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vendredi 1 juillet 2011

Le 2 juillet 2011. Escapade. Théâtre. Fête champêtre

Toutes affaires cessantes, le 2 juillet 2001, je vous invite à assister à la pièce de théâtre inédite Les menteries d'un conteux de basse-cour de Victor-Lévy Beaulieu au Caveau-Théâtre. Gâtez-vous...  offrez-vous ---le vous étant vous et votre dulcinée ou don Juan---  une fête champêtre, vin d'amitié, repas gastronomique aux saveurs du terroir, dans un lieu à l'avenant, le magnifique domaine du Manoir French. Un petit cadeau avec ça? Ben voyons...cela va de soi: un exemplaire autographié de la pièce de théâtre.

Le rendez-vous a lieu demain, samedi, de 16h30 à 19 heures, au 31 de la route 32. Google Maps vous tracera le chemin à suivre ou encore le service de réservations du Caveau-Théâtre vous l'indiquera ou encore les Éditions Trois-Pistoles, et ce, avec le plus grand plaisir et le plus beau sourire!
La pièce de théâtre commence à 20h 30.
[Le coût pour le «kit au complet» est de 65$; pour la pièce de théâtre seulement est de 22$. Sortez votre calculatrice... et votre joie de vivre!]

Un mot sur la pièce. Les menteries d'un conteux de basse-cour de Victor-Lévy Beaulieu
«Dans sa nouvelle pièce, Victor-Lévy Beaulieu raconte la naissance d’Abel Beauchemin, son alter égo, à Saint-Paul-de-la-Croix, sa petite enfance à Trois-Pistoles, son enfance et le début de son adolescence à Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Clément et Saint-Cyprien. Des anecdotes, parfois cocasses et drôles sur la famille Beauchemin, mais aussi émouvantes parce qu’Abel n’est pas un enfant comme les autres, et se passionne pour les animals qui sont la grande affaire de sa vie. Victor-Lévy Beaulieu est l’auteur d’une quinzaine de pièces de théâtre dont plusieurs furent jouées au Caveau-Théâtre, notamment La maison cassée qui fut vue par 75 000 spectateurs au Québec, L’Héritage et La guerre des clochers qui a remporté le Grand prix national du théâtre en région, avec 10 000 spectateurs en un seul été» [Le Caveau-Théâtre]

Une escapade, une romance, et tout, et tout, et tout ce qui ne se dit pas... 

Pardon? Je vous entends me dire que je me répète, que je radote, que je vous ai tout dit cela et plus encore le 21 juin 2011, un mardi... Euh... En effet, en effet... Je me souviens ---c'est ma devise--- à présent.

Comme dirait l'autre «que voulez-vous», j'écoute par le (mauvais) temps qui court Les mémoires d'un amnésique d'Éric Satie, un des textes les plus drôles et les plus spirituels que je connaisse. Ceci, sans doute, explique cela.

Pour conclure, disons que je vous lance un rappel! À bientôt!


 _____
[] Le  caveau théâtre: caveauhttp://caveautheatre.com/index.php
[] Réservations et renseignements: Au Caveau-Théâtre : 1 418 851 4759
   Aux Éditions Trois-Pistoles : 1 418 851 8888

vendredi 24 juin 2011

Fête nationale 2011. Québec, terre de légendes

Bonne Fête nationale du Québec!

C'est avec fierté et grande joie, toutes voiles gonflées, que vous et moi entrons dans la légende pour fêter --comme dirait Fred lui-même en personne-- de la bouche, de l'oreille, de la jambe gigoteuse et de partout, la Fête nationale du Québec. Le Québec, une terre de légendes. 

Embarquons dans le canot de la Chasse-galerie, allons affronter les monstres marins du lac Memphrémagog.

Allons rencontrer la séduisante Sedna des Inuits et Aahenstic, la femme tombée du ciel, connue des Hurons-Wendats. Plongeons pour retrouver Dame Blanche des chutes Montmorency ou la belle Blanche de Beaumont, englouties par les flots aux alentours de Percé, amoureuses éperdues et éplorées.

À moins que votre esprit coquin vous pousse vers les mystérieuses coureuses des grèves qui séduisent les marins de St-Jean-Port Joli. Avez-vous pensé au Diable, à ses métamorphoses et à ses tours pendables qui pourraient vous en coûter une beurrée et puis une autre? À moins que vous soyez plus malin que lui. À Malin, malin et demi!

Et le bon Dieu, les saints, le curé, le vicaire qui ne cèdent pas leur place. Oh là, vous les aviez oubliés ceux-là ou peut-être même que vous ne les connaissez pas ou si peu: prenez garde, ils rôdent...  miracle, sauvetage d'une âme en péril et que sais-je encore.

Attention, dans un ville moderne vous vous sentez à l'abri. Sachez que les légendes se font urbaines et... modernes.

« À l’heure où la parole se digitalise, où le conte s’écoute sur le web, la tradition orale se métamorphose.  Dans les campagnes comme en ville, les conteurs prennent d’assaut les petits cafés, les débuts de soirées des bars et se rapproprient la mémoire de leur quartier ou de leur village afin de créer des récits bien d'aujourd'hui, ancré dans les racines de la tradition orale et qui se déploie vers l'ailleurs.  Tout comme la géographie façonne les légendes, ceux qui peuplent les villes et villages inspirent aussi nos conteurs contemporains.


La légende se fait urbaine. À l’image de notre population, la parole se mondialise, se fusionne, se métisse.  L’ancien se mêle au nouveau; la pure laine, à la soie venue d’Asie.  Le conte se fait festif et les festivals se multiplient.  Le conte intègre et les différentes vagues d’immigration ont laissé leur trace.


On le voit, le conte est un miroir du pays, à travers le prisme du peuple qui l’habite. Les Québécois possèdent à cet égard un trésor qui mérite d’être mieux connu, car il constitue une richesse collective que rien ni personne ne peut lui ravir. Une richesse qui, comme tout élément fondamental d’une culture, fait partie de sa raison d’être, de son identité.»  [Texte de Henri Dorion et Sylvi Belleau]

Cette année, nous avons un «porte-bonheur» de la Saint-Jean, notre conteur national Fred Pellerin, et deux porte-parole Marie-Soleil Michon et Marcel Sabourin.

Fred Pellerin vous conte «Il était une fois...». La vidéo est suivie de son texte.

Je vous souhaite une Bonne Saint-Jean! 
Bonne Fête nationale! Entrez dans la légende!




Il était une fois…
Puis c'était toujours des géantes,
Puis c'était toujours des géants,
Puis ça se passait toujours
Dans un pays lointain...

Ils disaient : Il était une fois…
Ça chauffait les maisons,
Ça tenait en haleine
Les enfants puis les soirs longs.

C'était des dires,
C’était des contes,
C’était des histoires à rester debout.

Parce que le chez-nous
Il se tenait le dos drette.
Le chez-nous,
Il se tenait au bout du mât.
C’était comme un bout de voile
Taillé d’avance
Pour un bateau qui était pas là,
Mais voguait dans les espérances.

Les usages puis les jours
Côtoyaient les légendes.
Il mouillait des hommes forts,
Des Alexis grands coureurs,
Puis les jupons de la Rose
Qui faisaient danser les diables,
Les canots qui déchiraient
Les dentelles boréales.

Il était une fois…
C’était un temps de mythes.
Les chemins étaient pas longs,
Mais ça s’ouvrait sur du vaste.
Y avait des poètes au pouvoir,
Y avait des possibles à pleines clôtures.


Il était une fois…
C’était pas de la nostalgie,
C’était juste un entrebâillage
Sur des demains qui se pouvaient encore…

Il était une fois…
Il était une fois jusqu'à hier...
Il était une fois jusqu’à maintenant…
Le grand maintenant
Qui sonne à la porte du siècle fou.
Le grand maintenant qui insiste,
Les doigts plantés dans le seuil
D’une immense maison
Sans pays.

On se vote comme on se vend.
Puis les partis oublient de nous faire un tout.
L’histoire s’écrit à l’encre débile.
Advienne qui pourrira.

Jusqu’à se dire que peut-être…
Chacun de notre bord…
Peut-être que l’histoire nous a joué un tour,
Peut-être qu’il n’est plus une fois,
Peut-être qu’il n’est plus aucune fois.

Ils sont où nos hommes forts,
Les géantes, les coureurs,
Les diables, les belles danseuses?
Quand on cogne sur la bulle
L’impression que ça sonne creux
Comme une grande légende vide.

Il était une fois…
Est-ce qu’il est déjà une fin?



Il était une fois,
Il n’est plus une fois.
Pourtant, les demain continuent
De cogner à la porte.   

Les demains.
Il sera une fois…
Ça se conjugue bien.

Il sera une fois,
Dans des horizons doux,
Un monde où l’amour
A pas trouvé sa putain, 

Un monde où les cœurs se retroussent,
Haut et fort,
À se construire du grand et du solide,
À pleine face dans l’histoire,
À pleines gorgées d’appartenance,
À tirer dans les mémoires,
Là où la devise se souvient,
Pour se faire des lignes d’avenir,
Puis se donner la survivance.

On ira réveiller le vent,
Celui qui tient l'espoir et le cap.
Sur les mots puis dans les airs,
Dans le grand manche branlant
Avec quatre siècles d’erre d’aller…
Dites-moi qu’on fonce.
À la limite, s’il faut tomber,
On aura l’élégance de tomber ensemble.

Est-ce qu’il sera une fois?
Il sera des millions de fois.
Il sera sept millions de fois.
Puis l’histoire va reprendre de son aile
Puis son coin de ciel.

Il sera une fois…
Dans un pays lointain…
Juste de le dire
Déjà il est moins loin.

Il sera une fois
Puis on sera tous des géantes, des géants!

mardi 21 juin 2011

Oyez, oyez, gentes gens! Une invitation toute spéciale de VLB !

Aux Éditions Trois-Pistoles

VLB VOUS INVITE CHEZ LUI POUR LA PREMIÈRE DE
LES MENTERIES D’UN CONTEUX DE BASSE-COUR!
De 16 h 30 à 19 heures le samedi 2 juillet prochain, Victor-Lévy Beaulieu vous invite chez lui, au 31 route 132 est, pour célébrer les aveilles de la première de Les menteries d’un conteux de basse-cour.
Une fête champêtre au milieu d’un paysage luxuriant, avec une vue imprenable sur la mer Océane !
Tout en vous promenant dans le domaine du Manoir French, vous aurez droit au verre de l’amitié.
Un repas suivra : une plantureuse salade dite des Menteries du chef Germain de la Maison de l’écrivain ; des viandes à la VLB – bœuf, porc et orignal dans une sauce dite swigneuse de la Basquaise ; gâteau dit du Conteux au généreux coulis de framboises cueillies dans les jardins du Manoir French. Le tout arrosé de bière ou de vin.
À chacun des convives, VLB remettra un exemplaire autographié de Les menteries d’un conteux de basse-cour dont ce sera le lancement officiel.
À la fin de cette fête champêtre, ce sera la première de la nouvelle pièce de VLB au Caveau-Théâtre, à 20 h 30.
Le coût d’un billet pour cette fête champêtre, l’exemplaire autographié des Menteries d’un conteux de basse-cour et la première de la pièce au Caveau-Théâtre est de 65 $.
Réservez dès maintenant car les places sont limitées!
Au plaisir de vous accueillir le 2 juillet prochain au Manoir French et au Caveau-Théâtre.
RÉSERVATIONS
Au Caveau-Théâtre : 1 418 851 4759 Aux Éditions Trois-Pistoles : 1 418 851 8888

{}une pareille invitation, ça ne se refuse pas... 
{} une pièce de théâtre qui ne manquera, certainement pas, de piquant... 
{} une promenade dans un beau domaine, 
{} du boire et du bon manger, qui vous met l'eau à la bouche, juste à lire le menu
{} et un livre. 
Une fête champêtre digne des dieux!
En prime, une escapade. 
Évadez-vous!
Prenez le temps de vivre...
de vous la couler douce...


_____
Psitt! N'attendez pas de gagner un million à la Loto, prenez les devants.


mercredi 23 février 2011

La langue de Molière... et le Cardinal. Poésie

Source:Wikipédia
C'est la saison des amours refroidis, des amours interdits. Mais rien n'empêche le Cardinal, tout de rouge vêtu, plumes frissonnant au vent, de fredonner son appel à sa femelle «huitt... huitt huitt», en se balançant sur la maigre branche du saule de mon jardin. Je l'observe de ma fenêtre; en arrière-plan, le ciel d'hiver d'un bleu limpide. ll fait soleil, il fait froid. La vie est belle.

Alors, que vous changerais-je? Un «huitt... huitt huitt» pour dire «Qu'elle est belle  la langue Molière»».  Voici donc le poème que j'ai reçu de Roch Ménard, de l'UQAM (Université du Université du Québec à Montréal), et je vous transmets avec amour, délices et orgue...

«Qu'elle est belle  la langue de Molière

AVOIR et ÊTRE

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
 Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
 Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
 Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
 Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.
 Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
 Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
 Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
 Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
 Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
 Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
 Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
 Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoir
Pour enrichir ses bons côtés.
 Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
 Joli non ?

Bien loin des contenus humoristiques des envois habituels.
Exceptionnellement ce texte mérite d'être diffusé largement.

Vive la langue française.» 


Vive la Vie!
Vive l'Amour!
Chantez votre «huitt.. huitt huitt»
Soyez heureux! 


mercredi 12 janvier 2011

En astronomie, le Lynx est une constellation / En littérature, La constellation du lynx est un livre

En astronomie, le lynx est une constellation
Citation accompagnant l'image: Pauvre en étoiles et difficilement repérable «devant la tête et sous les pattes avant» de la Grande ourse, cet astérisme fut imaginé par Johannes HEWELL, vers 1660, pour combler un vide existant entre les constellations déjà existantes. Il écrivit à son propos : «il n’y a là que de petites étoiles et il faut avoir des yeux de lynx pour les distinguer [...] le ciel est trop vide par là pour qu’on laisse ce vide sans le remplir.»

 Qui est Johannes HEWELL ou HEVELIUS?
Ce savant est né à Gdansk, 28 janvier 1611. Il est décédé le 28 janvier 1687. Il a donc vécu 76 ans: ce qui est très vieux pour l'époque.
Johannes Hevelius, Johann Hewelke ou Johannes Hewel (en allemand) ou Jan Heweliusz (en polonais) est un astronome qui fût appelé le fondateur de la topographie lunaire.
Hevelius a procédé à des observations de tâches solaires de 1642 à 1645. Il a consacré quatre ans à dresser une carte de la surface lunaire.

Aidé par son épouse, il a utilisé et fabriqué des instruments servant à mesurer la position des astres. Il a découvert la libration en longitude de la Lune et publié ses résultats en 1647 dans les Selenographia qui font de lui le fondateur de la topographie lunaire.
Il a découvert quatre comètes en 1652, 1661, 1672 et 1677 (celle de 1661 est probablement la même que la comète 153P/Ikeya-Zhang) et a suggéré la révolution de tels corps dans des trajectoires paraboliques autour du soleil.

La libration? La face visible de la Lune présente un balancement apparent autour d´une position moyenne en longitude : c´est la libration en longitude.
De même, l´inclinaison de son axe de rotation permet de voir une zone supplémentaire en latitude, alternativement au pôles Nord et Sud: c´est la libration en latitude.
Johannes HEWELL
Hewelll et son quadrant


En littérature, La constellation du lynx est un livre
Bien entendu! Qui d'entre vous a pu, ou aurait pu, oublier la magistrale fresque de Louis Hamelin? À moins que, comme dit la chanson '' J'ai la mémoire qui flanche...''

Une invitation
Dans un premier, je vous invite à lire, ou à relire, mon blogue sur La constellation du lynx, le livre de Louis Hamelin.
Et... à en lire des extraits sur Livranaute. Veuillez cliquer à gauche pour joindre le blogue. Merci!

Je vous souhaite une Bonne et Heureuse Année 2011!
Je lève mon verre à votre santé!

Une note d'amour et d'humour...
«Le vin rouge c'est bon pour le bon cœur.
__ Ça a la même couleur d'ailleurs.«
Brèves de comptoir, Jean-Marie Gouriot, Tome ll, p.749

Allez, je vous fais la bise et l'accolade!
Et le bec à pincettes... à la québécoise
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Sources: http://www.astro-rennes.com/lexique/termes_h.php#johannes_hevelius et http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Hevelius
Paperblog