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mercredi 25 février 2009

Nano-bio de Michel Quint

Oyez! Oyez! Je viens de créer ce nouveau néologisme, nano-bio -j'admets, tout de go, qu'il est plus difficile d'en créer un qui soit ancien! Tout de même, quelle fierté! De plus, il est formé de deux mots tronqués et deux mots qui ont la cote!
Considérant que 2 + 2 font 4 comme 2x2 font 4, où le premier 2 représente les mots tronqués, et le deuxième 2 les mots cotés, je m'estime apte à résoudre la quadrature du cercle*. À moins que je me contente d'un gâteau quatre-quarts avec une coulée de caramel Geneviève Grandbois...

Plus sérieusement, je vous invite à lire une courte biographie de Michel Quint, laquelle est en résonance avec ses deux livres, Max et Effroyables jardins, sur mon site: http://livranaute.blogspot.com
http://www.chocolatsgg.com/prix.htlm
La photo vient de Gallimard: http://www.gallimard.fr
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*Ce texte vous laisse perplexe? Avec raison. Son caractère énigmatique disparaîtra bientôt, lorsque je vous parlerai du Blavier. À moins, bien sûr, que vous ne le connaissiez...

samedi 21 février 2009

Je suis entrée aux enfers...

«Je suis entrée aux enfers par une rue en pente. Elle coupait net le premier pâté de maisons du village comme la lame étroite, brûlante de soleil, d'un petit couteau oublié à la fin d'une partie de campagne au cœur d'une pomme trop mûre. Au bout, là où elle s'étrécissait en point, on entamait à droite une grimpée qui s'enroulait jusqu'au centre, avec ses commerces tassés autour d'un noyau d'une place ovale, gros fruit grumeleux de gravier blond. Au-delà passé l'église aux épaules d'hercule forain, on dévalait au vieux cimetière par des venelles ou les habitations boitaient bas. Je le savais pour être venue une seule fois, à Noël 42,...
Lire la suite de l'extrait de Max sur: http://livranaute.blogspot.com

dimanche 15 février 2009

Max de Michel Quint

Sur mon site Livranaute, les mois de février et mars seront consacrés à deux livres de Michel Quint: Max et Jardins effroyables.
Ces deux romans ont pour toile de fond la Deuxième guerre mondiale. Le premier porte sur un personnage historique connu, Jean Moulin, et le deuxième sur deux membres de la famille de Michel Quint, son père et son oncle. Deux facettes de cette période sombre de l'occupation allemande en France, éclairée par l'amitié, l'affection, l'amour, toujours l'amour...
Aujourd'hui, je vous invite à lire ma critique (appelons un chat un chat) de Max, intitulée L'humanité nue.
http://livranaute.blogspot.com

mercredi 11 février 2009

Lisons, liserons!

Raymond Queneau –je crois bien que c'est lui- disait : «C'est en forgeant qu'on devient forgeron. C'est en lisant qu'on devient liseron.» C'est logique, non? D'où le mot d'ordre: Lisons, liserons! Laissez-le courir…

lundi 9 février 2009

Un dimanche avec Charles Darwin

Charles Darwin (1809-1882) publiait, après des années d'observations et de travaux minutieux, et de réflexions approfondies, L'origine des espèces. Une idée géniale en émerge, qui s'exprime en un seul mot: l'évolution! Pour commémorer les 150 ans de cette publication, la SRC, entre autres, a réalisé des émissions spéciales sous le titre général ‹‹Un dimanche avec Darwin.›› Vous pouvez les voir ou revoir aux adresses suivantes : [Pour ma part, je compte les revoir, ça vaut la peine].http://www.radio-canada.ca/emissions/second_regard/2008-2009/ ; http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/anneeslumiere/# ; http://www.radio-canada.ca/emissions/decouverte/2008-2009/

vendredi 6 février 2009

Au bord du lit

Le titre aidant, mon petit doigt ne s'est pas trompé ou de si peu: le comte de Sallure se fait jouer dans les cheveux par sa femme, Au bord du lit, mais pas de la façon habituelle. Voilà le hic! Madame était cocue, monsieur ne le sera pas. Car sa femme, Marguerite, invente un habile et audacieux stratagème pour ramener à elle son mari volage. Jusque là, négligée par son mari, elle se fera payer pour remplir son ‹‹devoir conjugal››. Scandalisé, outré, il refuse, mais finit pas céder. ‹‹Ça restera dans la famille››, lui lance-t-elle avec désinvolture. Il paie donc des mensualités. Sinon, elle le renverra à ses cocottes. Et s'il est satisfait, elle demandera une augmentation. C'est le monde à l'envers, quoi!

Il faut entendre madame: réparties vives, spirituelles, vocabulaire à l'avenant. Face à elle, le mari, bien terne, ne tient pas le coup: répliques convenues, esprit lent, son argumentation ne fait pas le poids. Je conclus qu'il s'est fait avoir par la rhétorique et une dose de désir. Ah! Le mari devenu fidèle, un fil à la patte, acceptant sa quiétude avec résignation. La dernière image, celle de monsieur le comte tirant le rideau, les yeux dans le vide, débitant quelques paroles creuses, en dit long sur son bonheur conjugal, et la paix de son foyer chèrement acquise! Une vraie comédie! Décidément, Maupassant est un fin observateur et un grand conteur. Il sait nous surprendre et nous mener en bateau, pour notre plus grand plaisir.

jeudi 5 février 2009

Le petit fût et les deux futés

La mère Magloire se fera rouler dans la farine par l'aubergiste Prospère Chicot misant sur sa propension à lever le coude. Voilà ce que j'avais retenu du film (billet du 1er février 2009). En effet, s'il ne l'avait pas ‹‹boissonnée››, elle aurait bien vécu dix ans de plus, admet-il sans état d'âme. Enfin, il héritait de la ferme convoitée pour ses pommiers. Avec son alambic, ce qu'il en fera de la bonne fine.

Tenace, il avait tenté à maintes reprises d'acquérir la ferme, mais sans succès. Un jour, il fit à la mère Magloire une offre irrésistible: rester propriétaire et recevoir de l'argent. Le beurre, l'argent du beurre et le beurrier. C'é ti pas beau ça! Futée, la mère Magloire fait monter les enchères. Ils finassent tous les deux quant à la durée de vie probable de la vieille dame, mais en sens inverse : deux roublards! Si ce n'avait pas été du petit fût, la mère Magloire aurait remporté son pari. Maudite boisson! comme dirait Séraphin Poudrier.

mardi 3 février 2009

La Morta

Il était une fois… Plus justement, il est trois Parques. La première, Nona –jeune et belle- tient le fil de la destinée de chaque vie humaine. La deuxième, Decima –sage et sévère- met le fil sur le fuseau. Toutes deux tissent la trame de la destinée de chacun. La troisième, Morta –implacable et âgée- coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel. Ces infatigables sœurs filandières que rien ne peut infléchir ont été des déesses Grecques avant d'êtres des Romaines. Elles avaient alors pour nom les trois Moires: Clotho, Lachesis et Atropos. Elles sont là encore aujourd'hui, quel que soit le nom qu'on leur donne.

Le 30 janvier dernier, Morta coupait le fil de la vie de Bernard Arcand, l'anthropologue québécois bien connu, et communicateur hors pair. Il nous laisse en héritage une œuvre savante*, mais aussi des livres ‹‹pour tous››. Le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre est de lire ou relire ses écrits. Je vous en indique quelques-uns : Le Jaguar et le Tamanoir (sur la prostitution juvénile), 1991, Prix du Gouverneur Général ; Abolissons l'hiver; en collaboration avec Serge Bouchard, plusieurs livres portant sur Les Lieux communs et une chronique Bien vu dans Québec Science.

*http://classiques.uqac.ca/contemporains/arcand_bernard/arcand_bernard.html

dimanche 1 février 2009

Rendez-vous Chez Maupassant

Vous avez aimé les téléfilms de janvier 2009? Je vous invite à voir les quatre derniers, présentés deux à la fois, les mardis. Le 03 février, Le petit fût, à 21h00. La mère Magloire se fera rouler dans la farine par l'aubergiste Chicot misant sur sa propension à lever le coude. J'ai déjà vu ce film, et je le reverrai avec plaisir. Le même soir, à 21h30 : Au bord du lit. Mon petit doigt me dit que le comte de Sallure se fait jouer dans les cheveux. Qui regardera verra!

La semaine suivante, le 10 février, à 21h00, on fera connaissance avec L'ami Joseph qui débarque chez madame et monsieur de Méroul. Hum… je crois que, parfois, les amis qu'on a nous font regretter ceux qu'on n'a pas. Comme le dit la chanson: ‹‹Bonhomme, tu n'es pas maître dans ta maison quand nous y sommes.›› À 21h30, Maître Saval, notaire, passe Une soirée chez le peintre Romantin, rencontré au hasard dans un restaurant, qui reçoit de nombreuses célébrités. Que peut-il bien arriver à un provençal, tout notaire qu'il soit, qui monte à Paris et accepte l'invitation d'un pur (?) étranger? J'ai ma petite idée là-dessus… Pour ma part, je vois ces films présentés à tv5, et je vous en reparle.

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