color: red;">(</span>7).</span></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: red;">Dieu, sa vie, son œuvre, par Trinh Xuan Thuan (extrait de l'article)</span></div><div style="text-align: justify;">Nous pensons aujourd'hui qu'il y a quelque 13,7 milliards d'années, une déflagration fulgurante, le big bang, a donné naissance à l'Univers, à l'espace et au temps. S'est ensuite poursuivie une incessante ascension vers la complexité. À partir du vide microscopique initial s'est tissée une immense tapisserie cosmique. Des centaines de milliards de galaxies, peuplées chacune de centaines de milliards d'étoiles, composent un fantastique ballet. Perdue dans un petit coin de notre galaxie, la Voie lactée, une étoile appelée Soleil, dispense généreusement sa chaleur aux huit planètes qui l'entourent. Sur l'une d'entre elles, la Terre, il a permis d'éveiller et d'entretenir la vie. L'homme, fait de poussière d'étoiles, est apparu, capable de s'interroger sur l'univers qui l'a engendré.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Tous ces événements et péripéties, tout ce «roman» fabuleux de l'Univers et des hommes, Jean d'Ormesson nous les raconte dans son nouvel ouvrage, à mi-chemin entre le récit et l'essai, de manière érudite et malicieuse, dans un style élégant et toujours inimitable. Comme à l'habitude de l'auteur, l'ouvrage échappe aux conventions du ¬genre romanesque. L'intrigue du «roman», ce que l'auteur appelle «le fil du labyrinthe» - en référence peut-être aux nombreuses impasses, aux maints cul-de-sac et aux multiples va-et-vient de la science - est ici l'histoire de l'Univers: le big bang et après (le premier chapitre s'intitule «Que la lumière soit !»). De l'astrophysique à la neurobiologie, de la physique à la chimie, en passant par l'anthropologie, la primatologie et la géologie, toutes les sciences concourent sans relâche à élaborer et à affiner cette grande fresque historique de 13,7 milliards d'années, toujours magnifique et sans cesse envoûtante. Quant aux personnages, en plus d'un casting de support de haute volée - Platon, Aristote, Kepler, Galilée, Newton, Laplace, Darwin, Einstein et tous les autres scientifiques qui ont contribué à élaborer cette fabuleuse épopée cosmique, - deux tiennent les rôles principaux : le premier est Dieu en personne, surnommé «le Vieux [...]». <span style="color: red;">Trinh Xuan Thuan</span><span style="font-size: x-small;">(8)</span></div><br />
<br />
<div style="color: black; text-align: center;"><b>Extraits: C'est une chose étrange à la fin que le monde</b></div><div style="color: red;"><u>Extrait lu par Jean d’Ormesson:</u></div><div style="text-align: justify;">Cessez de courir, arrêtez-vous un instant, prenez deux minutes pour réfléchir un peu et répondre à une question parmi beaucoup d’autres. Croyez-vous que la vie, la pensée, le langage et l’écriture étaient nécessaires de toute éternité ou pensez-vous, au contraire, que la vie, la pensée, le langage et l’écriture auraient pu ne pas apparaître et ne jamais exister?</div><br />
<u style="color: red;">Extraits tirés du livre</u><span style="font-size: x-small;">(9) </span><br />
<br />
Prologue - le fil du labyrinthe<br />
<div style="text-align: justify;">Un beau matin de juillet, sous un soleil qui tapait fort, je me suis demandé d’où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette terre. p.9</div><br />
le rêve du Vieux (p10) <br />
le fil du labyrinthe<br />
<div style="text-align: justify;">D’où nous venons? De très loin. Derrière moi, il y avait les fleuves de sperme et de sang, des montagnes de cadavres, un rêve collectif et étrange qui traînait sous des crânes, dans des descriptions sur des pierres ou du marbre, dans des livres, depuis peu dans des machines –et que nous appelons le passé, Et des torrents, des déserts, es océans d’oubli. (p.11)</div><br />
Le rêve du Vieux<br />
Il n’y avait rien (p.12)<br />
<br />
le fil du labyrinthe <br />
<div style="text-align: justify;">«Où nous allons ? Qui le sait ? Devant moi, il y avait... qu'y avait-il ? Autre chose. Autre chose qui n'existait pas encore et que nous appelons l'avenir. Quelque chose de différent, et même de très différent - et pourtant de semblable. Autre chose, mais la même chose. Et la mort.» (p.13)</div><br />
<br />
le rêve du Vieux<br />
Il n’y avait ni espace ni temps. Il y avait autre<br />
chose. Il n’y avait rien. Et le rien était tout. (p.16)<br />
<br />
le fil du labyrinthe<br />
<div style="text-align: justify;">La vie est très gaie. Elle est brève, mais longue. Il lui arrive d’être enchanteresse. Nous détestons la quitter. Elle est une vallé de larmes –et une vallée de roses. <i>In hac lacrimarum valle</i>. <i>In hac valle rosarum</i>.</div><div style="text-align: justify;">J’ai beaucoup ri. Le monde m’amuse. J’aime les mots, l’ironie, le ski au printemps, le courage, les côtes couvertes d’oliviers et de plus qui descendent vers la mer, l’admiration, l’insolence, les bistrots dans les îles, les contradictions de l’existence, travailler et ne rien faire, la vitesse et l’espérance, les films de Lubisch et de Cukor, Gary Grant, Gene Tierney, Sigourey Weaver et Keira Knightley. J’ai eu de la chance. Je sus né. Je ne m’en plains pas. Je mourrai, naturellement. En attendant, je vis.</div><div style="text-align: justify;">Les imbéciles pullulent, les raseurs exagèrent et il arrive à de pauvres types, à une poignée d’égoïstes –j’appelle égoïstes ceux qui ne pensent pas à moi- de se glisser parmi eux. Mais beaucoup de personnes m’ont bien plu. J’en ai aimé quelques-unes et, même quand elles ne m’aimaient pas, ou pas asez à mon goût, c’était assez délicieux. Je n’ai pas pleuré sur la vie. J’étais content d’être là. (p.17, p.18)</div><br />
le rêve du vieux<br />
Il n’y avait rien. Mais le tout était déjà dans le rien. <br />
Et le temps et l’histoire étaient déjà cachés sous l’éternel. (p.19)<br />
<br />
Je vous souhaite un bon dimanche!<br />
<br />
Le livre: <span style="color: red;">C’est une chose étrange à la fin que le monde</span>, Jean d'Ormesson, Robert Laffont, 2010, 318 pages.<br />
___<br />
<span style="color: red;">[]</span> (1)Jean d'Ormesson, <i>Une autre histoire de la littérature française, </i>Tome 1 et Tome 2, 1997 et 1998, Éditions NIL (Robert Laffont)<i><br />
</i><br />
<span style="color: red;">[]</span> (2) Didier Jacob, <i>Goncourt: C'est Houllebeccq qui l'aura cette année</i>, BibliObs, 06/06/2010. L'article est<a href="http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/06/09/goncourt-c-est-houellebecq-qui-l-aura-cette-annee.html"> <b><span style="color: #6aa84f;">ici</span></b></a><b>.</b><br />
<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: red;">[] Oups! </span></b>Hein! Houellebecq? Tiens donc... Ma critique est presque prête, je vous la livre dans un prochain blogue. D'ici là, cachez vos lunettes! </div><span style="color: red;">[]</span> (3) Écoutez Jean d'Ormesson, sur <span style="color: red;"><i><span style="color: black;">Le Journal sonore des livres</span></i>,<span style="color: black;"> sur le site Le choix des libraires, en cliquant<a href="http://lechoixdeslibraires.com/livre-92328-c-est-une-chose-etrange-a-la-fin-que-le-monde.htm"> <b><span style="color: #6aa84f;">ici</span></b>.</a></span></span><br />
<span style="color: red;">[]</span> (4) Tristan Savin, Le monde étrange de Jean d'Ormesson, L'Express, 27/08/2010. Pour lire l'article au complet, cliquez <b><a href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/c-est-une-chose-etrange-a-la-fin-que-le-monde_915112.html" style="color: #6aa84f;">ici</a></b>.<br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">[] </span>(5) Franz-Olivier Giesbert, <i>"C'est une chose étrange à la fin que le monde": Jean d'Ormesson l'homme qui "doute en Dieu"</i>, Le Point, 26/09/2010. Pour lire l'article au complet, cliquez <b><a href="http://www.lepoint.fr/culture/c-est-une-chose-etrange-a-la-fin-que-le-monde-jean-d-ormesson-l-homme-qui-doute-en-dieu-26-08-2010-1228995_3.php" style="color: #6aa84f;">ici</a><span style="color: #6aa84f;">.</span></b></div><div style="color: black;"><span style="color: red;">[]</span> (6) Julien Blanc-Gras, <i>C'est une chose étrange à la fin que le monde</i>, <b><span style="color: #6aa84f;">evene.fr </span> </b></div><span style="color: red;">[]</span> (7) Roger-Pol Droit, <i>Banalité du miracle</i>, Le Monde des livres, 26/08/2010. Pour lire l'article au complet, cliquez<a href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/08/26/banalite-du-miracle_1402867_3260.html"> <b><span style="color: #6aa84f;">ici</span></b></a>.<br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">[]</span> (8) Trinh Xuan Thuan, éminent scientifique, décrypte le fabuleux récit des origines du monde par Jean d'Ormesson, <i>Dieu, sa vie, son œuvre</i>, Le Figaro, 03/09/2010. Pour lire l'article au complet, cliquez<b><span style="color: #6aa84f;"> </span><a href="http://www.lefigaro.fr/livres/2010/09/02/03005-20100902ARTFIG00507-dieu-sa-vie-son-339uvre.php" style="color: #6aa84f;">ici</a></b>.</div><span style="color: red;">[]</span> <span style="font-size: x-small;">(9)</span> Pour feuilleter le livre, Robert Laffont (c), cliquez<a href="http://widget.yodawork.com/book/viewer2.aspx?largeur=940&hauteur=779&ean13=9782221117026&bookshop=robert_laffont&page=0&wid=028c37298b2344d7a31137fce8e48b08"> <b><span style="color: #6aa84f;">ici</span></b></a>.<div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
src="http://www.ToutLeMondeEnBlogue.com/tag.aspx?id=6691">
</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-88574985647389724112010-08-29T00:05:00.005-04:002010-08-29T00:05:00.654-04:00La formule flirt - Anne Portugal / Version Live - Sigolène Prébois / Extraits. Poésie.<div style="text-align: justify;">Parmi les nouvelles parutions aux Éditions P.O.L., j'ai choisi 4 poètes. À la suite de <i>Les temps traversés</i> de <span style="color: #cc0000;">Michelle Grangaud</span>, et de <i>Météo des plages</i> de <span style="color: #cc0000;">Christian Prigent</span> (<b><a href="http://litteranaute.blogspot.com/2010/08/les-temps-traverses-michelle-grangaud.html" style="color: #6aa84f;">blogue du 23 août 2010</a></b>), je vous présente le recueil des deux autres poètes, soit <i>La formule flirt</i>, d'<span style="color: #cc0000;">Anne Portugal</span>; et, <i>Version Live</i>, de <span style="color: #cc0000;">Sigolène Prébois</span>. On poursuit la notion de couple, mais, rappelez-vous, au sens premier du terme donné par <i>Le Petit Rober</i>t: couple vient de <i>cople </i>(1190), qui vient du latin <i>copula</i>, signifiant «<i>lien, liaison</i>». </div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;">[]</span> Pour <span style="color: #cc0000;">Anne Portugal,</span> les couples sont des textes qui vont deux par deux. Un face-à-face, une page paire et une page impaire, que j'ai essayé de rendre au mieux dans ce blogue. On comprend que le but visé ici est de donner un <u>aperçu du recueil </u>et, de là, vous inviter à le lire au complet dans sa présentation originale. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;">[] </span>Sans le dire explicitement, <span style="color: #cc0000;">Sigolène Prébois</span> aborde le couple dont le lien est le plus intime qui soit: mère-enfant. Plus justement, la rupture définitive de ce lien: la mort d'une mère. Sans épanchement excessif, sans «miaulerie», le texte, bien au contraire, est simple et sincère -un texte nu, sans artifice. Les <span style="color: #cc0000;">croquis naïfs de Catherine Lévy</span>, qui accompagnent les courts paragraphes, sont là pour alléger la souffrance, la rendre supportable.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Vous serez, peut-être... désarçonnés par les croquis. Alors, relisez le texte avec votre cœur d'enfant... et rappelez-vous de visites au salon mortuaire ou revoyez des films qui en présentent. Vous trouverez:</div><div style="text-align: justify;">« Des situations cocasses, des blagues vaseuses pour détendre l’atmosphère et la douleur exaspérante des pleureurs échaudés», écrit Thomas Flamerion. </div><div style="text-align: justify;">Dans sa critique du recueil, Thomas Flamerion en livre une analyse fort et juste. Plutôt que de paraphraser son texte, je vous donne à lire sa critique du recueil: c'est une perle rare (je parle de sa critique... naturellement).</div><br />
<br />
<div style="color: #cc0000; text-align: center;">Anne Portugal LA FORMULE FLIRT, P.O.L., 96 pages</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce nouveau recueil d'Anne Portugal évoque le tremblé des choses, il est <u>construit à partir de textes qui vont deux par deux, se font face à face.</u> Différents ils portent le même titre et se croisent en se frôlant, un peu à la manière de Jane et de Tarzan qui chacun sur sa liane va de son côté mais ils s'approchent de si près cependant, s'effleurent, cela s'appelle le flirt. On pourrait dire qu'il s'agit de ne jamais conclure, de ne jamais figer, de ne jamais entrer dans la chronologie dramatique: rien ne commence, rien ne peut s'arrêter. Tout est en suspens, fugitif, évanescent: on peut appeler ça la poésie, une certaine formule flirt de la poésie, cela pourrait être l'amour.</div><br />
<b>Voici des extraits de La formule flirt, d'Anne Portugal</b> <br />
<br />
<i>on aimait à se rendre et peu situés connaître</i><br />
<i>qu’on était des naïfs</i><br />
<i>que des bouquets juxtaposés</i><br />
<i>que chacun avait son truc social</i><br />
<i>minimum tendre</i><br />
<i>de la fancy surprise nous disions</i><br />
<i>corps secret</i><br />
<i>des liaisons du courant</i><br />
<i>nous disions</i><br />
<i>justement ligne</i><br />
<i>ainsi de l’ordre à un autre</i><br />
<br />
L’exercice simple à son fiancé<br />
à son nouvel l’appartement des terres<br />
peut pas sonner le triomphe lys blancs<br />
où le ranger l’adresse égare<br />
tout corps voisin du sien <br />
p.8<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis] </div><div style="text-align: center;">avoir vu sa créature à l’intérieur</div><div style="text-align: center;">d’un format elle était on la refait</div><div style="text-align: center;">à la sphère plus qu’à la première</div><div style="text-align: center;">dans les fils et qu’il est né dedans</div><div style="text-align: center;">tenue de tout à l’heure.</div><div style="text-align: center;">p.9</div><br />
Cher seul décor il faut qu’il soit petit<br />
s’adapte à l’opacité la modèle l’ombre<br />
avec des traits délai sens<br />
à un proche je t’aime saisir dans<br />
un léger sang d’insecte sur épingle<br />
p.10<br />
<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis]</div><div style="text-align: center;">réduit bonus de l’édifice l’aiguille</div><div style="text-align: center;">oh voilà qu’elle se trouve si concurrente de</div><div style="text-align: center;">des ailes au choix elle va circuler autour</div><div style="text-align: center;">jette des clous bang dans le décor</div><div style="text-align: center;">est proposée est affûtée d’alfa précision.</div><div style="text-align: center;">p.11</div><br />
Cette ouverture est traitée d’origine<br />
jetée sur la grand-route section<br />
la poussière aux méchants halte bon capitaine<br />
simple consolidation des rambardes<br />
dextérité pour l’attente de la fée aussi bas<br />
que vous et elle dans quelle mesure elle brode<br />
p.12<br />
<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis]</div><div style="text-align: center;">surface docile se changer d’où elle part</div><div style="text-align: center;">son vieux jour suspecté tout d’argent</div><div style="text-align: center;">que parc exclut que dans le défilé</div><div style="text-align: center;">rarement les retrouve panorama les amis</div><div style="text-align: center;">une foule de gens votre point à ce corps de boutons</div><div style="text-align: center;">livraison d’illustrés l’indiffère et décore les allées.</div><div style="text-align: center;">p.13</div><br />
<br />
Tout son matin se réfugie tréma<br />
son caractère réduit dès qu’il s’agit de permanence<br />
le choix naturellement des ifs sa valeur exiguë<br />
pour une composition graphique la rêve<br />
avec des foules régent d’imitation<br />
p.14<br />
<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis]</div><div style="text-align: center;">avant propos avant la naissance où il est</div><div style="text-align: center;">avant lui l’a écrit en pensant à l’autre d’orléans</div><div style="text-align: center;">tous les frais du voyage des glaçons et la liste est close</div><div style="text-align: center;">pour qui veut être kidnappé nous sommes spécialistes</div><div style="text-align: center;">ou affirmons que l’on est disposé.</div><div style="text-align: center;">p.15</div><br />
<br />
Toi brother pour gagner la ville des roses initiales<br />
à ton nom mets des lèvres à la belle meunière<br />
indication de toi simplement conditionnelle<br />
ne pouvant concentrer un tel rôle négocie<br />
opium motion processus inconscient dossier<br />
régisseur et le matériel serait le plus joli<br />
p.16<br />
<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis]</div><div style="text-align: center;">passait dans les veines porsche pressa le cou</div><div style="text-align: center;">s’améliora vit ce soleil jusqu’à poser devant</div><div style="text-align: center;">épuisée rouge volume refondation conversa</div><div style="text-align: center;">pensa un peu que tout est résidence au lieu</div><div style="text-align: center;">d’herbe y’a en pinçant les lèvres individus</div><div style="text-align: center;">jolis dauphins pointus qui rentrent à la maison.</div><div style="text-align: center;">p.17</div><br />
<br />
Voyageait libre cours avec une grande partie du mobilier<br />
que j’ai plaisir tout se passait en excentricité<br />
à sa faveur vivants milieux les milieux panachés<br />
et poursuivait plus calmement préférait elle aussi<br />
d’apparaître et puis de disparaître en gute nacht<br />
allant se disait sur ce sujet le service appartient<br />
à l’immédiat<br />
p.18 <br />
<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis]</div><div style="text-align: center;">vrai l’isolement d’une santé le bon déroulement</div><div style="text-align: center;">de la rivière un prénom avec des paysages il</div><div style="text-align: center;">se servait de ces petits indices et c’est quoi le suivant</div><div style="text-align: center;">le catalogue l’accompagnait permet d’y adhérer</div><div style="text-align: center;">l’emplacement bonne nuit sans conséquence</div><div style="text-align: center;">ordonnait au-dessous et comment il faut faire</div><div style="text-align: center;">sa mobilisation physique.</div><div style="text-align: center;">p.19</div><br />
<br />
<br />
De l’effort perpétuel juste échappait au vide<br />
l’emmenait dans sa bibliothèque tôt et elle<br />
disposait de la voiture parcourait les longs jours<br />
se sentait sur l’eau exemplaire<br />
dressait devant des cercles clairement apparus<br />
partait humaine sectionnait des localisations<br />
p.20<br />
<br />
<div style="text-align: center;">[texte en vis-à-vis] </div><div style="text-align: center;">lui-même surpris ne l’agitait pas davantage</div><div style="text-align: center;">son corps à vitesse solennelle rendu à la circulation</div><div style="text-align: center;">il l’accorde en adoptant penses-tu trouver un beau</div><div style="text-align: center;">terrier une succession de blancs si frais</div><div style="text-align: center;">en longueur en quelque plaine s’affirmant</div><div style="text-align: center;">radical a inventé comme il appartenait.</div><div style="text-align: center;">p.21</div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000;">}{ }{ }{</span></b></div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="color: #cc0000;">Sigolène Prébois, VERSION LIVE, P.O.L. 224 pages, ill. par avec Catherine Lévy</span></div><br />
<div style="text-align: justify;">«Quelques minutes à peine<span style="font-size: x-small;"></span> suffisent<span style="font-size: x-small;">(1)</span> pour parcourir cette ‘Version Live’ de la mort d’une mère. Quelques minutes volées au temps distendu de l’agonie et aux jours de l’après, lorsque les trivialités funéraires agacent et absorbent. Là où d’autres auscultent la souffrance pour en appuyer la violence, Sigolène Prébois préfère cristalliser ces moments irréels où le drame flirte avec l’absurde.<br />
<br />
Son arme, pour exorciser la peine, c’est son dessin naïf, ses personnages à peine esquissés qui, sous le masque d’animaux pour les plus proches, perdent de leur gravité. Pourtant l’angoisse de l’attente insupportable est bien palpable. Elle se déroule jusqu’au dernier souffle d’un corps décharné, dont l’énergie forcément extraordinaire s’échappe injustement.<br />
<br />
Mais c’est dans l’humour désespéré des jours qui précèdent la mise en bière que s’épanouit l’insoutenable légèreté du deuil. Des situations cocasses, des blagues vaseuses pour détendre l’atmosphère et la douleur exaspérante des pleureurs échaudés, Sigolène Prébois inscrit à sa manière la perte d’un être cher dans la course effrénée de la vie.<br />
<br />
Un rythme dévorant, ridicule, qui laisse à peine le temps de digérer le choc entre la commande d’un cercueil en cellulose sur son iPhone et la dispersion de biens qu’on ne peut conserver. Le texte télégraphié - et télégraphique - qui accompagne ces sobres croquis se contente parfois d’en répéter le sens. Et l’inévitable chagrin des enfants ne s’illustre qu’au travers de pudiques réflexes affectueux.<br />
Mais ce touchant roman graphique, étonnamment publié chez P.O.L, ne manque ni de poésie ni de justesse.»</div><div style="text-align: justify;">Critique par Thomas Flamerion, sur <b><span style="color: black;"><a href="http://www.evene.fr/livres/livre/sigolene-prebois-version-live-43450.php?critiques"><span style="color: #6aa84f;">evene.fr</span></a></span></b></div><br />
<br />
<b>Voici des extraits de Version Live, de Sigolène Prébois</b><br />
<br />
Élisabeth me téléphone en milieu<br />
de journée. Élisabeth, c’est la jeune<br />
femme philippine qui s’occupe de ma<br />
mère depuis qu’elle est malade.<br />
En général, elle m’appelle<br />
plutôt le soir.<span style="font-size: x-small;">[croquis 1]</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF2_Q9yZST_l_8_Ek5t0cmuN9Flp-ZiZoa4L0TDau5_YiahTJqFNM1rxZTgbgVcHAkRuobZt2_Pc5ftsYUb_uv2PQk-jdgfGr7rg5vziop9G3ETUaxGCNDEyp4lZQXHSa6IPqdMm1UAiY/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis1.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="135" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF2_Q9yZST_l_8_Ek5t0cmuN9Flp-ZiZoa4L0TDau5_YiahTJqFNM1rxZTgbgVcHAkRuobZt2_Pc5ftsYUb_uv2PQk-jdgfGr7rg5vziop9G3ETUaxGCNDEyp4lZQXHSa6IPqdMm1UAiY/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis1.png" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 1]</span></td></tr>
</tbody></table><span style="font-size: x-small;"></span><br />
Elle me dit que ma mère n’a pas l’air<br />
en grande forme et que l’une de ses<br />
jambes est gonflée.<span style="font-size: x-small;">[croquis 2]</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW8r8l5EZevoXKaLmdjDoLd-z0pDxn8P3vMwTP3DFwj117Ay3Al3Znd4MJHmpZU5WMBkxIJELqQad1PExiPpbDu5pVlOF-nCDycQ7Bfio1_C9and7U-kdyOomqfarLb_LOnpwrrKtiA-k/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis2.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW8r8l5EZevoXKaLmdjDoLd-z0pDxn8P3vMwTP3DFwj117Ay3Al3Znd4MJHmpZU5WMBkxIJELqQad1PExiPpbDu5pVlOF-nCDycQ7Bfio1_C9and7U-kdyOomqfarLb_LOnpwrrKtiA-k/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis2.png" width="192" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 2]</span></td></tr>
</tbody></table><br />
Elle décide de l’emmener voir<br />
un médecin.<span style="font-size: x-small;">[croquis 3]</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-wTtqvW_1QnlPudlOff_uSwvDlLcJyqB7fjOzmu_kMM5qc9hPwO5MU3c5pHQ4OFS1p9eOU-GTNkKgG9dxsXQ9ctLUX_PnzGvR4dvpXCM9G5pwVFEmJzjmL_JPzyLkXfB6be77OhpFniA/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis3.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-wTtqvW_1QnlPudlOff_uSwvDlLcJyqB7fjOzmu_kMM5qc9hPwO5MU3c5pHQ4OFS1p9eOU-GTNkKgG9dxsXQ9ctLUX_PnzGvR4dvpXCM9G5pwVFEmJzjmL_JPzyLkXfB6be77OhpFniA/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis3.png" width="189" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 3]</span></td></tr>
</tbody></table><br />
Une heure après, le téléphone sonne<br />
encore.<span style="font-size: x-small;">[croquis 4]</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkeX1uq_sU6bqNpPqLG65ieJNoc3mBP2PpfJ6yaBYXJv5Uw6V7d4op1kE5Fg19gW_Qc98tvarMe4sTFbNhK6_yc80p6SI0BENNjyh2ObP4FFTSRjDlvkqs1cmhnNW_LqAlkYhawAgXaqU/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis4.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkeX1uq_sU6bqNpPqLG65ieJNoc3mBP2PpfJ6yaBYXJv5Uw6V7d4op1kE5Fg19gW_Qc98tvarMe4sTFbNhK6_yc80p6SI0BENNjyh2ObP4FFTSRjDlvkqs1cmhnNW_LqAlkYhawAgXaqU/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis4.png" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 4]</span></td></tr>
</tbody></table><br />
Elle a été transportée directement<br />
aux urgences.<span style="font-size: x-small;">[croquis 5]</span> <br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoyAWl0Cnby-elPYPENseXQreiaX7GH7twq9z0GhB_Qf87cyx7rz8lT30GyJK28E_mYDdMZoHEpQFkEnsMZrz_19LdR_Wwzk2bk5tOhHef8ATST-hERAvBdvFOUbSaJJkqCja4n8ob4nU/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis5.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="105" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoyAWl0Cnby-elPYPENseXQreiaX7GH7twq9z0GhB_Qf87cyx7rz8lT30GyJK28E_mYDdMZoHEpQFkEnsMZrz_19LdR_Wwzk2bk5tOhHef8ATST-hERAvBdvFOUbSaJJkqCja4n8ob4nU/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis5.png" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 5]</span></td></tr>
</tbody></table><span style="font-size: x-small;"></span><br />
<br />
Un ambulancier est venu la chercher.<br />
<span style="font-size: x-small;">[croquis 6] </span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4EpHE8CZSx3rV-n17L_o-FTQK2WvsWMJKyquhUd4w0zKCyuL_X3uUTcu4UZ_8910rTCJYp_qGBhBISOXVHdMShBGuvB-ohoItbYVuFZnoPYSWfjVijefZ9ClETbVpxIG2H_D9RF_Rg2E/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis6.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4EpHE8CZSx3rV-n17L_o-FTQK2WvsWMJKyquhUd4w0zKCyuL_X3uUTcu4UZ_8910rTCJYp_qGBhBISOXVHdMShBGuvB-ohoItbYVuFZnoPYSWfjVijefZ9ClETbVpxIG2H_D9RF_Rg2E/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis6.png" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 6] </span></td></tr>
</tbody></table><br />
<br />
Bastille-Sablons. C’est long pour se<br />
faire du mouron. <span style="font-size: x-small;">[croquis 7]</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuNO0C1c-UVoakzBQGtIqUzUIMKfY3_P2TuXJav8Pi-PwoEttrq2_DRNb7JqbKuOBqgp7rUGrxqP-5Sjz40U2v4hJRX7wfPKXlVSGsYwESh0mXuIpAaXF3DLj5H0hy7Rh0wW81qHKRA94/s1600/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis7.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuNO0C1c-UVoakzBQGtIqUzUIMKfY3_P2TuXJav8Pi-PwoEttrq2_DRNb7JqbKuOBqgp7rUGrxqP-5Sjz40U2v4hJRX7wfPKXlVSGsYwESh0mXuIpAaXF3DLj5H0hy7Rh0wW81qHKRA94/s200/Sigol%C3%A8ne+Pr%C3%A9bois.+Version+live.+Croquis7.png" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">[croquis 7] </span></td></tr>
</tbody></table><br />
<u>Autres extraits</u><br />
Deux moments pénibles à vivre. Ils font d'autant plus mal qu'ils sont écrits en termes simples, sans artifice, dans un langage «de tous les jours». Et... cela n'arrive pas qu'aux autres. <br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Le coup de fil qu'on ne voudrait jamais, mais jamais, recevoir: </b></div><br />
«Ha bonjour, oui alors on a essayé de vous joindre ce matin un peu plus tôt, mais c'était votre répondeur, alors c'est bien que vous nous rappeliez parce qu'on voulait vous dire quelque chose, oui alors ce matin, tôt hein, vers 5 heures les infirmières sont passées voir votre maman, ce qu'elles font tous les matins, hein, et alors elles se sont rendu compte qu'elle était morte dans son sommeil, ce matin, alors voilà, faut passer, hein? faut venir, hein ?»<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b>Le plus cruel des constats: </b></div><div style="text-align: center;">« La chambre a été faite. Il ne reste rien »</div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: left;">Et alors, on fait un pas dans le vide... Maman est morte! Le mot «orphelin» ou «orpheline» vous tape dans la cervelle comme un glas sans fin. </div><div style="text-align: left;"></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="color: #cc0000;">Ainsi va la vie! Allez, ne soyez pas (trop) triste: profitez des moments heureux, des petits comme des grands! </span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: left;">Merci de me lire! Je vous reviens bientôt...<br />
_____<br />
<a name='more'></a></div><span style="font-size: x-small;">(1)</span>Ce qui est bien relatif...<br />
[] Source des extraits de <i>La formule flirt</i>, d'<span style="color: #cc0000;">Anne Portugal</span>, chez P.O.L.: le pdf est<span style="color: #6aa84f;"> </span><b style="background-color: white; color: #6aa84f;"><a href="http://www.blogger.com/://www.pol-editeur.com/pdf/6296.pdf"><span style="color: #6aa84f;">ici</span></a></b>.<br />
[] Source des extraits de <i>Version Live</i>, de <span style="color: #cc0000;">Sigolène Prébois</span>, chez P.O.L.: le pdf est <b><a href="http://www.pol-editeur.com/pdf/6315.pdf" style="color: #6aa84f;">ici</a>. </b><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-60484244344464802792010-08-27T00:05:00.025-04:002010-08-27T00:05:01.080-04:00Robert Lepage - Wagner à l'ère numérique / Renaud Machar - Le Monde<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/48/RobertLepage.jpg/220px-RobertLepage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/48/RobertLepage.jpg/220px-RobertLepage.jpg" width="150" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Robert Lepage, le Moulin à paroles,2009</span></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Elle court, elle court... non pas la maladie d'amour, mais la nouvelle lancée sur <i>Le Monde</i>: <span style="color: #cc0000;">Robert Lepage fait passer Wagner à l'ère numérique</span>. Eh oui! Le metteur en scène québécois prépare une «Tétralogie» de haute technologie au <i>Metropolitan Opera de New York</i>. En effet, la première de <i>L'Or du Rhin</i>, le prologue du cycle, aura lieu le 27 septembre, tandis que <i>La Walkyrie</i> sera donnée en avril-mai 2011 et les deux derniers volets (<i>Siegfried</i> et <i>Le Crépuscule des dieux</i>) au cours de la saison suivante.
<span style="color: #cc0000;">Robert Lepage</span>, on le devine à défaut de le savoir, n'est pas un novice en la matière. Il est renommé pour la haute technicité et le langage multimédia de ses spectacles. Mais qu'il travaille pour le théâtre ou l'opéra, pour le chanteur <span style="color: #cc0000;">Peter Gabriel</span> la troupe du <span style="color: #cc0000;">Cirque du Soleil</span>, le metteur en scène, et créateur hors-pair, a des credo: </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Il veut... «Raconter des histoires avec le langage de la modernité.»</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Mais... «Il ne faut jamais oublier que l'origine du théâtre, c'est un récit autour d'un feu, </div>
<div style="text-align: center;">
et la découverte d'ombres chinoises sur les murs d'une caverne.</div>
<div style="text-align: center;">
C'est aussi simple et aussi beau que cela.»</div>
<br />
Robert Lepage a mis en place et rodé son dispositif dans les locaux de sa compagnie, <span style="color: #cc0000;">Ex Machina</span>, installée dans la ville de Québec, avant de transférer à New York les répétitions avec doublures et cascadeurs. Il précise que...<br />
<div style="text-align: center;">
<br />
«Certains chanteurs assureront eux-mêmes les cascades.</div>
<div style="text-align: center;">
Mais il y aura aussi des acrobates, de sorte que ceci, </div>
<div style="text-align: center;">
je l'espère, contribuera au mystère foisonnant du spectacle.»</div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
Quelle sera la place du jeu d'acteur dans cette impressionnante machinerie high-tech? demande <span style="color: #cc0000;">Renaud Machar</span> de <i>Le Monde</i>. <br />
<div style="text-align: center;">
<br />
«Tout sera techniquement réglé avant l'arrivée des chanteurs. </div>
<div style="text-align: center;">
Mais leur corporalité, leur musicalité vont habiter poétiquement ces processus. </div>
<div style="text-align: center;">
Je ne vais pas les livrer à eux-mêmes, loin de là, mais je veux me laisser surprendre,</div>
<div style="text-align: center;">
laisser s'exprimer cette part décisive d'incarnation, d'invention»</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
«Les recherches en informatique ont permis de développer un équivalent visuel à la transformation du son en temps réel que pratiquent les laboratoires de recherche musicale. Désormais, les machines nous permettent de laisser libre cours à une part de hasard, d'invention spontanée. Ainsi, les mouvements, les silences et la densité sonore des chanteurs, qui ne sont jamais tout à fait les mêmes d'une représentation à l'autre, influeront-ils en direct sur les images projetées...»</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
«Le vivant reste donc le moteur principal du jeu électronique...»</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette Tétralogie est une très lourde affaire, dans tous les sens du terme: pour ce festival d'environ quinze heures de musique, Lepage a imaginé une structure scénique qui a exigé que le <i>Met </i>renforce in extremis une partie de son plateau afin d'accueillir l'énorme machinerie qui le commande par le biais d'une forêt d'ordinateurs, écrit Renaud Machar. Qu'à cela ne tienne, le <i>Met</i> n'a pas lésiné, il a accordé une «rallonge» budgétaire pour couvrir les coûts additionnels qu'entraîne l'installation de la machinerie (chère, ma chère).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Cette Tétralogie aura pour seul décor un dispositif d'une très haute technologie: constitué de lattes, il peut, au gré de la mise en scène, se muer en architectures diverses (rempart, escalier, plan incliné, forêt, vrille, tapis volant, etc.) sur lesquelles les personnages évoluent de manière irréelle. La «peau» de ce monstre en constante métamorphose est «tatouée» par des projections lumineuses électroniques.</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
«La préparation et l'automation ont donné beaucoup de fil à retordre à mes collaborateurs»</div>
<div style="text-align: center;">
Mais... «Il n'est pas question d'en faire une affaire technologique mais poétique.»</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
«Cette nouvelle production est l'une des plus ambitieuses qu'ait connues la maison. Je suis certain de son succès et que c'est le type même d'invention scénique dont Wagner aurait été fier !», nous a confié <span style="color: #cc0000;">M. Gelb</span> au cours de la première répétition technique au Met, le 10 août. Quelques jours plus tard, les chiffres de la location lui donnaient raison: les représentations de <i>L'Or du Rhin</i> étaient complètes et la billetterie battait tous les records. (propos recueillis par Renaud Machar)<br />
<br />
<u>Source: </u> <i>Robert Lepage fait passer Wagner à l'ère numérique</i>, article du journal <i>Le Monde</i>, par <span style="color: #cc0000;">Renaud Machar</span>,qui termine son texte par cette phrase, qui est à noter: «Nul doute que la caverne de Fafner le dragon ne ressemblera à aucune autre, et qu'on n'y verra que du feu.»<br />
De cet article, j'ai surtout tiré des citations de Robert Le page. Pour le lire au complet, cliquer<b> <a href="http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/08/25/robert-lepage-fait-passer-wagner-a-l-age-numerique_1402549_3246.html" style="color: lime;">ici</a></b><span style="color: lime;">.</span> <br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/49/ExMachina.jpg/220px-ExMachina.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="176" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/49/ExMachina.jpg/220px-ExMachina.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: left;">
<div style="text-align: left;">
<u>Photo:</u> Ex Machina situé dans la ville de Québec, au Québec. </div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: small;">En attendant le MET, écoutez la <i>Tétralogie de Wagner</i>: vous verrez comme c'est beau! </span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: small;">Et... imaginez votre mise en scène. Pourquoi pas! </span></div>
<div style="color: #cc0000; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Excellent journée. À dimanche!</span></span> </div>
</div>
<div style="text-align: left;">
</div>
</td></tr>
</tbody></table><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
src="http://www.ToutLeMondeEnBlogue.com/tag.aspx?id=6691">
</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-53071461650748006732010-08-23T00:05:00.050-04:002010-08-23T00:05:00.516-04:00Les temps traversés - Michelle Grangaud / Météo des plages - Christian Prigent / Extraits. Poésie.<div style="text-align: justify;">Il vient de paraître aux <span style="font-weight: bold;">Éditions P.O.L</span>. des recueils de poésie. J'ai choisi, pour vous et moi, 4 poètes. Aujourd'hui, je vous présente deux de ces recueils: celui de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Michelle Grangaud,</span> <span style="font-style: italic;">Les temps traversés</span>; et celui de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Christian Prigent</span>, <span style="font-style: italic;">Météo des plages</span>. Le couple est le thème commun aux textes de poésie que je présente en cette journée grise et pluvieuse -de quoi l'ensoleiller. Un homme, une femme, tralala... un flirt... Eh bien non, vous n'y êtes pas... Aussi, pour nous comprendre, fions-nous à ce qu'en dit mon ami <span style="font-style: italic;">Le Petit Robert</span>: <u>couple</u> vient de <span style="font-style: italic;">cople</span> (1190), qui vient du latin <span style="font-style: italic;">copula</span>, signifiant «<span style="font-style: italic;">lien, liaison</span>».
<br /></div><div style="text-align: center;">
<br />«Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément»
<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Nicolas Boileau</span>, <span style="font-style: italic;">L'Art poétique</span>, 1674
<br /><div style="text-align: left;">
<br /><div style="text-align: justify;">Vous m'entendez venir avec mes jolis sabots... Chez <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Michelle Grangaud</span>, les couples sont des bimots (substantif + adjectif) que rapprochent leur date d'apparition dans la langue française; <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Christian Prigent</span>, pour sa part, fait le lien avec la météo et la plage. Les auteures «masqués» dont je vous réserve la surprise aborde aussi la question du couple, mais à leur façon... Vous verrez!
<br /></div>
<br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(102, 102, 0); font-weight: bold;">¤¤¤</span>
<br /></div>
<br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Michelle Grangaud, LES TEMPS TRAVERSÉS, P.O.L., 176 pages</span>
<br /></div>
<br /><div style="text-align: center;">«Reclasser les mots de la langue française (dans l'idéal : tous les mots) par ordre d'apparition dans l'écrit,
<br />c'est le but que je poursuis, désormais, et qui procure de très agréables promenades à travers le temps.»
<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Michelle Grangaud</span>
<br /></div><div style="text-align: justify;">Le magnifique dictionnaire historique d'<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Alain Rey</span>, paru en 1998 -et que je possède en version papier Bible: un vrai trésor!- , est la base sur laquelle l'ensemble du travail présenté dans <span style="font-style: italic;">Les Temps traversés</span> a pu être réalisé.
<br />Il se trouve que ce que les oulipiens nomment les <span style="color: rgb(204, 0, 0);">bimots (substantif + adjectif)</span> sont très présents, dans ce dictionnaire, datés, et en quantité suffisante pour qu'il soit possible d'en tirer des poèmes en forme de «<span style="font-style: italic;">Morale élémentaire</span>», forme inventée par <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Raymond Queneau</span> dans les dernières années de sa vie, et forme spécifiquement visuelle. Forme conçue pour la lecture silencieuse (les yeux seuls, avec le secours éventuel de l'oreille interne), lecture plus recueillie que l'autre.
<br />Les <span style="font-style: italic;">morales élémentaires</span> <span style="font-style: italic;">ici présentées sont millésimées</span>, comme les vins, c'est-à-dire que, pour chacune tous les mots qui y sont utilisés (à l'exception des mots outils, articles, prépositions, conjonctions, verbes auxiliaires, etc.) proviennent d'une même et unique année; parfois, mais exceptionnellement, quelques années (une dizaine au maximum, le plus souvent deux ou trois) sont réunies pour former un seul poème.
<br />La langue y apparaît pour ce qu'elle est en permanence, un cru délicieux. <u>Cette œuvre séculaire qu'est la langue française, presque entièrement anonyme, et d'ailleurs collective, possède indiscutablement, comme toutes les autres langues du reste, un </u><u>charme surpuissant.</u>
<br /></div>
<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey, Le Robert, 1998.</span>
<br /><div style="text-align: justify;">Michelle Grangaud choisit donc des mots dans ce dictionnaire d’Alain Rey, selon leur date d’apparition dans la langue française pour les mettre en poème, s’inspirant de la forme fixe inventé par Queneau en 1975. Voici des exemples de couples formés:
<br />«Verge virile» et «Souverain pontife» (1509),
<br />« Esprit fertile» et «Maladie secrète» (1558-1559),
<br />« Galimatias» et «Homme de lettres» (1580),
<br />« Histoire critique» et «Idée fugitive» (1677-1678)
<br />« Sciences occultes» et «Mine patibulaire» (1690),
<br />« Glandes salivaires » et « Filet mignon» (1718),
<br />« Allitération» et «Sel sédatif» (1751),
<br />« Roman historique» et «Tohu-bohu» (1763-1764),
<br />« Instruction publique» et «Phallus impudique» (1791),
<br />« Connaissances chimiques» et «Aliénation mentale» (1801),
<br />« Tapage nocturne» et «Effluve magnétique» (1834),
<br />« Scrutin proportionnel» et «Symphonie funèbre» (1839-1840),
<br />« Père Noël» et «Exposition universelle» (1855),
<br />« Langage artificiel» et «Herbe folle» (1890),
<br />« Gaz asphyxiants» et «Complexe œdipien» (1916-1917),
<br />« Narcoleptique» et «Europe galante» (1925-1927),
<br />« Maison close» et «Ouvrier spécialisé» (1931),
<br />« Camp nudiste» et «Génitif objectif» (1933
<br />
<br /><div style="text-align: justify;">Si l’on voit défiler certains couples bras-dessus bras-dessous, d’autres laissent perplexes, à vue de nez, évidemment.. En l'an 1509... quel curieux couple, n'est-ce pas?
<br /></div>
<br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Extraits</span>
<br />(Fin XVIIe siècle)
<br />«Dans le demi-sommeil
<br />le bombardement
<br />apparaît comme
<br />un plagiat du spinozisme
<br />dans un club
<br />de matérialistes»
<br />
<br />(1793)
<br />«Le nivellement
<br />des fortunes
<br />c’est le mot
<br />d’ordre pour
<br />apprécier
<br />le drame
<br />de la vie»
<br />
<br />(1803)
<br />«Le secrétaire
<br />de mairie va son
<br />petit bonhomme
<br />de chemin
<br />comme la péniche
<br />avec son hélice
<br />à vapeur»
<br />
<br />(1812)
<br />«L’abbesse mène une
<br />guérilla contre
<br />la primipare
<br />qui travaille comme
<br />un nègre pendant
<br />que l’abbesse dort
<br />du sommeil du juste»
<br />
<br />
<br /><div style="text-align: left;">Une page du recueil - Début XVI<span style="font-size:78%;">e</span> siècle, 1501-1509:
<br />
<br />
<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxBAKKIt2dcKt3iqPee3pDGzvk6grq4fLmu4QtiTajDFOfrxdpsBZvnQrnVBkQ5C4kdnzFQQkU_i8OAYeDGVPzvxSYw_KH6iyxCVEFwG1aq-IgKi1uwfzNflc7qYUhvcgcSt7DedtoXdQ/s1600/Les+temps+travers%C3%A9s.+Michelle+Grangaud+.3,+1501-1509.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 284px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxBAKKIt2dcKt3iqPee3pDGzvk6grq4fLmu4QtiTajDFOfrxdpsBZvnQrnVBkQ5C4kdnzFQQkU_i8OAYeDGVPzvxSYw_KH6iyxCVEFwG1aq-IgKi1uwfzNflc7qYUhvcgcSt7DedtoXdQ/s320/Les+temps+travers%C3%A9s.+Michelle+Grangaud+.3,+1501-1509.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5508404270024792882" border="0" /></a>
<br />
<br />
<br />
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<br />
<br />
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<br />
<br />
<br />Le curieux couple «Verge virile» et «Souverain pontife» (1509)», vous le retrouvez? L'enchaînement des mots nous aide à y voir clair... Quelle inventivité! Admirable travail de moine... qui respire la joie.**
<br /></div>
<br /><span style="color: rgb(102, 102, 0); font-weight: bold;">¤¤¤</span>
<br /></div><div style="text-align: center;">
<br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Christian Prigent, MÉTÉO DES PLAGES, P.O.L. 144 pages.</span>
<br /></div><div style="text-align: justify;">
<br /><div style="text-align: justify;">Christian Prigent sous-titre son livre « <span style="font-style: italic;">Roman en vers</span> », et de fait il s'agit à la fois d'un roman, d'un roman autobiographique dans la veine des derniers livres de l'auteur (Demain je meurs, Grand-mère Quéquette), et d'un livre de poésie.
<br />Soit une journée à la plage, du « petit lever » au « nocturne » final, en passant par « pique-nique » et « petit quatre-heures ». D
<br />Des personnages passent (parentèle, filles convoitées, déités en stage dans des marines rococo). Des événements ont lieu (idylles, marées noires, footing, noyades). On dialogue sur quelques points de morale et d'esthétique.
<br />C'est donc du roman (quoique tué dans l'œuf). Mais en vers. Ces vers sont métrés (mais impairs, non mélodiques), rimés (même si souvent par acrobaties bouffonnes) et distribués en quelques centaines de quatrains.
<br /></div></div>
<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Extraits</span>*
<br /><span style="font-style: italic;">Météo(rologie)</span> : de <span style="font-style: italic;">meteorôlogia</span> (= qui parle
<br />des phénomènes célestes) ; de <span style="font-style: italic;">meteôros</span>
<br />(= haut, élevé, céleste / exalté, excité / dressé,
<br />levé / incertain, instable) ; de <span style="font-style: italic;">airô</span> (= lever,
<br />exalter, emporter, détruire…).
<br />
<br /><span style="font-style: italic;">Plage </span>: de <span style="font-style: italic;">plagios</span> (= oblique, penché, trans-
<br />versal); rivage en pente douce, constitué de
<br />débris ; espace de temps ; <span style="font-style: italic;">plage d’équilibre</span> :
<br />surface représentant les positions d’équilibre
<br />dans les cas de frottement.
<br />
<br /><span style="font-weight: bold;">Prologue</span>
<br /><span style="font-style: italic;">(souvenir de Sandycove)</span>
<br />
<br />1
<br />Sic : « le temps des corps fait des matières »,
<br />Allons : au beige ou bleu des filières,
<br />Erre ! In Arcadia (hic), rien est la Gloire
<br />(Aura) des lieux, décors : bois-y ton déboire !
<br />
<br />Car il n’est pour Ulysse ni (cyclope au
<br />Seul oeil) toi (H.C.E. ? Dedalus ?) ni même
<br />N’est Ithaque, ce lieu, Sandycove, aux eaux
<br />D’huile lisse sur le sable extrême-
<br />
<br />Ment bleu des éblouissements.
<br />Tout (l’eau meuble, les effrangements
<br />De soleil froid) flanche, plie : tu ne
<br />Vois ni l’île ni bl OO m ni voiles ni le vitreux
<br />
<br />Mazout – pourtant tout tu le sais y est,
<br />Tout (l’Égée Kells Erin Anna Livia Plurabella)
<br />Bobine dans ton crâne son cinéma, tout ça
<br />Renaît si tu le veux, oui, si tu l’essaies.
<br />p.11
<br />
<br />2
<br />Mais non : cy sont non noms mais plus ou moins
<br />Matières, chairs, toutes d’odeurs pourries,
<br />Émues d’ébullitions, subtiles ; mais dessous, loin
<br />Dans la poudre d’oubli pulvérisée de ?, de si
<br />
<br />(Zéro, rien, nada), tout roule boue, goémon
<br />De quasi, d’enfin – d’appeaux de significations.
<br />Etwas (quelque chose) : ce vase où tu (te) ch
<br />(O)ies, c’est l’estran, l’étrangement mâch
<br />
<br />É (naufrages, frai) – ou c’est comme ta tombe (ta
<br />Dose de réel), la vase sans nom (ton poids
<br />De défiguration, ta réincarnation en non,
<br />Ta marche à même toi dans les oxydations).
<br />p.12
<br />
<br />3
<br />Va, Personne est (avec) toi parmi les cris
<br />Des sternes (nausée), la furie frêle
<br />Des merdes, ou embruns, des ailes
<br />(Nausicaa !), des pluies de plumes – si
<br />
<br />Tu bouges, fétu de un parmi les nombres,
<br />Vomis et tremble que ça ne sombre,
<br />Tout, toi (viandes abolies, choses sans
<br />Bords, roulis, crocs de rocs), niés dans
<br />
<br />Cet énormément palpitant sonnant tour
<br />Billon. Mmmm ! Monte, déplie-toi, cours,
<br />Et meurs, âme, anémone de déraison,
<br />Fleur de papier dans la luxueuse confusion.
<br />p.13
<br />
<br />4
<br />C’est calice de délice cet évincement, cette
<br />Négation douce-bleuissante. Coeur aux lèvres tu
<br />Ne sens plus que l’éboulement, tu jettes
<br />(La mémoire : crachat !) ta soupe de savoir échu
<br />
<br />Dans le ressassement sec en bas, têtu, le
<br />Ressac d’oubli qui frappe – Dieux que
<br />Comme tes os la croûte maçonnée qui file
<br />En bas dans l’ignoré est frêle, est labile !
<br />p.14
<br />
<br /><span style="font-weight: bold;">Logue</span>
<br /><span style="font-style: italic;">(scènes de plage, 1948 > <2008)</span>
<br />
<br />I
<br />
<br />On met son short et on y va
<br />
<br /><span style="font-style: italic;">L’été, les fesses sont pâles</span>
<br />Benjamin Péret
<br />
<br />1
<br />(petit lever, 2006)
<br />
<br />Oui, ça effraie ici, les mégaphones goélands
<br />(Hymnes grincés ! voltes !) et l’épouvantable-
<br />Ment dispendieusement palpable
<br />Amenuisement de soi dans ce trem-
<br />
<br />Blement. Bleu menteur, pâlis ! Liqueur
<br />De haine, enivre les cœurs de bulles
<br />Ulcérées ! Zéro mot, mobilité nulle.
<br />Ultime image : agis = pisse (bonheur !)
<br />
<br />Ta peur, copeaux de l’épaisseur, écor
<br />Ces ou même les noirs, les virgulés scor
<br />Pions en suspension genets; ajoncs.
<br />Ainsi tu te divises, tu règnes : exaltation !
<br />p.19
<br />
<br />2
<br />(panoramique)
<br />
<br />« C’est la vie » (sic : dit quand tout est mort
<br />Ou jonche près, quasi) – rumeur (l’aéroport)
<br />Virgule l’épais, et brille, ou c’est le cor
<br />Moran qui épingle un blanc. Furoncle d’or
<br />
<br />Ou masse saumon y gonfle : grain !
<br />Et les belles îles dans l’éclat plus loin,
<br />Où vaches, mousses, clapot, sont dans
<br />Ces vapeurs, nues, longues, seins luisants.
<br />
<br />Pente à peine virgule Nike c’est pâle c’est la
<br />Lèvre de plage (plaie de détritus, la belle !)
<br />Gercée d’émois obliques. Sous l’aisselle
<br />De la falaise l’informe pue et ploie.
<br />
<br />Soleil pareil : il s’écrabouille – elle
<br />Le boit, la mer, ou s’en barbouille
<br />Et bave, lavis, ligne molle. Une nouille
<br />(On disait horizon) scinde & mêle
<br />
<br />Du mouillé du démesuré un falbala
<br />De confiture (framboise) ; et de l’autreu
<br />Côté (les ours, pingouins) dégoise un bleu
<br />Électrique : on met son short et on y va.
<br />p.20
<br />
<br />3
<br />(travelling)
<br />Oh, c’est folklo dans les bistrots d’oriflammes gais,
<br />La culture localisée rock et pommes d’amour ! Mais
<br />L’alcool au centre tremble de lumière forte, hop : canard !
<br />Et ce sac à main qui bouge c’est un chat. Puis on part
<br />
<br />S’user, sous des risées et la petite pluie des sucres
<br />Glace dans la descente oblique, les orteils
<br />Aux rocailles ou se bleuir à des températures
<br />Vu les épanchements pleuraux. Clic : clin de soleil !
<br />
<br />À 0,52 m c’est entre épinard et poireau pâle ou
<br />Prasin, les taxifolia dégobillées sur la plaie courbe
<br />Par des étirements de langues de vagues. Puis : tourbe
<br />Sèche et la chiffonnerie vanille et beige où nous
<br />
<br />Risquons des plantes méticuleusement pâles que les cron
<br />Cron de coques irritent jusqu’aux ganglions fourrés
<br />D’iode. Au mi : la compression quinteuse des poumons,
<br />Les taquineries en rafales dans les cheveux dégominés.
<br />
<br />Devise au front de ciel sous feuillées nimbus : Sic
<br />Nous transit glauque la ria maudite. Mais le flic
<br />Floc dans la gadouille des plasticités pratiques
<br />Pour pas s’arracher la couenne aux berniques
<br />p.21
<br />
<br />Deux vidéos sur <span style="font-style: italic;">YouTube</span> nous aident à saisir le procédé de création du poète, et mieux apprécier son travail -car, c'est un travail, je le répète en m'appuyant sur nul autre que Boileau:
<br /><div style="text-align: center;">«Ô vous donc qui, brûlant d’une ardeur périlleuse,
<br />Courez du bel esprit, la carrière épineuse,
<br />N’allez pas sur des vers sans fruit vous consumer,
<br />Ni prendre pour génie un amour de rimer.»
<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Nicolas Boileau</span>, L’Art poétique, 1674
<br /><div style="text-align: left;">
<br />Que les rimailleurs, qui envahissent le marché, se le tiennent pour dit!
<br /></div></div>
<br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube-nocookie.com/v/EL53W8Eruqs?fs=1&hl=fr_FR&color1=0x006699&color2=0x54abd6"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube-nocookie.com/v/EL53W8Eruqs?fs=1&hl=fr_FR&color1=0x006699&color2=0x54abd6" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>
<br />
<br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube-nocookie.com/v/Ctd4vLxMEgk?fs=1&hl=fr_FR&color1=0x006699&color2=0x54abd6"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube-nocookie.com/v/Ctd4vLxMEgk?fs=1&hl=fr_FR&color1=0x006699&color2=0x54abd6" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>
<br />
<br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">Vous avez lu? Vous avez vu? Alors le Soleil de la beauté vous habite!
<br />C'est, du moins, ce que je vous souhaite de tout mon cœur.
<br />
<br />Excellent journée! À bientôt...
<br /></div>___
<br />Je vous invite à consulter régulièrement les (excellentes) <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.pol-editeur.com/">Éditions P.O.L.</a> Et pourquoi pas vous abonner à la lettre d'information...
<br />Sur le site, à la page d'accueil, vous pouvez choisir un thème, et explorer la collection avec le <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Taggraph</span>. Beau, amusant, pratique: j'aime.
<br />* Extraits tirets des pages en PDF sur P.O.L.
<br />** Pour lire d'autres extraits, consulter le PDF sur P.O.L <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.pol-editeur.com/pdf/6364.pdf">ici.</a>
<br /></div></div></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
src="http://www.ToutLeMondeEnBlogue.com/tag.aspx?id=6691">
</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-55859486865561082612010-08-18T00:05:00.012-04:002010-08-18T00:21:23.847-04:00Archives de la vie littéraire sous l’occupation. À travers le désastre - R. O. Paxton, O. Corpet, C. Paulhan / Olivier Plat - Fondation La Poste<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.tallandier.com/couvertures/med/978-284734-585-8.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 130px; height: 169px;" src="http://www.tallandier.com/couvertures/med/978-284734-585-8.jpg" alt="" border="0" /></a>Quelle fut dans le contexte de la <span style="color: rgb(204, 0, 0);">France des années 1939-1945, l’attitude des acteurs de la vie intellectuelle</span>, écrivains, journalistes, éditeurs, imprimeurs, vis-à-vis de l’occupant? <u>Pour répondre à cette question qui se pose avec acuité, Robert O. Paxton, Olivier Corpet, Claire Paulhan ont scruté des archives.</u> Plus de 650 pièces d’archives, photographies, lettres, manuscrits, coupures de presse, documents bureaucratiques, tirés essentiellement des collections de l’<span style="font-style: italic;">Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC</span>), de la<span style="font-style: italic;"> New-York Public Library</span>, de la <span style="font-style: italic;">Bibliothèque nationale du Québec</span>, nous détaillent les différents visages de la France durant les six longues années qui ont précédés la chute du IIIème Reich.<br /></div><br />Dans un article fouillé, simplement intitulé «<span style="font-style: italic;">Archives de la vie littéraire sous l’occupation</span>», Olivier Plat nous livre un compte rendu détaillée et minutieux du livre des trois auteurs cités, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Robert O. Paxton, Olivier Corpet, Claire Paulhan</span>, livre qui a pour titre <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Archives de la vie littéraire sous l’occupation. À travers le désastre</span>. Plutôt de paraphraser l'excellent article d'Olivier Plat, daté de <span style="font-style: italic;">été 2009</span>-un modèle de recension, à mon avis- je vous le donne à lire. pour l'essentiel. Vous y apprendrez des choses étonnantes, et vous aurez sûrement envie comme moi de lire le livre en question. ( la mise en évidence est de moi).<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Archives de la vie littéraire sous l’occupation Par Olivier Plat</span><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">«</span>Dans sa lumineuse introduction, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Robert Paxton</span> nous remet en mémoire les caractéristiques de l’été 1940,<span style="font-style: italic;"> ce «continent perdu</span>». Face au choc et au désarroi de la défaite, la figure paternelle du vainqueur de Verdun fut un temps perçue comme un recours et l’occasion de prendre «<span style="font-style: italic;">un nouveau départ</span>».<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">À ce titre, le témoignage du philosophe <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Paul Ricoeur</span> (il se joignit provisoirement au «cercle Pétain» du camp de prisonniers de guerre où il était détenu) cité par l’historien américain, est éclairant :<br />«<span style="font-style: italic;">Je dois à la vérité de dire que, jusqu’en 1941, j’avais été séduit, avec d’autres - la propagande était</span><br /><span style="font-style: italic;">massive - par certains aspects du pétainisme. Probablement ai-je retourné contre la République le sentiment d’avoir participé à sa faiblesse, le sentiment qu’il fallait refaire une France forte. Cela a été le cas tant que nous n’avons pas reçu d’informations, tant que n’avons pas été touchés par la BBC que, grâce aux gaullistes du camp, nous avons pu écouter à partir de l’hiver 1941-194</span>2».<br /><br />L’évolution du régime aidant, les brusques changements d’attitude furent fréquents à cette époque: ainsi de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">François Mitterrand</span> qui après avoir été un modeste fonctionnaire sous Vichy s’engage activement dans la Résistance, ou de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Paul Claudel</span>, qui crut voir assez de vertu dans la «<span style="font-style: italic;">Révolution nationale</span>» pour en 1940 écrire les respectueuses «<span style="font-style: italic;">Paroles au Maréchal</span>», ce qui ne l’empêchera pas, un an plus tard, d’exprimer au grand rabbin de Paris «<span style="font-style: italic;">le dégoût, l’horreur et l’indignation</span>» pour la façon dont Vichy traitait les juifs.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Peu d’écrivains durant cette période optèrent pour le silence, à l’exemple de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">René Char</span>, d’<span style="color: rgb(204, 0, 0);">André Malraux</span> ou de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Michel Leiri</span>s qui dans son journal évoque<br />«<span style="font-style: italic;">cette vraie maladie des "gens de lettres</span>" qui ne conçoivent pas la possibilité de se taire et pour qui ne pas publier équivaut à une espèce d’anéantissement »<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jean Guéhenno</span> quant à lui s’attriste de ce que<br />«<span style="font-style: italic;">l’homme de lettres n’est pas une des plus grandes espèces humaines. Incapable de rester longtemps caché, il vendrait son âme pour que son nom paraisse</span>.»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Rares furent aussi parmi eux, les résistants de la première heure, tel <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jean Paulhan</span> arrêté en février 1942 comme membre du réseau du musée de l’homme, et qui ne dût la vie sauve que grâce à l’intervention de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Drieu la Rochelle</span> (sept des camarades de Paulhan furent fusillés au mont Valérien).<br /><br />Elles semblent déjà loin, les Décades de Pontigny, où l’on voyait des intellectuels de tous pays, de toutes opinions, conversant sous les charmilles. Elles servirent également de refuge pour les exilés d’Allemagne. [...]<br /><br />Une lettre de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jean-Paul Sartre</span> narre à Jean Paulhan ses exploits de météorologiste : «<span style="font-style: italic;">Je lâche des ballons comme des colombes...</span> » Il s’est décidé à écrire un journal de sa «<span style="font-style: italic;">drôle de guerre</span>», malgré le dégoût que lui inspire cet exercice :<br />«<span style="font-style: italic;">C’est une mesure d’hygiène : j’y déverse tout ce que m’inspirent la guerre et ma condition de soldat et, de la sorte, ayant payé ma dette à l’actualité, j’ai l’esprit libre pour écrire un roman très pacifique qui se passe en 1938.</span>»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">En six brèves semaines, l’armée française est balayée par l’ennemi. Plus de huit millions de Français, Belges, Hollandais, sont jetés sur les routes.<span style="font-weight: bold;">» </span><br /></div>[...]<br /><br /><div style="text-align: justify;">Le récit de cet exode a été livré par <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Marguerite Bloch</span>, «<span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">Sur les routes avec le peuple de France. 12 Juin - 29 juin 1940</span>», dont j'ai parlé dans mon dernier blogue. Pour lire ou relire ce billet, cliquez<a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://litteranaute.blogspot.com/2010/08/sur-les-routes-avec-le-peuple-de-france.html"> ici.</a><br /></div><br />Olivier Plat poursuit:<br /><span style="font-weight: bold;">«</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Étrange Paris de l’an 1940, sorte d’année zéro</span>.<br /><br /><div style="text-align: justify;">Photos surréalistes des Parisiens sous l’Occupation pour nos yeux d’aujourd’hui : un glaneur au jardin des tuileries (que ramasse-t-il ? on aimerait le savoir...), une femme assise sur un banc de pierre, absorbée dans la lecture de son journal, un coq se tient lui aussi sur ce banc, et si l’on y regarde de plus près on lui voit un fil à la patte. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Robert Doisneau</span> suggère l’essentiel de ce qui préoccupe les Français en ces temps de restrictions: la nourriture. L’essence ayant été réquisitionnée par les Allemands, le «<span style="font-style: italic;">pays France</span>» écologiste avant l’heure, roule à vélo comme nous le montre un article illustré dans «<span style="font-style: italic;">l’Almanach Hachette</span>»; on y voit aussi des réclames pour le cours Pigier «<span style="font-style: italic;">Hâtez-vous d’apprendre l’Allemand</span>».<br /><br />Mais l’ennemi pour l’occupant et le gouvernement de Vichy, ce sont les juifs, les francs-maçons, les communistes.<br />«<span style="font-style: italic;">Par qui voulez-vous être assassiné?</span>» clame une affiche invitant à un débat sur le bolchevisme organisé par des «<span style="font-style: italic;">patriotes clairvoyants</span>». Dans la Gerbe du 17 avril 1941, «<span style="font-style: italic;">Les traits du type judaïque</span>», un article de «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Montandon l’anthropologiste</span>», personnage que l’on retrouve dans Féerie pour une autre fois de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Céline</span>... Il ne s’agit pas seulement de mots en l’air...<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">L’État Français achève de sombrer dans l’abjection en coopérant activement avec les nazis, allant même parfois jusqu’à outrepasser leurs demandes, en édictant différentes lois portant sur le statut des juifs, dont la première dès le 3 octobre 1940. Deux feuillets jaunis, aux bords déchirés, un extrait du Journal officiel conservé par <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Irène Némirovsky, l’auteur du roman Suite française</span>, auquel sera attribué un prix Goncourt posthume.<br />Il s’agit de l’article du 4 octobre qui vient en complément de la loi du 3 octobre, donnant aux préfets le pouvoir d’interner les juifs étrangers et qui ne la concerne que trop: arrêtée par la police française le 13 juillet 1942, elle sera dirigée sur Pithiviers et déportée à Auschwitz par le convoi n°6, comptant 809 hommes et 119 femmes.<br /><br />«<span style="font-style: italic;">Pour ma part, depuis plusieurs années déjà je voyais venir ce qui est arrivé ; mais la réalité s’est chargée de dépasser ce que la fantaisie la plus sombre aurait pu imaginer. Nous avons touché le fond de l’abîme. Du moins saurons-nous maintenant où était le mal</span>.» écrit <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Henri Bergson à Léon Brunschvicg</span> le 31 juillet 1940.<br /><br />En regard d’un <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Sacha Guitry</span> qui dans un ouvrage publié en 1944 célèbre la France éternelle de «<span style="font-style: italic;">Jeanne d’Arc à Philippe Pétain</span>», des appels au meurtre d’un<span style="font-style: italic;"> </span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Brasillach</span> ou des diatribes antisémites d’un <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Céline,</span> des listes de livres interdits «<span style="font-style: italic;">Otto</span>» et «<span style="font-style: italic;">Bernhard</span>» de la Propaganda-Staffel, de la NRF «aryanisée» de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Drieu</span>, du voyage à Weimar de certains intellectuels et artistes français ou du vibrant discours prononcé par <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Cocteau</span> en hommage à Arno Breker, le sculpteur de Hitler, dont la presse officielle se fait complaisamment l’écho, …<br /><br />… il y a ces petits bouts de papiers anonymes qui subvertissent l’espace public, abandonnés sur un banc, une table de café, à un guichet de poste, «<span style="font-style: italic;">fine clarté entre l’étoffe et la peau</span>» pour paraphraser <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jean Paulhan</span>, une efflorescence de journaux qui circulent sous le manteau (plus de 1 015 titres répertoriés par la <span style="font-style: italic;">Bibliothèque nationale de France</span>),<br />… de revues littéraires clandestines, dont l’une des principales Les Lettres françaises fut fondée par un communiste <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jacques Decour</span> et un non-communiste <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jean Paulhan</span>,<br />… il y a la <span style="color: rgb(204, 0, 0);">librairie de Jeanne Wagne</span>r «Au vœu de Louis XIII» qui sert de boîte aux lettres, de dépôt d’armes et de faux papiers pour les armées de l’ombre (elle le paiera de sa vie),<br />… il y a cet hymne à la Résistance intellectuelle que fut le poème «<span style="font-style: italic;">Liberté</span>» de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Paul Eluar</span>d, parachuté à des milliers d’exemplaires par les avions de la RAF sur le territoire français,<br />… il y a cet exploit stupéfiant des <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Éditions de Minuit</span> qui impriment clandestinement plus de vingt-cinq titres dont le célèbre «<span style="font-style: italic;">Silence de la mer</span>» de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Vercors</span> et le recueil intitulé «<span style="font-style: italic;">L’Honneur des poètes</span>» auquel contribue <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Robert Desnos</span> avec son poème résistant «<span style="font-style: italic;">Le Veilleur du Pont-au-Change</span>».<br /><br />Puis il y a le retour des survivants des camps et cette lettre déchirante de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Marguerite Duras à Robert Antelme</span>, datée de «mardi midi » [8 mai 45] :<br />«<span style="font-style: italic;">Tu es vivant. Tu es vivant. Je ne sais pas d’où je reviens moi aussi. Combien de temps suis-je restée dans cet enfer ? [...] Sois prudent. Il ne faut pas trop manger. Et pas d’alcool, pas une goutte. Il fait beau. C’est la Paix. Tu vis. Qu’il est beau ce jour Robert</span>.»<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">}{ }{ }{</span><br /></div><u>Le livre à lire</u>, fruit d'une recherche minutieuse, d'un examen attentif et d'une analyse approfondie et étendue:<br /><span style="font-style: italic;">Archives de la vie littéraire sous l’occupation. À travers le désastre,</span><br />Robert O. Paxton, Olivier Corpet, Claire Paulhan,Tallandier / IMEC éditeur, 2009.<br /><br /><u>À lire, sans faute, la fiche ouvrage</u> sur Tallandier. Vous la trouverez<a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.tallandier.com/ouvrage.php?id_ouvrage=420"> ici</a>. Vous pourrez mieux cerner le contenu de l'ouvrage, et savoir qui sont les auteurs. J'y vois une lecture essentielle.<br /><br /><u>L'article à lire</u>: <span style="font-style: italic;">Archives de la vie littéraire sous l’occupation</span>», par Olivier Plat, été 2009. Il est <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.fondationlaposte.org/article.php3?id_article=1123">ici</a>.<br /><br /><u>Un site à connaître</u>: <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.fondationlaposte.org/"><span style="font-style: italic;">Fondation La Poste</span></a>. Un véritable coffre à trésors.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Sur ce, je vous souhaite une bonne journée! Et bonne lecture!</span><br /></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
src="http://www.ToutLeMondeEnBlogue.com/tag.aspx?id=6691">
</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-25798239671774692672010-08-15T00:05:00.006-04:002010-08-15T00:05:00.214-04:00Sur les routes avec le peuple de France. 12 – 20 juin 1940 - Marguerite Bloch / Mai 1940, les enfants de l'exode / Extraits - Vidéo.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.clairepaulhan.com/img/couv_H150/marguerite_bloch.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 109px; height: 150px;" src="http://www.clairepaulhan.com/img/couv_H150/marguerite_bloch.jpg" alt="" border="0" /></a>Ayant de la suite dans les idées, je vous propose de lire… dans le train. Que vous alliez à Poitiers, ou ailleurs, quelle que soit votre destination en train, la suggestion de Jérôme Garcin –que je fais mienne- tient… les rails.<br />Il écrit : «Cet été, si vous allez à Poitiers en TGV depuis Paris, comptez une heure trente. Le temps de lire, à tête reposée, dans ce confort ouaté que le silence donne à la vitesse, l'incroyable récit d'une femme jetée, il y a soixante-dix ans, sur la <span style="color: rgb(204, 0, 0);">longue route de l'exode.</span> Partie à pied de Paris, le 12 juin 1940, elle arrive à Poitiers le 29 juin. »<span style="font-size:78%;">(1)</span><br /><br />Oui, cette femme, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Germaine Bloch</span>, et tant d’autres, des enfants, des malades, des infirmes, des vieux et des «moins vieux»… des gens de toutes classes sociales fuient Paris sous l’avancée des Allemands.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">«Elle est accompagnée de sa fille enceinte –Marianne, d'une amie allemande, d'un peintre flamand –Frans Masereel- et de son épouse. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Elle décrit, jour après jour, la lente progression de leur petite troupe vers la Loire</span> par les routes secondaires. La traversée des villages aux volets clos et aux commerces fermés. Les nuits blanches dans les granges, les presbytères, à la belle étoile. Les pieds cloqués qu'on soigne à la pommade de Reclus. La faim, la soif, le désarroi. Et, soudain, l'annonce de la signature de l'armistice qui couronne, en pleine campagne, une chorégraphie de l'absurde dont ils sont les témoins accablés : derrière eux, les troupes allemandes aguerries descendent vers le sud ; devant eux, les soldats français en loques remontent vers le nord ; au milieu, la cohorte sans fin des civils apeurés dont "l<span style="font-style: italic;">'étrange silence [lui] paraît un hurlement</span> "». Jérôme Garcin<span style="font-size:78%;">(1)<br /></span></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Qui est donc Germaine Bloch?</span><br /><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">Pierre Largess<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.clairepaulhan.com/img/auteurs_H150/marguerite_bloch.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 105px; height: 150px;" src="http://www.clairepaulhan.com/img/auteurs_H150/marguerite_bloch.jpg" alt="" border="0" /></a>e, historien, la présente ainsi : «Marguerite (1884-1975), née Herzog, d’une famille de fabricants de drap alsaciens, était la sœur d’Émile (<span style="color: rgb(204, 0, 0);">André Maurois</span>). À dix-neuf ans, elle rencontre Jean-Richard Bloch (1884-1947), jeune agrégé d'allemand et futur romancier. Ils se marient à Elbeuf en 1907 et auront cinq enfants. Cette famille juive et communiste participe pleinement à la vie intellectuelle et politique ; elle allait être frappée de plein fouet par la guerre.»<span style="font-size:78%;">(2)</span><br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Mercredi 12 juin 1940, 21 h 30</span>. Dans son appartement de la rue de Richelieu, à Paris, Marguerite Bloch, […] allume la radio. Les nouvelles sont terrifiantes : «L'ennemi accentue sa pression des deux côtés de la capitale.» Impossible de dormir. La peur, bien sûr. Mais aussi le bruit. Celui des canons, au loin. Celui des gens, surtout, écrit-elle<span style="font-size:78%;">(3)</span> :<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">«Des gens à pied, avec des ballots, des sacs, des valises ; des gens à bicyclette avec des chargements biscornus, des gens avec des poussettes, des charrettes à bras, et dessus, au milieu des paquets, les enfants, leurs jouets, quelquefois une vieille femme»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Juive et communiste</span>… aussi bien dire en danger de mort, elle et ses proches. Les Bloch craignent, avec raison, d’être arrêtés par les Nazis. Marguerite va donc fuir Paris avec sa fille et des amis, alors que son mari fuit de son côté. Elle cherche à rejoindre la maison familiale à Poitiers, elle réussira. En effet, Marguerite et sa fille retrouvent Jean-Richard dans leur maison de La Mérigotte, en Poitou. Avec l’aide de l’ambassade soviétique, le couple Bloch quitte la France pour l’Union soviétique le 15 avril 1941, il reviendra en France quelques années plus tard.<br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">«Sur les routes avec le peuple de France. 12 – 20 juin 1940»</span><br /><div style="text-align: justify;">Simplement signée à l’origine «<span style="font-style: italic;">Une Française</span>», ce récit de <span style="color: rgb(0, 0, 0);">Marguerite Bloch</span> vient d’être publié. «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Claire Paulhan</span>, grande éditrice d'introuvables, a déniché ce manuscrit dans les archives de son grand-père, Jean Paulhan, le patron de la NRF, qui l'avait jugé aussi «poignant» que «sobre». Mais il ne parut jamais. [...]. C’est un modèle d’Histoire en direct», écrit Jérôme Garcin.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">«Le récit de ces journées chaotiques est <span style="color: rgb(204, 0, 0);">confirmé par les études historiques</span> de Marc Bloch (l’Étrange défaite), de Claude Willard, Robert O. Paxton ou d’Olivier Wieviorka», précise l’historien Pierre Largesse.<br /> Pour sa part, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Irène Némirovsky</span>, trace un portrait touchant, et réaliste, de cette exode de juin 1940 dans son roman «Suite française» qui m’a profondément bouleversée.<br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Voici quelques extraits du livre de Marguerite Bloch.</span><br /><div style="text-align: justify;">«Orléans était encore loin. Nous avions hâte pourtant d’y arriver. Quand je dis nous, je veux dire nous tous, ces milliers et milliers de gens qui, comme nous, espéraient y trouver une poste, des trains, du ravitaillement, et, sans doute – idée moins claire peut-être mais dominante – l’armée, rassemblée sur la Loire et formant enfin rempart entre cet ennemi accourant de toute la vitesse de ses forces motorisées et le peuple de France, chassé de ses foyers.»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">«Sans la crainte des bombardements, celle de ne plus rien trouver à manger, les mères de famille, les vieillards n’auraient pas entrepris de fuir, souvent sans savoir où aller… Cela a permis de créer une désorganisation complète… Incapacité, bien sûr, mais volonté de dissocier surtout. Livrer l’armée à l’ennemi ne suffisait pas sans doute, il fallait aussi lui livrer le peuple et dans un état d’abandon moral et matériel qui le laissait absolument sans défense. Combien de ces pauvres fuyards pensent à l’Espagne ? Ils pensent seulement à la minute présente. Partir, s’éloigner de la zone de feu, se réfugier dans un coin paisible. Une jeune femme devant une boulangerie en veut à mort et passion à Daladier, à Munich… j’abonde dans son sens pour la Tchécoslovaquie. Il est bien temps ! Courir le jour, courir la nuit ; sous le soleil et sous les avions ; avec des enfants, des vieillards, des petits chiens et des oiseaux en cage, oui, tout cela on peut l’endurer, mais il faut reprendre des forces. L’autorité militaire ne pouvait-elle pas ravitailler en même temps les soldats en retraite et les civils entraînés dans cette retraite ? Non ; rien. Leur refrain à tous était : on n’a pas été battus, on pouvait très bien tenir, on a été trahis, si on s’est repliés, c’est par ordre, notre défaite a été voulue».<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">«Dire que nous avons vu tant de films de réfugiés sur les routes... mais rien, non rien n’approchait de cela. Non seulement la route, mais les bas-côtés sont occupés et le trottoir. Gros camions commerciaux ; camions mi-militaires, attelages paysans, voitures de tourismes de tous modèles, de tous âges, et motocyclistes, et bicyclistes, et une collection de poussettes les plus invraisemblables; charrettes à bras traînées par l’homme et supportant le mobilier, les enfants, la grand’mère les jambes ballantes, petites voitures d’enfants contenant jusqu’à trois enfants et les paquets les plus biscornus, ou pas d’enfants du tout et toutes les richesses de la famille, - mais surtout des piétons chargés, écrasés sous les valises, les ballots, les sacs et se frayant un passage à travers les véhicules, foule tendue, qui ne pense qu’à avancer, qu’à fuir, la tête basse, et, chose impressionnante, complètement silencieuse.»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">L’exode des Belges, en mai 1940</span>, précédera celle des <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Français en juin 1940</span>.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Le témoignage qu’en livrent les femmes et les hommes alors enfants, mais aujourd’hui âgés,</span> font frissonner, et les images qui accompagnent leurs témoignages nous font vivre ses moments pénibles de la Seconde Guerre mondiale.<br /><u>À vous arracher le cœur</u>. Ce vieil homme qui raconte -il avait 10 ans en 1940- avoir vu sourire l'aviateur d'un bombardier juste avant qu'il lâche sa bombe sur son père et lui. Son père a été décapité; et lui fut aspiré et se retrouva dans le cratère de la bombe. Grièvement blessé, un médecin allemand en prit soin et lui sauva la vie...<br />Tous les témoignages ne sont pas aussi pathétiques, mais les témoins abondent dans le même sens: c'est à cet âge tendre qu'ils ont perdu leur enfance, qu'ils sont devenus adultes...<br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Haro sur les voleurs de vie, les voleurs d'enfance!</span><br /></div></div><br />Ainsi en complément à mon billet, je vous invite à voir ce documentaire, en 10 épisodes, sur YouTube, qui s'intitule:<br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">«Mai 1940, les enfants de l'exode»</span>.<br /></div><br />Voici le premier épisode. Une page d'histoire touchante.<br /><object width="580" height="360"><param name="movie" value="http://www.youtube-nocookie.com/v/rpsLNO_R_NE&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x006699&color2=0x54abd6&border=1"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube-nocookie.com/v/rpsLNO_R_NE&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x006699&color2=0x54abd6&border=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="580" height="360"></embed></object><br /><br />Le livre... . à lire sans faute: un essentiel.<br /><div style="text-align: justify;">«<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Sur les routes avec le peuple de France. 12 Juin - 29 juin 1940</span>», de Marguerite Bloch. Édition établie et annotée par Philippe Niogret & Claire Paulhan. Préface par Danielle Milhaud-Cappe. Postface et Repères biographiques par Philippe Niogret.<br />Notes sur le texte par Claire Paulhan. 18 photographies et fac-similés en noir. et blanc. 9 illustrations de Frans Masereel, Éditions Claire Paulhan 2010, 192 pages.<br /></div><br />Sources:<br />(1) <span style="font-style: italic;">Sur la route de Poitiers</span>, par Jérôme Garcin, sur <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/20100730/20639/sur-la-route-de-poitiers#"><span style="color: rgb(51, 204, 0);">BiblioObs</span></a>.<br />(2) <span style="font-style: italic;">Marguerite Bloch sur les routes de l'exode</span>, par Pierre Largesse, historien, dans <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://humanite.fr/12_07_2010-marguerite-bloch-sur-les-routes-de-lexode-449646"><span style="color: rgb(51, 204, 0);">L'humanité</span></a>.<br />(3) <span style="font-style: italic;">Le printemps où le peuple fut jeté sur les routes</span>, <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.lemonde.fr/cgi-"><span style="color: rgb(51, 204, 0);">Le</span> <span style="color: rgb(51, 204, 0);">Monde des livres</span></a><span style="color: rgb(51, 204, 0);">.</span><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
src="http://www.ToutLeMondeEnBlogue.com/tag.aspx?id=6691">
</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-83365771178191708942010-08-08T00:05:00.002-04:002010-08-08T00:05:00.755-04:00Nouveautés. Chevaillier - Ray - Wachill - Venaille - Romarès / Collection blanche, Gallimard. Poésie.<div style="text-align: justify;">J'aurais pu intituler mon blogue «Sur un banc de parc, en été», car les beaux jours -<span style="font-style: italic;">Ah! les beaux jours</span>- sont là pour un bon moment encore. J'aurais pu aussi bien l'intituler «Salle d'attente, en automne», car... on sait pourquoi, inutile d'insister. Pour lire sur ce banc de bois ou sur cette chaise en plastique, rien ne vaut un livre de poésie. Vous lisez un poème ou un bout de poème, puis vous le laissez trotter dans votre tête, le nez en l'air... pour admirer le paysage ou pour laisser passer -excusez, madame; pardon. monsieur; pour supporter l'«imbroglio de voix». Essayez, vous verrez «ça fonctionne». Un roman, un récit, un essai... c'est pour les déplacements en train. Justement, dans mon prochain blogue, je vous proposerai un récit à lire dans le train... ou chez soi.<br /></div><br />J'ai puisé dans la <u style="font-style: italic;">Collection blanche de Gallimard</u> des nouveautés. Les voici, par ordre de lecture:<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> Louis Chevaillier, jeune poète, qui nous séduit par son imagination débridée avec son «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Icare en transe</span>»;<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> Lionel Ray, qui nous donne à entendre les sons harmonieux de ses mots dans «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Entre nuit et solei</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">l</span>»;<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[] </span>Hassam Wachill nous joue des partitions musicales dans «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">La rive-errance</span>»;<br /><div style="text-align: left;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> Franck Venaille, grand poète et marcheur, reconnu comme un «passeur d'émotions et de défis» nous livre son chant incomparable dans «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">La descente de Lescaut</span>»;<br /></div><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> Alexandre Romanès, dans un style naïf, livre ses pensées et trace des tableaux ancrés dans la vie quotidienne, proches de la vie, proche de la mort, dans «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Sur l'épaule de l'ange</span>», avec une préface de Christian Bobin<br />Voici donc, pour chacun de ces livres, des extraits et des commentaires.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Louis Chevaillier - Icare en transe</span><br />¬¬ __ <span style="font-style: italic;">Métro</span><br />«Le métropolitain il tangue<br />et je crois voir cet imbroglio de voix<br />enfler et tourner<br />à croire que seuls ceux qui lisent<br />sont muets<br />si d’autres défrisent<br />C’est l’ombre d’une ville sur les tempes du Nil<br />où l’œil racé s’envole<br />vers d’autres vignes<br />aux bonnes heures la crue est telle que<br />je ne sais plus penser.»<br />ICARE EN TRANSE, Collection blanche, Gallimard, 72 pages, 2010.<br /><div style="text-align: left;"><br /><span style="font-weight: bold;">Commentaire.</span><br /><div style="text-align: justify;">«… Le Penseur » de Rodin éternue et le métro tangue sur le Nil. La grande ville n'a plus de frontières : elle se prolonge jusqu'à Dakar, Brasilia, Essaouira, Ankara. De Pigalle à Montparnasse, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Louis Chevaillier</span> traverse la capitale comme un miroir. C'est un héritier très triste, très drôle, du surréalisme.»<br /></div>"Si Paris est l'oeil/de quelle longueur sont les cils". Transe assurée.» Jérôme Garcin, BibliObs<span style="font-size:78%;">(1)</span><br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />Lionel Ray - Entre nuit et soleil</span><br />¬¬ __ premier extrait<br /><span style="font-style: italic;">«Me voilà une fois de plus parmi les mots épars</span>,<br />Est-ce au centre, en marge, à la périphérie?<br />Je ne sais trop qui je suis, eux-mêmes le savent<br />Ou ne le savent pas, mais toujours poursuivant<br /><br />En eux mon chemin obstiné, je mesure de l'un<br />À l'autre que du temps précieux a passé,<br />Un temps sans retour. Et moi tel un aveugle<br />Je suis quelqu'un qui cherche un univers<br /><br />Absent. Il est encore bien tôt. Le soleil n'a pas encore<br />Posé ses douces griffes de lumière sur la page<br /><br />Et je distingue à peine voyelles et consonnes,<br />Ces phrases qui me ressemblent et qui parfois hors de moi<br />S'éloignent, semant çà et là quelque poussière d'astre ou<br />Rien, seulement des ombres qu'on ne reconnaît pas.»<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Lionel Ray </span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">- Entre nuit et soleil</span><br />¬¬ __ deuxième extrait<br /><span style="font-style: italic;">«…une voix tout à coup comme à l’horizon proche</span><br />la perfection de l’oubli c’est le toucher d’un invisible feu<br />ce fil inconnu l’empire des soifs ta voix<br />comme un frôlement de fougères un songe où c’est mourir<br />sans blessure tout à part soi le réel semble avoir été<br />inventé ce matin avec des raffinements de primevères<br />cette fraîcheur blanche inexplicable une manière de seconde<br />vie un rivage où l’on vient perdre son ombre<br />une fois pour toutes<br />ô ta voix mon miroir ma danse mon opéra.»<br />ENTRE NUIT ET SOLEIL, Collection blanche, Gallimard, 112 pages, 2010.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Commentaire et extrait.</span><br />«Ecoutons enfin bruire les harmoniques de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Lionel Ray</span>, sur le rythme un peu déhanché qui nous rappelle Armen Lubin», Claude Pirotte, L'express<span style="font-size:78%;">(2)</span>:<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">¬¬ __ Entre nuit et soleil</span><br />«<span style="font-style: italic;">Cette heure seule dans le crépuscule d'été </span>:<br />on n'entend déjà plus qu'un bruit de clefs.<br />Les mots changent, sable de plus d'éclat,<br />sans brume ni reflet sinon la voix.<br />Les mots changent de base et de fenêtre,<br />inquiets du surcroît de silence qui les pénètre.<br />Poussière à jamais, est-ce un dieu qui dort<br />dans la mémoire étrange de l'aurore ?<br />Ou bien les années revenant de plus loin<br />ayant perdu la lumière en chemin ?<br />L'hiver est proche et sa douceur déborde<br />et la nuit tourne en moi étourdiment.<br />La beauté pend à cette corde<br />comme un corps trop usé, gémissant.»<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />Hassam Wachill - La rive-errance</span><br /><br /><span style="font-style: italic;">«J’entends ta respiration sur</span><br />le toit de mon rire…<br />si près qu’aucune crainte…<br />et vois à travers la grande verrière<br />de la gare un après-midi…<br />Plus tard, nous promet le gris<br />profond au-dessus<br />du verre et les entrelacs<br />de ferraille à travers quoi je vois<br />les herbages dans le ciel.<br />LA RIVE-ERRANCE, Collection blanche, Gallimard, 104 pages, 2010.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Commentaire et extrait</span>.<br />«Et puis que dire de l'œuvre de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Hassam Wachill</span>, sinon que la musique l'imprègne et la transcende. Claude Pirotte, L'express<span style="font-size:78%;">(2)</span>:<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">¬¬ __ La rive-errance</span><br />Une voix suit une ligne aux phrases qu'elle seule<br />doit porter, on croit qu'elle va s'éteindre parmi<br />les troncs grêles, qu'elle va s'en aller dans la solitude<br />de l'herbe avec des broussailles noires, c'est alors<br />qu'elle se fait plus nostalgique mais sans devenir<br />un simple ornement, sa mélodie toujours très pure.<br />Elle semble envelopper la terre dont elle est<br />sortie comme pour l'engloutir dans sa mélodie telle<br />une mère qui veut bénir l'oeuvre perdue,<br />charriée par les premiers torrents de printemps.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />Franck Venaille - La descente de l'Escaut</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">Présentation. </span><br /><div style="text-align: justify;">«Avec La Descente de l’Escaut, Franck Venaille se tient au plus près des terres, des rives, du pays dont il fait son emblème. Il marche, entre France et Belgique, se rêvant, se voulant, se révélant "Flamand". La voix de Venaille, pressante, coupante, par saccades, remous ou lentes dérives, change insensiblement une expérience douloureuse, une destinée meurtrie, en un vaste chant maîtrisé. Polyphonie qui accueille tous les rythmes pour mener la plus digne et la plus implacable quête, La Descente de l’Escaut s’impose comme une œuvre majeure. Il y a là, creusant l’effroi au plus intime, une parole toute de noblesse qui, d’un seul cri, sait créer défi et tendresse.<br /></div><div style="text-align: justify;">«Sarcastique, désespéré, violent, fragile et froid, Franck Venaille fait entendre depuis son premier recueil des années 60, une voix singulière, solitaire jusque dans l’expression de la fraternité. D’abord poète du « vivre-révolté », du cri en forme d’exorcisme, Venaille devient ensuite un écrivain en conscience. Le spontané, l’éruptif, passent derrière plusieurs écrans et l’écriture accède au labyrinthe, restitue le processus intérieur qui creuse, dénude et tout à la fois obscurcit. Chaque poème, chaque récit se voient investis de hantises scrupuleuses, de phrases brutalement timbrées, et qui mettent le sens à vif et les sens en alarme.<br />Mais, chez Venaille, le ressassement tragique se défie des parures de la tragédie ; il s’oriente plutôt vers l’ironie sauvage, soudaine comme un coup de couteau, et les bouffonneries teintées de sperme et de sang. Surtout, l’agencement des phrases, la scansion des vers, le métier d’écrivain qu’il ritualise presque, lui permettent de choisir ses territoires et d’inventer son langage.<br />De la source à l’embouchure, il suit le fleuve, il suit son fleuve, son poème. Littéralement et pas à pas, il compose un « poème-fleuve » qui garde toujours à l’oreille cet écho de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Maurice Maeterlinck</span> :<br /></div>«<span style="font-style: italic;">Il se peut que les maladies, le sommeil et la mort soient des fêtes profondes, mystérieuses et incomprises de la chair</span>».<br /><div style="text-align: left;">LA DESCENTE DE L'ESCAUT suivi de TRAGIQUE, préface de Jean-Baptiste Para, Collection Poésie/Gallimard, 320 pages, 2010.<span style="font-size:78%;">(3)</span><br /></div><br /><span style="font-weight: bold;">Commentaire et extraits</span>.<br /><div style="text-align: justify;">«Un homme marche, obstinément, longeant un fleuve lent, des collines de l'Artois à la mer du Nord. De ce voyage initiatique "dans la fêlure du monde" est né un ample et sublime poème, La Descente de l'Escaut (Obsidiane 1995), qui pourrait être un Bateau ivre ou une Prose du Transsibérien pour notre temps. (…)<br /></div>D'amont en aval, c'est d'abord un parcours de près de cinq cents kilomètres, par les chemins de halage, les docks et les entrepôts.<br /><span>"<span style="font-style: italic;">Marcheur, ô sentinelle</span>/<span style="font-style: italic;"> qu'entends-tu de la nuit? /Des crissements d'ancres/ Des plaintes de granges ouvertes sur l'eau./ Marcheur, ô sentinelle nocturne/ Quel est cet homme s'activant près du brasier ?" </span></span><br /><div style="text-align: justify;">Mais le voyageur, le "wanderer" solitaire - un "réfractaire au bonheur" qui marche aussi pour se connaître - s'interroge sur le sens de cette marche rédemptrice:<br /></div>"<span style="font-style: italic;">Ce que je cherche ne s'apparente pas à la beauté. Ce que je reçois du fleuve est semblable à la grâce." </span>»<br /><br /><div style="text-align: justify;">«Fougue noire et ascèse. Dans ce vaste chant admirablement maîtrisé, "le ton Venaille" s'impose, par-delà les formes et les rythmes poétiques les plus variés. C'est, au plus près du souffle, une écriture des profondeurs, comme venue du maëlstrom, avec sa véhémence et ses cris muets.<br /></div><div style="text-align: justify;">Mais le poème est aussi scandé par de nombreuses citations en exergue, d’Emile Verhaeren, Hugo Claus, Henri Michaux et surtout, au coeur du livre, celle-ci, de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Maurice Maeterlinck</span>: <span style="font-style: italic;">"Il se peut que les maladies, le sommeil et la mort soient des fêtes profondes, mystérieuses et incomprises de la chair. "</span> On pourrait aussi déceler l'influence de la peinture de Permeke ou d'Ensor. (...). Monique Petillon, Le Monde des livres.<span style="font-size:78%;">(4)</span><br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />Alexandre Romanès - Sur l’épaule de l’ange </span><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Préface</span>. «Lire Alexandre Romanès c'est connaître l'épreuve de la plus grande nudité spirituelle. Juste une voix et surtout le ton de cette voix : une corde de luth pincée jusqu'à l'os, ce luth dont il a joué dans sa jeunesse. Les morts doivent parler avec la même douceur sourde et sans reproche. À la lecture c'est comme si on traversait une larme. Cette larme que le poète refuse de verser fait l'humanité profonde de son livre. Il y a de l'eau, c'est tout, et un tout petit brillant de sel. Dans la dernière partie du livre, il y a de l'air. On a atteint la chambre des résurrections. Une douceur sans mélange, si pure qu'elle fait éclater la vitre de la mort. C'est le silence désormais qui tient le livre entre ses mains.»<span style="color: rgb(204, 0, 0);"> Christian Bobin</span><br /></div><span style="font-weight: bold;"><br />Table des matières. </span><br />Petites pièces pour luth / Dans l’herbe tendre, 48 / L’accusateur, 64 / Près de toi, 72 / Les beaux jours, 80.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Extraits (les poèmes n'ont pas de titre, les astérisques sont de l'auteur, les pages sont aérées)</span>.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">¬¬ __ </span><span style="color: rgb(204, 0, 0);"> Sur l’épaule de l’ange </span><br />«<span style="font-style: italic;">Le ciel, donner et Dieu</span><br />Dans la langue tzigane,<br />C’est le même mot.» (n.p.)<br /><br />«<span style="font-style: italic;">Petites pièces pour luth</span>» (n.p.)<br /><br />«<span style="font-style: italic;">J’ai partagé le monde en deux</span> :<br />D’un côté il y a ce qui est poétique,<br />De l’autre côté ce qui ne l’est pas.<br />Ce qui est poétiques existe à mes yeux,<br />Ce qui n’est pas poétique,<br />je ne le regarde même pas.» (p.19)<br /><br />«<span style="font-style: italic;">Je n’ai pas été à l’école</span><br />Et je n’en n’éprouve aucun regret.<br />*<br />Les gens qui se croient importants<br />Ont à mes yeux moins d’importance<br />Que les dessins d’enfants<br />*<br />La première fois<br />Qu’on m’a appelé monsieur<br />J’ai été stupéfait.<br />Avec le temps je me suis habitué<br />Mais moi je me vois toujours<br />Comme un petit garçon de dix ans.» (p.20)<br />L'ÉPAULE DE L'ANGE, Collection blanche, Gallimard, 96 pages, 2010.<span style="font-size:78%;">(5)</span><br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">Folle imagination, harmonique de sons, partition de musique, un long chant, une poésie naïve.<br /></div><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);"> Belle est la poésie!<br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Beau sera votre dimanche, en ce début d'août: tel est mon souhait!</span><br /><div style="text-align: left;">_____<br /></div><div style="text-align: left;">Sources consultées:<br />(1) <span style="font-style: italic;">Icare en transe</span>, par Jérôme Garcin, <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/20100722/20588/icare-en-transe">BibliObs</a>.<br />(2) La chronique de Jean-Claude Pirotte intitulée <span style="font-style: italic;">La chanson, idéal poétique</span>, <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-chronique-poesie-de-jean-claude-pirotte_905800.html">L'Express</a>.<br />(3) Sur le site de <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010067398006466005760000">Gallimard</a>, tout comme les autres extraits.<br />(4)<span style="font-style: italic;">La Descente de l'Escaut suivi de Tragique, de Franck Venaille : le "voyage d'hiver" de Franck Venaille</span>, par Monique Petillon, <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/07/08/la-descente-de-l-escaut-suivi-de-tragique-de-franck-venaille_1384998_3260.html">Le Monde des livres</a>.<br />(5) Gallimard, sur le site <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.edenlivres.fr/p/9782070129157?mid=3&l=fr">Eden livres</a>.<br /></div></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
src="http://www.ToutLeMondeEnBlogue.com/tag.aspx?id=6691">
</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-7242388853106968162010-07-14T00:05:00.002-04:002010-07-14T00:05:00.958-04:0014 juillet 2010. Bonne fête nationale! Chantons la Marseillaise – Rouget de Lisle / Romance des quarante mille – Aragon. Poésie.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.sfquebec.ca/images/logo.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 149px; height: 145px;" src="http://www.sfquebec.ca/images/logo.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">En ce 14 juillet 2010</span>, je souhaite aux <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Français et Françaises de France</span>, aux Français et <span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Françaises du Québec,</span> et de partout dans le monde, une <span style="color: rgb(204, 0, 0);">«Bonne fête nationale!</span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Vive la France! Vive la République!</span><br />Égalité, Fraternité et Liberté!<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Levons le verre de l’Amitié!</span> </div><br /><div style="text-align: left;"><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Bleu</span> Blanc <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"> Rouge</span>, le Coq gaulois et le Fleur de lys à l'unisson!<br /></div><div style="text-align: left;">[Logo de la Société française du Québec fondée en 1875]<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Il y a longtemps que je t'aime... </span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Jamais je ne t'oublierai...</span><br /></div></div><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;"><br /><br /></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Chantons la Marseille</span>, tous ensemble et en harmonie, dans un grand concert de fraternité. Mais avant d’entonner «<span style="font-style: italic;">Enfants de la Patrie</span>», un court rappel de son origine. Et pour chanter la Marseille jusqu’au bout et sans (trop) ba-bafouiller, révisons ou apprenons le texte; je crois –sans prétention- que les Français y trouveront leur compte, mais aussi, et surtout, les amis –fort nombreux et fort chaleureux- de ceux-ci.<br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Origine de la Marseillaise</span><br /><div style="text-align: justify;">Ce chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s'est imposée progressivement comme un hymne national. À la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français d’artillerie en poste à Strasbourg, <span style="font-style: italic;">Rouget de Lisle</span> (1760-1826) compose, dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, chez <span style="font-style: italic;">Dietrich</span>, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin". <span style="font-style: italic;">Berlioz</span> en élaborera une orchestration qu'il dédie, fort justement, à Rouget de Lisle.<br /><br />Ce «Chant de guerre pour l'Armée du Rhin», fut adopté et popularisé par le bataillon des Marseillais appelé à Paris à l'occasion de l'insurrection du 10 août 1792. «<span style="color: rgb(204, 0, 0);">La Marseillaise</span>», ainsi nommée, devint chant national par décret du 26 messidor an III, soit le 14 juillet 1795, jusqu'au Premier Empire. Elle devint l'hymne officiel de la France le 14 février 1879.<br />L'hymne ne comprenait à l'origine que six couplets. Un septième -«la strophe des enfants»- fut ajouté en octobre 1792 par Gossec lorsque « l'Offrande de la liberté, scène religieuse (!) sur la chanson des Marseillais » dut présenté à l’Opéra.<br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Marseillaise/tableau.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 381px; height: 302px;" src="http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Marseillaise/tableau.jpg" alt="" border="0" /></a></span><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">La Marseillaise</span><br /></div><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">1er couplet</span><br />Allons enfants de la Patrie,<br />Le jour de gloire est arrivé !<br />Contre nous de la tyrannie,<br />L'étendard sanglant est levé, (bis)<br />Entendez-vous dans les campagnes<br />Mugir ces féroces soldats ?Ils viennent jusque dans vos bras<br />Égorger vos fils, vos compagnes !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis5KUCKl_HMqiXFxdWoa7EXgE9WfMxsyEoSiJxmJSqM-Y6i6yJ3rb9UkgeVj8CGhZ8p2IXjSMqB8ESBDotNciuwhWYZJly-ZvHNFfcW4m4J4NrI2OYLxT_VuKXdMrRBYpCR_ndg6-zCFI/s1600/14+juillet+2010.png"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 127px; height: 193px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis5KUCKl_HMqiXFxdWoa7EXgE9WfMxsyEoSiJxmJSqM-Y6i6yJ3rb9UkgeVj8CGhZ8p2IXjSMqB8ESBDotNciuwhWYZJly-ZvHNFfcW4m4J4NrI2OYLxT_VuKXdMrRBYpCR_ndg6-zCFI/s200/14+juillet+2010.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5493582194061413922" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Refrain</span><br />Aux armes, citoyens,<br />Formez vos bataillons,<br />Marchons, marchons !<br />Qu'un sang impur<br />Abreuve nos sillons !<br /></div><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;"><br />2e couplet</span><br />Que veut cette horde d'esclaves,<br />De traîtres, de rois conjurés ?<br />Pour qui ces ignobles entraves,Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)<br />Français, pour nous, ah ! quel outrage<br />Quels transports il doit exciter !<br />C'est nous qu'on ose méditer<br />De rendre à l'antique esclavage !<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">3e couplet</span><br />Quoi ! des cohortes étrangères<br />Feraient la loi dans nos foyers !<br />Quoi ! ces phalanges mercenaires<br />Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)<br />Grand Dieu ! par des mains enchaînées<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.assemblee-nationale.fr/12/evenements/rouget-de-lisle/manuscrit-marseillaise.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 330px; height: 446px;" src="http://www.assemblee-nationale.fr/12/evenements/rouget-de-lisle/manuscrit-marseillaise.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Nos fronts sous le joug se ploieraient<br />De vils despotes deviendraient<br />Les maîtres de nos destinées !<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">4e couplet</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Tremblez</span>, tyrans et vous perfides<br />L'opprobre de tous les partis,<br />Tremblez ! vos projets parricides<br />Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)<br />Tout est soldat pour vous combattre,<br />S'ils tombent, nos jeunes héros,<br />La terre en produit de nouveaux,<br />Contre vous tout prêts à se battre !<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">5e couplet</span><br />Français, en guerriers magnanimes,<br />Portez ou retenez vos coups !<br />Épargnez ces tristes victimes,<br />A regret s'armant contre nous. (bis)<br />Mais ces despotes sanguinaires,<br />Mais ces complices de Bouillé,<br />Tous ces tigres qui, sans pitié,<br />Déchirent le sein de leur mère !<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">6e couplet</span><br />Amour sacré de la Patrie,<br />Conduis, soutiens nos bras vengeurs<br />Liberté, Liberté chérie,<br />Combats avec tes défenseurs ! (bis)<br />Sous nos drapeaux que la victoire<br />Accoure à tes mâles accents,<br />Que tes ennemis expirants<br />Voient ton triomphe et notre gloire !<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">7e couplet</span><br />Nous entrerons dans la carrière<br />Quand nos aînés n'y seront plus,<br />Nous y trouverons leur poussière<br />Et la trace de leurs vertus (bis)<br />Bien moins jaloux de leur survivre<br />Que de partager leur cercueil,<br />Nous aurons le sublime orgueil<br />De les venger ou de les suivre<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"><br />Romance des quarante mille<br /></span><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"> Aragon</span><br />Qu'ont dit mourant les cheminots de Rennes<br />Qu'ont fredonné les cachots de Paris<br />Cette clameur que les bourreaux entraînent<br />Chateaubriand les passants la reprennent<br />Et fusillé le refrain refleurit<br /><br />Désespérant ailleurs te faire taire<br />Voici chez toi les étendards gammés<br />Chanson qu'avant nous nos aïeux chantèrent<br />Tu disais vrai Chanson des Volontaires<br />Et dans nos bras saignent nos bien-aimées<br /><br />Tes mots avaient toujours ici le sens<br />Dont se grisa l'Europe en d'autres temps<br />Et les tyrans pâles de leur puissance<br />Vinrent chercher où le chant prit naissance<br />Dans le Vieux-Port ce cœur rouge battant<br /><br />Quel poing de fer a frappé sur la porte<br />Que voulez-vous fils de la trahison<br />Qu'avons-nous fait qui fait qu'on nous déporte<br />Comme à des serfs qui tombent en mainmorte<br />Oserez-vous nous prendre nos maisons<br /><br />Où je suis né laissez-moi que j'y meure<br />Dit le vieillard à ceux qui le chassaient<br />Quoi Des Français nous volent nos demeures<br />Quoi Des Français se sont faits écumeurs<br />Pour l'ennemi torturant des Français<br /><br />Ça des Français Les enfants les regardent<br />Avec des yeux qui croient qu'on les trompa<br />II faut s'enfuir avec de maigres hardes<br />Ça des Français Ô Vierge de la Garde<br />Vous les voyez et vous ne bronchez pas<br /><br />Que l'étranger ne trouve que les braises<br />De notre haine au foyer déserté<br />Janvier vengeur souffle une Marseillaise<br />Par les fenêtres où vont valser les chaises<br />Jette ton cœur s'il ne peut s'emporter<br /><br />Quarante mille en marche vers le bagne<br />L'étrange chaîne et l'étrange convoi<br />D'Afrique vient qui tourne et l'accompagne<br />Un vent d'espoir dont blêmit la campagne<br />Et la chiourme écoute cette voix<br /><br />Un air ancien dont les tyrans s'émurent<br />Siffle ce soir au simoun d'Algérie<br />Quarante mille en marche et qui murmurent<br />Cet air issu Marseille de tes murs<br />Quarante mille enfants de la Patrie.<br />(La Diane française, P. Seghers, 1945, p. 46-48.)<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.musee-orsay.fr/typo3temp/zoom/tmp_a45d099dd1d307f212eb25d568b7caa9.gif"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 307px; height: 515px;" src="http://www.musee-orsay.fr/typo3temp/zoom/tmp_a45d099dd1d307f212eb25d568b7caa9.gif" alt="" border="0" /></a><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Claude Monet. La rue Montorgueil, à Paris. Fête du 30 juin 1878.</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Commentaire</span>. La rue Montorgueil, comme sa jumelle La rue Saint-Denis, est souvent vue comme une célébration du 14 juillet. En fait, elle est exécutée le 30 juin 1878 à l'occasion de la fête de clôture de l'Exposition Universelle, manifestation d'enthousiasme national et républicain quelques mois seulement après les grands affrontements de 1876-1877 entre républicains et conservateurs [Référence: <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?no_cache=1&nnumid=010896&cHash=f11eb49f09">Musée d'Orsay</a>]<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Rendez-vous sur le site «L'histoire par l'image» pour lire l'article «<span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Le 30 juin 1878, une fête "vraiment nationale</span>"» qui présente le contexte historique de l'œuvre, une analyse de l'image et une interprétation. Vous aimerez... c'est<a style="color: rgb(0, 153, 0);" href="http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?liste_analyse=291"> ici</a>.<br /></div><br /><div style="text-align: center; font-weight: bold;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ce 14 juillet 2010. Bonne fête nationale!</span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"> </span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Amis Français et Françaises, je vous exprime mes amitiés, et vous donne l'accolade!</span><br /></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-5058603111666239312010-07-09T00:05:00.003-04:002010-07-09T00:05:00.504-04:00Noces d'or. 50 ans de mariage. Poésie<div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-weight: bold;">Noces d'or.</span> 50 ans de mariage... ça se fête! Évènement peu commun de nos jours où les couples se font et se défont, puis se recomposent, bougent sans cesse, les 50 ans de vie commune d'un couple méritent d'être soulignés, vous en conviendrez.<br /><div style="text-align: justify;">En hommage donc à tous de ces couples, ces épousés du <span style="color: rgb(204, 0, 0);">9 juillet 1960</span>, en particulier à <span style="color: rgb(204, 0, 0);">A. et L.</span>, j'adresse mes meilleurs vœux de bonheur, de santé, et de longue vie à deux en amoureux.<br /></div></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-weight: bold;">Vivent les mariés!</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Suite au bref mot d'entrée en matière qui suit, j'offre un radieux bouquet de poésie pour célébrer les...<br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-weight: bold;">Noces d'or des mariés de juillet</span><span style="color: rgb(204, 153, 51);">.</span><br /></div></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Origine et tradition</span><br /><div style="text-align: justify;">La célébration des anniversaires de mariage est d'origine païenne et assez obscure. Au début, ces commémorations ne concernaient que certains anniversaires, soit: les <span style="font-style: italic;">noces d'argent</span>, pour les 25 années de mariage; les <span style="font-style: italic;">noces d'or</span>, pour les 50 ans; et les <span style="font-style: italic;">noces de diamant</span> pour les 75 ans de mariage. La célébration des anniversaires de mariage, courante dans la petite bourgeoisie urbaine, se serait répandue dans les campagnes au XIXe siècle. Et elle se perpétue de nos jours… et s’est même étendue: chaque anniversaire de mariage, depuis la première année –noces de coton- jusqu’à la centième année de vie commune –noces d’eau- peut se célébrer. En somme, c'est une tradition dans nombre de pays, quoique la façon de fêter varie d’un pays à l’autre.<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Poème dédié à vous deux</span><br /></div><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">C'était il y a ... 50 ans.</span><br /></div><br /><div style="text-align: center;">Parce que nous sommes bien ensemble,<br />parce qu'il y a en toi, parce qu'il y a en moi<br />quelque chose que nous ne savons pas dire<br />et qui te convient et qui me convient.<br /></div><br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">C'était il y a… 50 ans<br /></div><br /><div style="text-align: center;">Aujourd’hui comme hier et comme … demain<br />Se comprendre à demi-mots, à demi-voix.<br /></div><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Voici , en hommage, un magnifique bouquet de poèmes</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"><br />Ces mots</span><br />Ces mots d’accueil<br />Ces mots de douceur<br />Ces mots de soutien, de foi et d’espérance<br />Ces mots qui rassurent, bercent et réchauffent<br />Ces mots qui enveloppent, réconfortent, encouragent,<br />Qui enlacent<br />Et embrassent<br />Tous ces mots<br />Qui ouvrent des fenêtres<br />Sur le bonheur,<br />La pétillance<br />Et la lumière<br /><br />Ces mots qui distillent l’Amour<br />Tous ces mots<br />Adressés d’un regard<br />D’un simple geste<br />D’un sourire<br /><br />De tous ces mots<br />Qui de toi rayonnent<br />Je voudrais aujourd’hui<br />Tresser une guirlande<br />En forme de cœur<br /><br />Et en son centre<br />Placer une rose<br />Au bouquet exquis<br />De mille mercis<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Thomas Van Bellinghen</span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Le silence</span><br />Je sais des silences éloquents<br />Qui trahissent les pensées voilées<br />Délicatesse d'un amour émouvant<br />Se dénudant enfin sans oser s'exprimer<br /><br />Je sais des silences épuisés<br />Qui alanguissent les amants oublieux<br />Du temps qui s'enfuit énervé<br />Accrochant leurs regards soucieux<br /><br />Je sais des silences ternes<br />Qui font mourir d'ennui<br />Les pensées se figer et les yeux lanternes<br />Paupières évasives se cillant à demi<br /><br />Je sais des silences malheureux<br />Qui taisent leurs angoisses<br />Malmenés par la vie, effrayés honteux<br />Dans leur bouche amère se meurent des paroles lasses<br /><br />Je sais des silences victorieux<br />Qui affichent sans pudeur aucune<br />Des triomphes faciles, douteux<br />Balayés par les vents emportés par la brume<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Raymonde Verney</span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Aux noces de nos amours</span><br />Ce sera peut-être un soir de printemps<br />Quand la douceur du temps chauffe le vent<br />Un matin d'été aux couleurs de ciel<br />Une après-midi d'automne au goût miel<br /><br />Il se peut que se soit un jour de gel<br />Au cœur d'un hiver sec surnaturel<br />Ou sous la pluie chaude d'un orage<br />Au bord du temps d'un nouveau rivage<br /><br />Je ne sais où et je ne sais pas quand<br />Mais ce temps existe comme un serment<br />Prononcé depuis le tréfonds du cœur<br />Il se construit en revers des erreurs<br /><br />Demain dans quelques mois ou quelque temps<br />Nous saurons être à nous-mêmes aimant<br />Le désir qui viendra nous éclairer<br />Le chemin où fleurissent les baisers<br /><br />Je t'espère au fil des jours libérés<br />Des folles craintes de l'amour piégé<br />Au jeu stupide de la séduction<br />Creusant le vide des séparations<br /><br />Nos pensées fleurissent des images<br />De ce souffle de vie paysage<br />Des mots secrets de langues sur la peau<br />Qui brûlent en nous sans aucun repos<br /><br />Nous nous retrouverons pour les noces<br />De nos amours qu'un peintre fou brosse<br />A notre insu sur les toiles du temps<br />Pour mordre à vif aux plaisirs des amants.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Jean-Marc Buttin</span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Le jour des noces</span><br />Tout à coup, les oiseaux<br />S'arrêtèrent de voler,<br />Et puis aux alentours,<br />Le silence se fit lourd;<br />Le ruisseau qui bruissait,<br />Coulait, bien plus tranquille,<br />Et le vieux chien berger<br />Se secouait d'allégresse;<br />Nous les vîmes ressortir<br />De la humble chapelle<br />Où ils s'étaient mariés;<br />Elle ouvrait le cortège,<br />Ayant l'air de flotter<br />Dans sa longue robe blanche,<br />Et ses grands yeux vert-gris<br />Scintillaient de bonheur;<br />Lui, retenant sa main,<br />Évitait de l'étreindre,<br />Sachant que cette nuit<br />Finirait l'abstinence;<br />C'était là le début<br />D'une histoire ordinaire.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Bernard Lanza</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"><br />Les noces</span><br />Noces d'argent ou noces d'or ?<br />La vie nous apprenait sa ronde...<br />Rappelle-toi nos jeux d'alors<br />Lorsque nous refaisions le monde !<br /><br />Nous avons pris tant de chemins<br />Et vu passer tant de nuages,<br />Mais, nous allions main dans la main,<br />Soleil ou pluie sur nos visages.<br /><br />Dans le terreau de nos deux cœurs,<br />On a planté les mêmes graines<br />En cultivant notre bonheur<br />Et ne glanant que ce qu'on sème.<br /><br />Coulaient les mois, coulaient les ans,<br />De confidence en confidence,<br />Nous sont venus des cheveux blancs,<br />Qu'ils sont loin les jeux de l'enfance !<br /><br />Mon bien aimé, je t'en supplie,<br />Ne regrette pas la jeunesse,<br />Car si le temps nous a trahis,<br />Mon cœur est rempli de tendresse.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Cypora Sebagh</span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">Noces</span><br />Le rêve né en suspension,<br />Ils le prirent en pointillé,<br />Il était fait de sensations,<br />De fort amour éparpillé.<br /><br />Ensemble ils avançaient vers une mer étale,<br />Vers un même destin, mille fois éludé,<br />En un décor parfait pour les cartes postales<br />Et le sable était doux sous leurs pieds dénudés.<br /><br />Ils vivaient cet instant unique<br />Tel qu’il balance, suspendu,<br />Le bonheur d’un soleil oblique,<br />Pour un blanc matin attendu.<br /><br />Ils venaient là pour voir les chevaux bondissants<br />Qui savent les secrets d’Amérique et de Chine,<br />Les espaces promis aux oiseaux frémissants,<br />Les poissons mordorés des profondeurs marines.<br /><br />Ils étaient en lune de miel<br />Les épousés d’un grand naufrage,<br />Avec les yeux noyés au ciel<br />Et dans le cœur un gros nuage.<br /><br />Ils allaient vers l’ailleurs qu’ils ne connaissaient pas,<br />Sur le sable doré comme en leur cœur naissait,<br />Une double blessure, à chacun de leur pas,<br />Que la brise légère, en passant, guérissait.<br /><br />Ils étaient fous de leurs vingt ans<br />Mais ils couraient au désespoir<br />Et au bonheur en même temps,<br />Il n’était qu’eux pour le savoir.<br /><br />Ils ignoraient pourtant la neige aux univers<br />Mais ils pensaient au fond -Demain, la solitude-<br />Et la séparation, le retour le l’hiver<br />Et le froid en dedans, le gel de l’habitude.<br /><br />Ils rêvaient d’aurores nouvelles,<br />De toutes chaînes déliées<br />Et de ces blanches caravelles<br />Partant aux îles oubliées.<br /><br />Ils voyaient l'horizon en des voiles flottantes<br />En entrant dans la mer aux eaux ensorcelées,<br />Les sirènes chantaient et la marée montante<br />Déposait sur leur corps, ses caresses salées.<br /><br />Là-bas étaient tous les Ceylan,<br />Les grandes nattes à damiers,<br />Ils devinaient les goélands<br />Frôlant de l'aile les palmiers.<br /><br />Ils allèrent au bout de leur rêve de gosses,<br />Les ondines tressaient des colliers de camés,<br />Elles chantèrent haut, en dansant à leurs noces<br />Et la mer ce jour-là, les unit à jamais.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-style: italic;">Roger Vidal</span><br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">Vivent les mariés de juillet!<br /></div><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">Vive la Vie!<br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Vive l'Amour, encore et toujours!</span><br /><div style="text-align: left;"><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Allez, soyez heureux! Que la vie soit bonne pour vous...</span><br /></div></div><br /></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-23493963802516383662010-07-04T00:05:00.001-04:002010-07-04T00:05:00.310-04:00Le Tour de France. Le regard de Plantu - Les chroniques de Foglia.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:2ZYG5xEr5dUqjM:http://profwilliamson.files.wordpress.com/2009/07/610x.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 136px; height: 99px;" src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:2ZYG5xEr5dUqjM:http://profwilliamson.files.wordpress.com/2009/07/610x.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Juillet, c'est le mois du Tour de France</span> - Édition 2010. Même si le Tour souffre d'un désamour -les sondages disent que seulement 44% des Français l'aiment encore, moins que l'an passé et encore moins que l'année précédente- la France, pays du vélo, conserve sa cote d'amour. De toute façon, veux veux pas, le Tour de France occupera l'espace médiatique en France, au Québec, ailleurs en Europe, ailleurs en Amérique, et plus encore...<br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Le Tour de la France. La France du tour</span>.<br /><span style="font-style: italic;">Le regard de Plantu</span>, fin et perspicace, nous le fait voir sous l'angle, je dirais, du 44-56.<br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Les chroniques de Foglia</span>. Son livre, Le Tour de Foglia. Pierre de son prénom, (2004, aux Presses d'or) est composé de chroniques, remaniées, sur le Tour de France de 1992 à 2003. Ce livre est toujours actuel. Les passages sur la dope, entre autres, pourrait dater d'hier. Comme Lance Amstrong... Ce livre comprend aussi des chroniques, savoureuses, sur la France du Tour, c'est cet aspect que je retiens ici.<br /><br /></div><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Le regard de Plantu</span><br />Voici le t<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk4uUPMSjSrXOw4aa1mnJY0Cs-PRCFo77CujBA4rv8VGVNDRyX87Z4SnYEkmALcEvNoRwIchnWie7BX-TGt8G4Q3MOQNk30t_K63Nj3kKQ1qPu-HTwqP96_tVy5i1B31zqn19K3Ml-3WI/s1600/Le+regard+de+Plantu.+Le+tour+de+France+2010.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 200px; height: 143px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk4uUPMSjSrXOw4aa1mnJY0Cs-PRCFo77CujBA4rv8VGVNDRyX87Z4SnYEkmALcEvNoRwIchnWie7BX-TGt8G4Q3MOQNk30t_K63Nj3kKQ1qPu-HTwqP96_tVy5i1B31zqn19K3Ml-3WI/s200/Le+regard+de+Plantu.+Le+tour+de+France+2010.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489870591083424610" border="0" /></a>exte des bulles.<br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Le patient</span>, agité, étendu sur le divan: «Coupe du monde de foot. Tennis à Wimbledon. Tour de France. Je n’en peux plus, je n’en peux plus…»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Le psychiatre</span>, sosie de Freud (Salut à vous, Michel Onfray!), accoudé sur son téléviseur captant un match de «ballon rond», lui répond: «La ferme!»<br /></div><br />Le 56% est allongé sur le divan; et le 44% trouve ici son digne représentant.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />L</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">es chroniques de Foglia</span><br /><div style="text-align: justify;">Le Tour de Foglia et ses ch<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://static.gallimardmontreal.com/images_articles/imageslivre/9782923194042.jpg?1192589991"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 90px; height: 146px;" src="http://static.gallimardmontreal.com/images_articles/imageslivre/9782923194042.jpg?1192589991" alt="" border="0" /></a>roniques françaises n'a pas pris une tache de rouille. Lance Armstrong roule encore.. . Pierre Foglia parle de lui et des autres, disparus du Tour ou à tout jamais. Au profane, il donne la France du Tour, des routes et de ciels, des paysages. Au cyclo averti, il donne du braquet*.<br />«Et aux deux, je donne des histoires d'hommes qui vont au bout de leurs forces, de leur courage, de leur talent. (...) leurs petites morts sur les routes nous distraient un instant de la nôtre écrite au ciel.»<br /></div><div style="text-align: justify;">Nul ne peut servir deux maîtres à la fois! Sauf... Pierre Foglia. Toute profane que je suis, j'ai lu, et relu, son livre en entier, en y prenant plaisir. Foglia a le tour... d'éveiller et de soutenir l'intérêt. Il surprend nous surprend au détour... nous attriste... nous fait rire. Bref, l'auteur est un fin observateur, et il raconte bien. On sent qu'il aime le vélo et les coureurs -même s'il leur frotte les oreilles- il aime la France, et nous aussi.<br /></div><br /><span style="font-weight: bold;">Lisez comme c'est beau</span>:<br /><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> À Saint-Valéry. « Magnifique parking, désert à cette heure matinale, tourné vers la mer, son asphalte bleuissant lavé de frais par les embruns matinaux.»<br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />[]</span> Thonon-les-Bains (Suisse). «Je crois encore que ce qu'on appelle culture personnelle est avant tout paysage. Tous les chemins, les ciels, les cours d'école plantées de tilleuls, les toits d'ardoise, les facteur qui passent à bicyclette, les façades où s'agrippent le lierre, tous cs lieux, ces odeurs, un mirabellier au fond du jardin, l'or pâle des fruits, tous ces arbres qui nous habitent depuis l'enfance et qui nous manque soudain.»<br />Deux exemples parmi tant d'autres.<br /></div><br /><span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>Et ces noms de lieux qui sont, en soi, des poèmes ou des contes</span><span style="font-weight: bold;">:</span> Bergères-les-Vertus, Prunellia, Malminou... Congouillette-les-Mouchettes... qui termine le livre.<br /><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);"><br />[]</span> Imaginez la scène. Pierre Foglia rencontre, dans la salle de presse, Mme Jacqueline Sadoux, une Française qui avait enseigné au Québec, puis était retournée en France. «Dites-moi encore d'où vous êtes? - Congouillette-les-Mouchettes, lui répond la dame. - Madame, permettez-moi de vous nommer, sur-le-champ, présidente de mon fan-club. Je pose deux conditions: que vous en soyez l'unique membre et, surtout, que vous ne déménagiez jamais.»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Certains passages m'ont fait rire aux larmes: les perles relevées dans la presse française, l'anecdote sur les myrtilles et les bleuets sont mes préférés, en plus des fous rires de Pierre Foglia.<br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">Faites du vélo, ça garde la forme! Tout comme l'humour...<br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Bon dimanche!</span><br /></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwLDEkp-BJJ-khyphenhyphen3iRyDdRbqAs4rn0ZDmOaRGAVaKsX-wjyHDmVbgKPib00ghcjucPJxzKV2eIDme_X54uMsmvwPtLbr2sbM5STxm36_CGdBweIqAP-6CscLD66WKQ5EX1f254PFpWbREP/s400/Chat-velo.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 350px; height: 278px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwLDEkp-BJJ-khyphenhyphen3iRyDdRbqAs4rn0ZDmOaRGAVaKsX-wjyHDmVbgKPib00ghcjucPJxzKV2eIDme_X54uMsmvwPtLbr2sbM5STxm36_CGdBweIqAP-6CscLD66WKQ5EX1f254PFpWbREP/s400/Chat-velo.jpg" alt="" border="0" /></a>__<br /></div><div style="text-align: justify;">* Psitt! Voici de quoi vous faire une belle jambe et vous arrondir le mollet. Le braquet: c'est un «rapport de multiplication (entre le plateau et le pignon) réglant le développement d'une bicyclette.» Pour ne pigez pas... Le dérailleur pourrait aider: il «permet de changer le braquet.» Le petit comme le grand. C'est pas Foglia qui le dit, c'est le Petit Robert.En bref, le braquet est une sorte d'exerciseur, quoi!<br /></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-47061735326375679892010-06-27T00:05:00.005-04:002010-06-27T00:43:49.911-04:00La joie! Trenet- Descartes - Hugo - Baudelaire - Beauchemin - de Benserade - Marion Brun. Poésie<div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">La joie! </span>Ce seul mot nous fait penser à <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Charles Trenet</span> et, aussitôt, on l'entend chanter d'une voix pleine d'allant et de gaieté.«Y a d'la joie/Bonjour bonjour les hirondelles/Y a d'la joie...» <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Descartes</span> estime, à juste raison, que «La joie est une agréable émotion de l'âme.» C'est dans cet esprit que je vous donne à lire des poèmes sur la joie. Des classiques: Victor<span style="color: rgb(204, 0, 0);"> Hugo</span>, Charles <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Baudelaire</span>, Nérée <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Beauchemin</span>, Isaac <span style="color: rgb(204, 0, 0);">de Benserade</span>, et une nouvelle venue, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Marion Brun</span>, sauront vous enchanter en vous entretenant de la joie.<br /></div><br /><br /><span style="font-weight: bold;">Il faut que le poète</span><br />Il faut que le poète, épris d'ombre et d'azur,<br />Esprit doux et splendide, au rayonnement pur,<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.rosier.info/photos/grimpant-clair-matin.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 204px; height: 152px;" src="http://www.rosier.info/photos/grimpant-clair-matin.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Qui marche devant tous, éclairant ceux qui doutent,<br />Chanteur mystérieux qu'en tressaillant écoutent<br />Les femmes, les songeurs, les sages, les amants,<br />Devienne formidable à de certains moments.<br />Parfois, lorsqu'on se met à rêver sur son livre,<br />Où tout berce, éblouit, calme, caresse, enivre,<br />Où l'âme à chaque pas trouve à faire son miel,<br />Où les coins les plus noirs ont des lueurs du ciel,<br />Au milieu de cette humble et haute poésie,<br />Dans cette paix sacrée où croit la fleur choisie,<br />Où l'on entend couler les sources et les pleurs,<br />Où les strophes, oiseaux peints de mille couleurs,<br />Volent chantant l'amour, l'espérance et <span style="color: rgb(0, 0, 0);">la joie</span>,<br />Il faut que par instants on frissonne, et qu'on voie<br />Tout à coup, sombre, grave et terrible au passant,<br />Un vers fauve sortir de l'ombre en rugissant!<br />Il faut que le poète aux semences fécondes<br />Soit comme ces forêts vertes, fraîches, profondes,<br />Pleines de chants, amour du vent et du rayon,<br />Charmantes, où soudain l'on rencontre un lion.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Victor Hugo (1802-1885)</span><br /><span style="font-style: italic;">Les contemplations</span><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;">Semper eadem</span><br />"D'où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange,<br />Montant comme la mer sur le roc noir et nu"<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.rosier.info/photos/grimpant-pink-cloud.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 202px; height: 150px;" src="http://www.rosier.info/photos/grimpant-pink-cloud.jpg" alt="" border="0" /></a><br />- Quand notre cœur a fait une fois sa vendange,<br />Vivre est un mal. C'est un secret de tous connu,<br /><br />Une douleur très simple et non mystérieuse,<br />Et, comme votre joie, éclatante pour tous.<br />Cessez donc de chercher, ô belle curieuse!<br />Et, bien que votre voix soit douce, taisez-vous!<br /><br />Taisez-vous, ignorante! âme toujours ravie!<br />Bouche au rire enfantin! Plus encor que la Vie,<br />La Mort nous tient souvent par des liens subtils.<br /><br />Laissez, laissez mon cœur s'enivrer d'un mensonge,<br />Plonger dans vos beaux yeux comme dans un beau songe,<br />Et sommeiller longtemps à l'ombre de vos cils!<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Charles Baudelaire (1821-1867)</span><br /><span style="font-style: italic;">Les fleurs du mal</span><br /><br /><br /><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">La branche d’alisier chantant</span><br />Je l'ai tout à fait désapprise<br />La berceuse au rythme flottant,<br />Qu'effeuille, par les soirs de brise,<br />La branche d'alisier chantant.<br /><br />Du rameau qu'un souffle balance,<br />La miraculeuse chanson,<br />Au souvenir de mon enfance,<br />A communiqué son frisson.<br /><br />La musique de l'air, sans rime,<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ec/Alisier_torminal.jpg/250px-Alisier_torminal.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 201px; height: 179px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ec/Alisier_torminal.jpg/250px-Alisier_torminal.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Glisse en mon rêve, et, bien souvent,<br />Je cherche à noter ce qu'exprime<br />Le chant de la feuille et du vent.<br /><br />J'attends que la brise reprenne<br />La note où tremble un doux passé,<br />Pour que mon cœur, malgré sa peine,<br />Un jour, une heure en soit bercé.<br /><br />Nul écho ne me la renvoie,<br />La berceuse de l'autre jour,<br />Ni les collines de la joie,<br />Ni les collines de l'amour.<br /><br />La branche éolienne est morte;<br />Et les rythmes mystérieux<br />Que le vent soupire à ma porte,<br />Gonflent le cœur, mouillent les yeux.<br /><br />Le poète en mélancolie<br />Pleure de n'être plus enfant,<br />Pour ouïr ta chanson jolie,<br />Ô branche d'alisier chantant!<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Nérée Beauchemin (1850-1931)</span><br /><span style="font-style: italic;">Patrie intime</span><br />--> Photo à droite. Un alisier (sorte de sorbier) blanc.<br /><br /><span style="font-weight: bold;"><br />Sonnet</span><br />Madame, je vous donne un oiseau pour étrenne<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.muzeocollection.com/data/modules/oeuvre/81/81/8181ba6bc694345e-grand-dame-perroquet-van-veen-otto.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 195px; height: 209px;" src="http://www.muzeocollection.com/data/modules/oeuvre/81/81/8181ba6bc694345e-grand-dame-perroquet-van-veen-otto.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Duquel on ne saurait estimer la valeur;<br />S'il vous vient quelque ennui, maladie ou douleur,<br />Il vous rendra soudain à votre aise et bien saine.<br /><br />Il n'est mal d'estomac, colique ni migraine<br />Qu'il ne puisse guérir, mais sur tout il a l'heur<br />Que contre l'accident de la pâle couleur<br />Il porte avecque soi la drogue souveraine.<br /><br />Une dame le vit dans ma main, l'autre jour<br />Qui me dit que c'était un perroquet d'amour,<br />Et dès lors m'en offrit bon nombre de monnoie<br /><br />Des autres perroquets il diffère pourtant:<br />Car eux fuient la cage, et lui, il l'aime tant<br />Qu'il n'y est jamais mis qu'il n'en pleure de joie.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Isaac de Benserade (1613-1691)</span><br /><span style="font-style: italic;">Madame, je vous donne un oiseau pour étrenne</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">--></span> Peinture à droite. Dame au perroquet, de Van Veen Otto<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">}{</span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Dans son premier recueil de poésie intitulé <span style="color: rgb(204, 0, 0);">«Je cours après la joie»,</span> Marion Brun s'interroge sur la joie en ces termes:<br />«La joie est présumée coupable. Les chefs d'accusation sont: la futilité, la bêtise, voire la cruauté. Il s'agit d'abord d'enquêter. Qui est-elle? D'où vient-elle? Comment opère-t-elle? Pourquoi change-t-elle de visages? Où trouver la joie? Agit-elle seule? Sous la forme d'une parade amoureuse, cette poursuite poétique nous capture dans quelques filets: ceux des mots, ceux d'un jeu de séduction, ceux de la joie elle-même.»<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Sa poésie est le fruit des images, odeurs, impressions ramenées de ses lointains voyages et de ses escapades au cœur des Cévennes qui lui sont chères. Les Cévennes, ce coin de pays également cher au cœur de Raymond Depardon, dont j'ai vu et revu le magnifique, et touchant, film «Les temps modernes» -et dont je vous ai parlé ici même sur<a style="color: rgb(0, 204, 204);" href="http://litteranaute.blogspot.com/2009/09/la-vie-moderne-raymond-depardon.html"> <span style="color: rgb(51, 204, 0);">Littéranaute</span></a> (billet du 24 septembre 2099).<br /></div><br /><span style="font-weight: bold;">Voici deux poèmes de Marion Brun</span><br /><br /><span style="font-style: italic;">Parfois, le foisonnement des douze coups</span><br />N’est plus seulement l’annonce du plus clair du jour.<br />Une panique craquelle la terre.<br />Dans un bruit sourd, un gouffre s’ouvre.<br /><br />En risquant de s’y pencher, il n’y a plus rien:<br />Ni les balanciers qui sonneront bientôt la bonne heure,<br />Ni les nostalgiques ombres qui embellissent les<br />lumières des néons.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.harmattan.fr/catalogue/couv/9782296059337r.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 172px; height: 272px;" src="http://www.harmattan.fr/catalogue/couv/9782296059337r.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Les apaisantes pâleurs de la matinée sont passées dans<br />l’obscurité.<br /><br />Puis, l’instant d’après, midi sonne,<br />Des phares s’allument,<br />Des fantômes blafards exultent,<br />Les arbres sur les mines font comme des pantomimes<br />dansantes,<br /><br />Beauté arrachée qui sourit sous son fard riant.<br />Et les rires ferment les affres,<br />Les profondeurs véritables, les réelles failles.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Marion Brun</span><br /><br /><span style="font-style: italic;">Midi, tu es la lente et longue amertume du réveil où les</span><br />mouches suffoquent<br />La fin de la badinerie sucrée, du tumulte pailleté, des<br />draps trempés,<br />Tu es l’heure qui éloigne les sueurs du matin et les<br />rires qui éclatent pour brise.<br />Tu es l’après, la fuite loin de la nuit vers l’infini.<br /><br /><br /><br /><span style="font-style: italic;">Midi, tu es alors la preuve mûre des joies profondes</span><br />Quand tu t’assois entre les colonnes d’un cloître<br />Et qu’en un instant toutes les paix se concluent.<br />Quand l’explosion de la victoire barbare<br />Devient l’acquiescement d’un ciel païen.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Marion Brun</span><br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);">Je vous souhaite un beau, et joyeux, dimanche!<br /></div><div style="text-align: right;"><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Mieux encore, «la joie intérieure, une joie si profonde que rien ne saurait l'altérer»</span><br /></div><div style="text-align: center;"> (Bernanos)<br /></div></div><br />__<br />Marion Brun, <span style="font-style: italic;">Je cours après la joie</span>. Poésie. L'Harmattan, 2008, 34 pages. Les deux extraits ont été tirés de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Google Livres</span>. Vous pouvez en lire deux autres en cliquant <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://books.google.com/books?id=FUzm27ipMgsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false">ici</a>.<div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-81616696667228354512010-06-23T00:05:00.015-04:002010-06-23T12:01:39.091-04:00Québec. Vive la St-Jean! Bonne Fête nationale du Québec! / Gens du pays - Gilles Vigneault<span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Québec, les 23 et 24 juin 2010.</span> Vive la St-Jean! Cette année, le Québec célèbre sa Fête nationale sous le thème de la créativité des Québécoises et des Québécois, laquelle est illustrée par quatre magnifiques affiches produites par l'agence BOS.<br /><div style="text-align: justify;">La <span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Fleur de lys</span> du drapeau du Québec n'aura jamais été aussi belle. Les voici... ces affiches, accompagnées de quelques notes.</div><div style="text-align: left;">Suivra un <span style="color: rgb(51, 102, 255);"><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">survol historique</span> </span>de la fête de la St-Jean qui origine d'un lointain passé, et a été transmis de la France à la Nouvelle-France- qui sera désignée plus tard Canada, puis Canada français, puis Québec, enfin...<br /><br />Je soulignerai ensuite l'obtention du prix <span style="color: rgb(0, 0, 0);">«Artisan de la Fête nationale»</span> par le Poète chéri des Québécois, <span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Gilles Vigneault</span>.<br /><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Affiche </span><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Masque</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio4WJf2L_NIDONrPn_6jDXT-brAeSpJmpgKaUb0csbqrOaI6L1DFeZ_dFuJccDexexqUCVUesU8Zj8SuNwyTP_Dd5Yz-jf8INwNfI8GHBNqt4U8I-7YuSribt-I2it-TSlcoqDTCTz55s/s1600/Au+rythme+des+gens+du+pays.+24+juin+2010.+sans+le+texte.png"><br /></a><div style="text-align: justify;"><a style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzOQnctdFVNc4STvCsNPpvpxURK9zrvWqjOgifRFQ4mIm1gBPlnXcDxBONRvkm9khhbxsgkM16pdymMmQ1s9BCk1Ci76ncP3Imh-vSbvCT4w61hGNY8Q00sCshds1aJEFvHGJla5i0F8s/s1600/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+Masque.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 122px; height: 177px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzOQnctdFVNc4STvCsNPpvpxURK9zrvWqjOgifRFQ4mIm1gBPlnXcDxBONRvkm9khhbxsgkM16pdymMmQ1s9BCk1Ci76ncP3Imh-vSbvCT4w61hGNY8Q00sCshds1aJEFvHGJla5i0F8s/s200/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+Masque.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485674101850565554" border="0" /></a>Le Québec fait rêver. Rares sont les scènes où les Québécoises et les Québécois n'ont pas mis les pieds. Cette affiche rend hommage aux arts de la scène.<br /></div><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Célébrons les créateurs d'avenir</span><br /><div style="text-align: justify;">Cultivant l’innovation, les Québécois ont fait de leur talent notre meilleur ambassadeur. Elle a toujours, pour origine, le savoir-faire de ses artisans, nés ici ou venus s’y établir. Et l’avenir du Québec, c’est dans leur tête qu’il se prépare.<br /><br />Alors, soyons fiers de cette créativité qui, aujourd’hui, nous permet d’imaginer demain!<br /><br /></div><br /><br /><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;"><br />Affiche Raquette</span><br /><div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJciWcQ-VKMKyqhYohoy1ovLw2pH_0Q3AISeCQJfGtQc0oqyTZ7WdrJvyIfm75rZq_sc1qYsH6uwtKL9AIF0k4wNuBgQlrNXKzvOJ0d1qc8DoHzh6C4-tgUXpBpp9qT3aSRWZU0nlT3Do/s1600/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+Raquette.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 121px; height: 174px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJciWcQ-VKMKyqhYohoy1ovLw2pH_0Q3AISeCQJfGtQc0oqyTZ7WdrJvyIfm75rZq_sc1qYsH6uwtKL9AIF0k4wNuBgQlrNXKzvOJ0d1qc8DoHzh6C4-tgUXpBpp9qT3aSRWZU0nlT3Do/s200/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+Raquette.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485673543767799602" border="0" /></a>Si la créativité québécoise s'exprime, c'est beaucoup parce qu'elle profite de nombreuses influences. Avec le savoir faire des amérindiens, avec l'artisanat populaire, le Québec a su s'adapter et inventer de nouvelles façons de s'exprimer.<br /></div><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;"><br />Célébrons les créateurs pionniers</span><br /><div style="text-align: justify;">Persévérants, ils se sont inspirés des autochtones pour inventer de nouvelles façons d’imaginer la vie. Distincte par sa langue et sa culture, notre société n’est jamais restée captive de sa condition; elle s’en est au contraire servie comme d’un tremplin pour assurer sa croissance. Si bien qu’aujourd’hui le Québec est une communauté qui se développe par son énergie, sa détermination, son travail et par ses propres talents.<br /></div><br /><br /><br /><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Af</span><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">fiche Mécano</span><br /><div style="text-align: justify;">De la motoneige à B<a style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSRSuZUdxIpcCIKimI8_v_dxr9HaEaJmvhotdjyYwp3mls1oFqXM0axkUsqHkuQxSHZMNKD7-NgjycKmlbPqyZ6u6aaN-W9gCY26nGVsur6tGW7JQW8L7u4jVAX04m2iS-hBN2jBTcWTE/s1600/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+M%C3%A9cano.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 118px; height: 170px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSRSuZUdxIpcCIKimI8_v_dxr9HaEaJmvhotdjyYwp3mls1oFqXM0axkUsqHkuQxSHZMNKD7-NgjycKmlbPqyZ6u6aaN-W9gCY26nGVsur6tGW7JQW8L7u4jVAX04m2iS-hBN2jBTcWTE/s200/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+M%C3%A9cano.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485672868431352450" border="0" /></a>ixi, en passant par les avions et des inventions qui n'ont même pas encore de noms, les Québécois innovent, tout simplement, parce qu'ils sont de véritables génies.<br /></div><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Célébrons les créateurs de génie</span><br /><div style="text-align: justify;">De leurs mains, les Québécoises et Québécois ont dénudé la pierre, le bois, la glace et le sable pour que les éléments s’expriment et que s’imprime leur talent. Et les sabots de bois ont laissé leur place à l’artisanat, aux œuvres d’arts, aux inventions, aux techniques nouvelles et savantes, aux découvertes qui éclairent tous les domaines. Pionniers de la débrouillardise, les Québécois ne cessent d’innover. De la motoneige au bixi, ils ont mis leurs inventions au service des gens d’ici.<br /></div><br /><br /><br /><br /><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Affiche 3</span><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">D</span><div style="text-align: justify;"><a style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1Y63h7xlXjClvggDpIe2MbOWA4T0evlBY8H1NW2KoDWrqh1Y0XAQRxdUZdIX_xj3WQlikgreYLlw0cPHM78VZarf9jfcT9_f5QlNs8p59Y6S2geiDbwS5MgNL8jKxfvS_IcKoOJaPpyU/s1600/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+3D.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 115px; height: 173px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1Y63h7xlXjClvggDpIe2MbOWA4T0evlBY8H1NW2KoDWrqh1Y0XAQRxdUZdIX_xj3WQlikgreYLlw0cPHM78VZarf9jfcT9_f5QlNs8p59Y6S2geiDbwS5MgNL8jKxfvS_IcKoOJaPpyU/s200/C%C3%A9l%C3%A9brons+notre+cr%C3%A9ativit%C3%A9.+24+juin+2010.+Affiche+3D.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485671940712680130" border="0" /></a>Que ce soit pour les effets spéciaux, les jeux vidéos ou les modélisations en 3D, les Québécoises et les Québécois se démarquent sur tous les écrans, grands comme petits.<br /></div><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Célébrons les créateurs d’imaginaire</span><br /><div style="text-align: justify;">Ambitieux, nos créateurs ont confié leur imaginaire aux idées les plus grandes. Aujourd’hui, que l’on soit devant un écran de cinéma ou d’ordinateur, à visionner le dernier succès populaire ou d’auteur, à découvrir le monde d’un super-héros virtuel ou à parcourir un nouvel univers, les créateurs d’ici ne sont jamais loin. Sur une scène ou dans une galerie, le talent québécois fait rêver. Et comme s’il ne suffisait pas de réinventer le cirque, nos artistes conquièrent les cœurs et les esprits, inspirés des rêves et des ambitions qui ont pris naissance dans notre coin du monde.<br /></div><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"><br /></span><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">}{</span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Un survol historique</span><br /></div><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">De la St-Jean...</span><br /><div style="text-align: justify;">Les célébrations du 24 juin puisent leur origine dans un passé immémorial. Historiquement, elles sont associées aux célébrations antiques du solstice d'été en même temps qu'aux fêtes agraires qui marquaient autrefois le début de l'été.<br /></div><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">... en passant par la Saint-Jean-Baptiste...</span><br /><div style="text-align: justify;">Durant le premier millénaire de notre ère, les célébrations du solstice d'été furent christianisées en Europe et atteignirent une importance majeure au Moyen-âge. L'Église catholique plaça son caractère rituel et sacré sous le patronage de Saint-Jean-Baptiste.<br /></div><div style="text-align: justify;">C'est cette fête chrétienne que nos ancêtres importèrent de la France, dès le début de la colonisation. Dans les premières années de la Nouvelle-France, la Saint-Jean comportait des éléments païens que le clergé s'efforça avec plus ou moins de succès d'abolir.<br /></div><br /><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">... à la Fête nationale du Québec</span><br /><div style="text-align: justify;">D'une fête de la grande famille canadienne-française à la Fête du peuple québécois, la Fête nationale du Québec constitue la fête de tous ceux et celles qui composent le Québec d'aujourd'hui.<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">}{</span><br /><br /></div><div style="text-align: center;">Le prix <span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">«Artisan de la Fête nationale»</span><br /></div><div style="text-align: center;">Cette année, le Poète, <span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Gilles Vigneault,</span> est le récipiendaire de ce prix.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">«Son engagement et sa détermination en faveur de la langue française, sa générosité sans limite envers le public québécois et surtout sa contribution exceptionnelle au développement de la fierté québécoise font de cet homme, l’un des plus grands ambassadeurs de notre culture.<br /><br />Mieux que quiconque, il a su raconter les histoires de ce coin de continent. Mieux que quiconque, il a su faire chanter les Québécoises et les Québécois. En effet, en 1975, il y a déjà 35 ans, Gilles Vigneault offrait aux Québécoises et aux Québécoises une chanson que lui seul pouvait écrire (...)»<br /></div><br /><div style="text-align: center; color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Gens du pays, c'est votre tour...<br /></div><div style="text-align: center; color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">De vous laisser parler d'amour.<br /><br /></div><div style="text-align: center;">Une chanson que tous connaissent par cœur...<br />Le 23 juin, les 7, 8 millions de Québécoises et de Québécois sont invités à l'entonner en chœur.<br /><br /><div style="text-align: left;"><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSUBB2RmX5Noqd2vwaDEyYxBRXWt1LP0PtQiuctMgKdzwOfeS5oJcZS1PtNi73xNYV7PePWvPvxcKhyPctVIBvnvQiDKRdxOS2ZnkD86wzfH7A-sAdQVocPPhLM0wDVci6URyyE45_qf8/s1600/Au+rythme+des+gens+du+pays.+24+juin+2010.+sans+le+texte.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 163px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSUBB2RmX5Noqd2vwaDEyYxBRXWt1LP0PtQiuctMgKdzwOfeS5oJcZS1PtNi73xNYV7PePWvPvxcKhyPctVIBvnvQiDKRdxOS2ZnkD86wzfH7A-sAdQVocPPhLM0wDVci6URyyE45_qf8/s400/Au+rythme+des+gens+du+pays.+24+juin+2010.+sans+le+texte.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485998065338764514" border="0" /></a></span>Sur l’air de la chanson «<span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Gens du pays»</span> qui célèbre cette année ses 35 ans, tout le Québec aura l’occasion de prendre part à un immense <span style="font-style: italic;">karaoké.</span><br /></div><div style="text-align: justify;">Le 23 juin vers 22 h, la Fête nationale invite tout le Québec à chanter d’une seule voix et ainsi réaliser une première mondiale: former le plus grand chœur, réparti sur plus de 24 sites hôtes des grandes célébrations.<br />Peu importe où vous vous trouvez, prenez part à ce moment historique…<br /></div><br />Québécois et Québécoises, de tous horizons, célébrons notre Fête Nationale, avec fierté et dans la joie!<br />Que la fête commence!<br />Bonne Fête nationale du Québec! Et que ça swigne…<br /></div><br /><div style="text-align: center;">Amis et amies du Québec, fêtez avec nous! Et que ça re-swigne…<br /></div><br /><div style="text-align: center; color: rgb(51, 102, 255);"><span style="font-weight: bold;">Vive la St-Jean! Bonne Fête nationale du Québec! </span><br /><div style="text-align: left;">___<br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Source:</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="color: rgb(51, 102, 255); font-weight: bold;">Le Guide officiel</span>, «Célébrons notre créativité», Fête Nationale, à l'adresse suivante: http://www.fetenationale.qc.ca<br /></span></div></div></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-46598423247743832172010-06-22T00:05:00.004-04:002010-06-22T00:05:00.100-04:00Hommage à José Saramago. 1922-2010.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://image.evene.fr/img/celeb/6306.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 141px; height: 141px;" src="http://image.evene.fr/img/celeb/6306.jpg" alt="" border="0" /></a>Samedi, le 19 juin 2010, <span style="font-weight: bold;">José Saramago</span> est décédé, à l'âge de 87 ans,sur l’île espagnole de Lanzarote (aux Canaries), où il résidait depuis 1992, son livre <span style="font-style: italic;">L’Évangile selon Jésus-Christ </span>ayant été censuré et sévèrement attaqué par l’Église qui l’accusait de «porter atteinte au patrimoine religieux des Portugais». L'obtention du <span style="color: rgb(204, 0, 0);">prix Nobel de littérature en 1998 </span>-attribué pour la première fois à un auteur de langue portugaise-, lui a valu une reconnaissance immense et historique. De nombreux Portugais s‘identifient à cet écrivain dont l’itinéraire est emblématique.<br /><br />«L'écrivain des possibles n'est plus. José Saramago habitait le temps pour en détourner le cours, suspendait la mort et privait l'homme de ses sens pour mieux lui jeter au visage sa petitesse et l'infinitude de ses faiblesses. Il laisse un testament prophétique, une allégorie anthropologique fantasque et grave.» [evene.fr]<br /><br />Romancier, essayiste, poète et blogueur, José Saramago s’est élevé contre toutes les injustices sociales et politiques. Contestataire, anticonformiste, il était la voix des opprimés et des faibles. C'était un homme debout, n'ayant peur de rien ni de personne: un homme libre, un homme de partage.<br /><br />«José Saramago eut un destin hors du commun. Né en 1922 à Azinhaga, un petit village du Ribatejo situé à une centaine de kilomètres de Lisbonne, fils de paysans pauvres, il quitte l’école très tôt pour travailler, enchaînant divers métiers, de serrurier à traducteur. Autodidacte, passionné par les livres, il publiera son premier roman, Terra do pecado (Terre de péché), en 1947. Mais c’est en 1976 avec Levantado do Châo (non traduit en français, littéralement : « soulevé de [la] terre ») qu’il entre véritablement en littérature, et avec Memorial do covento (Le Dieu Manchot, 1982, publié en France en 1987) qu’il acquiert une véritable notoriété littéraire internationale.» [Le Monde diplomatique]<br /><br />Adulé des uns, honni des autres, José Saramago est un immense écrivain.<br />«Ses fables, sombres, pessimistes, intransigeantes, il les habille d'une langue à nulle autre pareille, raffinée, déliée, affranchie des règles de ponctuation ordinaires et truffée d'interventions diaboliquement caustique.» [evene.fr]<br /><br />Pour sa part, Odile Tremblay, du Journal Le devoir écrit:<br />«Polémiste dans sa vie, il eut une vison de complexité dans son œuvre, revisitant des grands mythes de l'humanité, essayiste, romancier, poète, auteur dramatique, à la fois pessimiste et utopiste, ludique auteur ayant établi son propre type de ponctuation.<br /><br />Il partait généralement d'une proposition insolite pour aborder ses idées politiques, ses déceptions historiques, sa désolation devant une humanité à son avis indigne de la raison qui lui échoit.»<br /><br />Dans un autre blogue, je reviendrai sur son œuvre. Je termine le présent billet en vous donnant à lire quelques citations relevées dans les articles lus ces derniers jours.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> «S'il y a une épitaphe qui me conviendrait, ce serait: "Ci-gît M. Untel, un homme indigné", confiait José Saramago au Devoir en 2005.»<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> «Ce que je cherche à exprimer, c'est l'indignation sur l'état du monde, c'est la misère, la détresse où vivent des millions de personnes. Une partie énorme de l'humanité vit dans une apocalypse permanente de la naissance à la mort. C'est ça le progrès ? C'est ça la civilisation?»<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> «Ce que je cherche à exprimer, c'est l'indignation sur l'état du monde, c'est la misère, la détresse où vivent des millions de personnes. Une partie énorme de l'humanité vit dans une apocalypse permanente de la naissance à la mort. C'est ça le progrès ? C'est ça la civilisation?» [Interview accordée à "La République des livres", janvier 2010.]<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> «Dans un sens, on peut dire que lettre après lettre, mot après mot, page après page, livre après livre, j'ai successivement implanté à l'homme que j'étais les personnages que j'ai créés. Je crois que sans eux, je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui ; sans eux, peut-être que ma vie n'aurait jamais été autre chose qu'une ébauche imprécise, une promesse qui comme beaucoup d'autres serait restée une promesse, l'existence de quelqu'un qui aurait peut-être été mais qui finalement n'aurait pu être.» [Extrait du discours prononcé lors de la réception du prix Nobel de la littérature en 1998.]<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Bonne journée! À bientôt...</span><br /></div></div><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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</script></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-516910259090839256.post-19639779298891061092010-06-18T00:05:00.006-04:002010-06-18T00:05:00.327-04:00Le 18 juin 1940. La bataille de France. L'appel du Général De Gaulle<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">La bataille de</span><span style="font-weight: bold;"> France. L'appel du Général. Une émission; des vidéos; un livre:«Le 18-juin», pour se souvenir.</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Une émission.</span> En effet, aujourd'hui, ce 18 juin 2010, marque le 70ème anniversaire de l'appel lancé par le Général De Gaulle depuis Londres. TV5MONDE propose une programmation spéciale qui vous fera revivre les bouleversements qui ont changé la face du monde et la naissance d’une légende. Une émission à ne manquer...<br /><br />Repassons, brièvement, le fil des évènements qui ont mené à l'appel du Général De Gaulle.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La bataille de Fran</span><span style="font-weight: bold;">ce</span><br />«La bataille de France» désigne l'invasion allemande des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France en 1940 durant la seconde guerre mondiale. L'offensive commence le 10 mai 1940 en mettant fin à la "drôle de guerre", et se termine le 22 juin par la capitulation des forces armées françaises et la signature de l'armistice du 22 juin 1940 par le gouvernement Pétain.<br /><br />À l'invasion de la Pologne en septembre 1939, les Alliés déclarent la guerre à l'Allemagne. Mais l'Allemagne, aidée par la Russie, écrase de sa puissance l'armée polonaise. À la défaite polonaise, les troupes françaises quittent les avant-postes de la Sarre et se replient derrière la ligne Maginot.<br /><br />Les forces du Royaume-Uni qui avait envoyé sur le continent un Corps expéditionnaire britannique s'installent dans l'attente du prochain mouvement allemand, en maintenant un blocus maritime. Cette période de trêve tacite, que l'on surnomma la «Drôle de guerre», dura jusqu'au 9 mai 1940.<br /><br />L'offensive de l’armée allemande qui a traversé les Ardennes le 10 mai 1940 met donc fin à la "drôle de guerre". Le Général De Gaulle et la 4e DCR tiennent tête aux allemands mais faute de soutien logistique et de renforts le succès n'est pas exploité. Le Général De Gaulle et la 4e DCR tiennent tête aux allemands mais faute de soutien logistique et de renforts le succès n'est pas exploité. Aucune attaque d'envergure ne sera tentée par l'armée française. Les forces françaises et le corps expéditionnaire britannique sont alors enfermés dans une vaste poche autour de Dunkerque et contraintes au rembarquement. Les évènements se précipitent : la Belgique capitule le 28 mai 1940. Le 10 juin 1940, le gouvernement français quitte Paris pour Bordeaux.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La bataille de France est perdue.</span><br />Le 14 juin, les blindés allemands atteignent Paris déclarée ville ouverte. En France certains se résignent à la défaite et réclament l'armistice, d'autres veulent poursuivre la lutte comme promis aux Britanniques, en s'appuyant sur l'Empire et notamment l'Algérie. C’est le premier camp qui l’emporte, au terme d’un débat douloureux.<br /><br />Les réfugiés qui fuient la Belgique et le Nord de la France sont alors rejoints par 2 millions de réfugiés de la région parisienne. Entre le 15 mai et le 10 juin, au moins 6 millions de Français abandonnent leur domicile et participent à l'exode de 1940, se retrouvant sur les routes sous les attaques de la Luftwaffe.<span style="font-size:85%;"> </span><br /><br />Le général DE GAULLE, secrétaire d'État à la Défense, partisan de la poursuite de la guerre, rejoint Londres, où il prononce son appel devenu célèbre mais passé relativement inaperçu dans le chaos ambiant.<br /><br />Philippe Pétain devient Président du Conseil et l'armistice est signé le 22 juin 1940. La plus grande partie de la France est occupée par les troupes allemandes, le pays est divisé en une zone occupée et administrée militairement par l'Allemagne (nord, ouest et sud-ouest), et en une zone libre (centre et sud). Le gouvernement de Vichy du maréchal Pétain administre (!) l'ensemble du territoire français .<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Des vidéos</span>. Le Figaro.fr présente sur son site une web série, «De Gaulle, l'intégrale»: à voir et à revoir. Le lien vers la page est <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/31/01016-20100531ARTWWW00390-web-serie-de-gaulle-l-integrale.php">ici</a>.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Une voix dans la nuit. L'appel du 18 juin 1940.</span><br />Alors que les armées françaises sont en pleine débâcle, Charles de Gaulle, tout juste promu général, se rend à Londres pour demander l'aide militaire de Churchill. Lorsqu'il apprend que le maréchal Pétain vient de demander à Hitler les conditions d'un armistice, il décide de lancer un appel à la résistance. Vingt-quatre heures durant, de Gaulle n'aura de cesse de négocier avec les dirigeants britanniques sa diffusion sur la BBC. L'homme qui n'était jusqu'à présent qu'un personnage inconnu de la plupart des Français acquiert d'un seul coup une dimension légendaire.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Acte fondateur de la Résistance</span>, l'appel du 18 juin nous paraît aujourd'hui d'une telle évidence, notamment quant à la victoire future des Alliés, que nous en avons parfois oublié le caractère inouï. Pourtant, deux questions cruciales se posent, s'imposent même.<br /><br /></div><div style="text-align: center;">Comment un homme seul, inconnu du grand public, a-t-il pu s'enquérir d'une telle mission?<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">Comment de Gaulle a-t-il eu l'audace de transgresser la loi militaire<br />pour lancer son appel du 18 juin?<br />Au nom de l'honneur.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Un livre</span>. L'appel du 18 juin, de Jean-Louis Crémieux Brilhac, chez Armand Colin.<br /><br />«Dans un petit livre nourri de détails parfois cocasses, l'historien de la Résistance, <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwVlUuwyUZEEMtWYWkZ3SOiMrRslpnv_AJpLzApyecR48cR95DAiM8eZhILmt9DaeJmzeCrZhww5OFHaCAKSXEV2rGta1f2azv-7SEW07gZfTBShkjy0kOZalosrII2iLH2MZKBBDBWM4/s1600/L'appel+du+18+juin+1940.+Cr%C3%A9mieux-Brilhac.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 174px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwVlUuwyUZEEMtWYWkZ3SOiMrRslpnv_AJpLzApyecR48cR95DAiM8eZhILmt9DaeJmzeCrZhww5OFHaCAKSXEV2rGta1f2azv-7SEW07gZfTBShkjy0kOZalosrII2iLH2MZKBBDBWM4/s200/L'appel+du+18+juin+1940.+Cr%C3%A9mieux-Brilhac.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483923168770495682" border="0" /></a>Jean-Louis ¬Crémieux-Brilhac, relate, au jour le jour, et parfois heure par heure, les circonstances du fameux appel du 18 juin, en situant celui-ci dans son contexte tragique: celui d'un «dialogue» entre le maréchal Pétain, qui a demandé aux soldats français de cesser le combat le 17 juin, et son subordonné entré en dissidence en même temps que dans l'Histoire. Deux discours qui seront suivis par d'autres où les deux hommes s'affronteront à travers les ondes.<br /><br />Un instant fatidique. Ce n'est pas sans un rude combat intérieur que de Gaulle a franchi la ligne rouge», écrit Crémieux¬ Brilhac, qui cite ce passage des Mémoires de guerre où de Gaulle évoque l'instant fatidique où il décide de transgresser la loi militaire au nom d'une raison qu'il estime supérieure: celle de l'honneur.<br /><br /><div style="text-align: center;">«À mesure que s'envolaient les mots irrévocables<br /></div>je sentais en moi-même se terminer une vie, celle que j'avais menée dans le cadre d'une France solide et d'une indivisible armée. À 49 ans, j'entrais dans l'aventure comme un homme que le destin a jeté hors de toutes les séries» Charles De Gaulle<br /><br />Ne fallait-il pas être habité par un ethos héroïque surhumain pour oser s'inscrire en faux contre l'évidence de l'effondrement de la France et affirmer que le combat devait continuer? C'est ce que pense, à juste titre, Crémieux-Brilhac, qui affirme que le discours du 18 juin démontre à quel point la volonté peut agir sur un destin collectif que l'on jugeait inexorable.<br /><br />L'événement sera rendu possible grâce à l'extraordinaire intuition de ¬Churchill qui aurait tout aussi bien pu ne pas faire confiance à De Gaulle, en qui il flaira l'homme d'exception. « Vous êtes seul, et bien je vous reconnais tout seul », dira Churchill à de Gaulle durant ces jours sombres. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">À 18 heures précises, ce 18 juin 1940, soit 125 ans tout juste, jour pour jour, après la défaite de Waterloo, le jeune</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);"> général se présente à la BBC</span>. «Il fixait le micro comme s'il était la France personnifiée et comme s'il voulait l'hypnotiser», rappellera un témoin. Dans une pièce voisine où l'émission est enregistrée, deux Français entendent l'appel. Louis Marin, qui animera l'émission «Les Français parlent aux Français», et le peintre et journaliste Jean Oberlé, qui laissera échapper ce bon mot. «Eh bien, en voilà un qui sort de la discipline pour entrer dans le Petit Larousse.» On pouvait difficilement mieux dire… »<br />[ François Paoli ]<br /><br />Pour sa part, Antoine Fouchet, qui commente le livre de Crémieux-Brilhac, écrit:<br /><br />«L’Appel du 18 juin 1940 fut diffusé sur la BBC à 22 heures. Il fut rédigé et enregistré, avec la solennité qu’on sait, par le général de Gaulle. Un texte court et incisif, présentant sans complaisance les causes de la défaite face à l’Allemagne et exhortant au sursaut.:<br /></div><div style="text-align: center;">«Nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi»<br />Charles De Gaulle<br /></div><br /><div style="text-align: center;">«Quoi qu’il arrive,<br />la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas».<br />Charles De Gaulle<br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Soixante-dix ans après, ce texte s’impose dans la mémoire collective française avec la force d’une évidence mythique. Pourtant, comme le raconte l’ancien résistant Jean-Louis Crémieux-Brilhac dans ce petit précis historique bienvenu, le passage sur les ondes de ces quelques phrases aussi passionnées que simples était loin d’être assuré d’avance. Il aurait même pu ne pas se réaliser, c’est dire.»<br />[...]<br /><br />Il conclut ainsi:<br />«En rappelant utilement ces circonstances, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, qui fut secrétaire à Londres du Comité de propagande de la France libre, montre l’obstination qu’il fallut dès le début pour construire la victoire. Il révèle, en outre, que les obstacles mirent quelques jours à se dissiper avant que le général de Gaulle puisse prononcer de nouvelles déclarations radiophoniques. La légende de l’Appel du 18 juin, considéré aujourd’hui comme un acte fondateur de la France contemporaine, n’était pas acquise dans un premier temps»<br /><br /><span style="font-weight: bold;">De Gaulle dans le texte</span><br />«Nous avons analysé pour vous l’ensemble des discours du général de Gaulle de 1940 à 1945. En ressort un nuage de mots-clés permettant de déterminer l’importance et la récurrence de certains termes dans son vocabulaire. Chacun d’entre eux sur un simple clic, vous enverra vers des vidéos de l’INA.»<br />Nous... Le Figaro.fr. Le lien vers le nuage est<span style="color: rgb(51, 204, 0);"> ici. </span><br /></div>____<br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Sources:</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">[]</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> Les articles de TV5MONDE. Commémoration de l'appel du 18 juin 1940. Pour plus d'information, cliquez</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> ici.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">[]</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> La bataille de France sur ina.fr. La page est</span> <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/video/CPF91008488/la-bataille-de-france.fr.html">ici</a>.<br /><span style="color: rgb(153, 153, 153);"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> </span>Sur Figaro.fr, la web série «La véritable histoire du 18 juin 1940. Cliquez <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/31/01016-20100531ARTWWW00390-web-serie-de-gaulle-l-integrale.php">ici</a>.<br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> Sur Figaro.fr, l'article de François Paoli «Un appel dans la nuit». Pour lire l'article, cliquez<a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.lefigaro.fr/livres/2010/06/16/03005-20100616ARTFIG00737-un-appel-dans-la-nuit.php"> ici.</a><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">[]</span> Pour lire l'article de Antoine Fouchet, cliquez <a style="color: rgb(51, 204, 0);" href="http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2427754&rubId=43500">ici.<br /></a><div class="blogger-post-footer"><script type="text/javascript"
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