Noces d'or. 50 ans de mariage... ça se fête! Évènement peu commun de nos jours où les couples se font et se défont, puis se recomposent, bougent sans cesse, les 50 ans de vie commune d'un couple méritent d'être soulignés, vous en conviendrez.
En hommage donc à tous de ces couples, ces épousés du 9 juillet 1960, en particulier à A. et L., j'adresse mes meilleurs vœux de bonheur, de santé, et de longue vie à deux en amoureux.
Vivent les mariés!
Suite au bref mot d'entrée en matière qui suit, j'offre un radieux bouquet de poésie pour célébrer les...
Noces d'or des mariés de juillet.
Origine et tradition
La célébration des anniversaires de mariage est d'origine païenne et assez obscure. Au début, ces commémorations ne concernaient que certains anniversaires, soit: les noces d'argent, pour les 25 années de mariage; les noces d'or, pour les 50 ans; et les noces de diamant pour les 75 ans de mariage. La célébration des anniversaires de mariage, courante dans la petite bourgeoisie urbaine, se serait répandue dans les campagnes au XIXe siècle. Et elle se perpétue de nos jours… et s’est même étendue: chaque anniversaire de mariage, depuis la première année –noces de coton- jusqu’à la centième année de vie commune –noces d’eau- peut se célébrer. En somme, c'est une tradition dans nombre de pays, quoique la façon de fêter varie d’un pays à l’autre.
Voici , en hommage, un magnifique bouquet de poèmes
Ces mots
Ces mots d’accueil
Ces mots de douceur
Ces mots de soutien, de foi et d’espérance
Ces mots qui rassurent, bercent et réchauffent
Ces mots qui enveloppent, réconfortent, encouragent,
Qui enlacent
Et embrassent
Tous ces mots
Qui ouvrent des fenêtres
Sur le bonheur,
La pétillance
Et la lumière
Ces mots qui distillent l’Amour
Tous ces mots
Adressés d’un regard
D’un simple geste
D’un sourire
De tous ces mots
Qui de toi rayonnent
Je voudrais aujourd’hui
Tresser une guirlande
En forme de cœur
Et en son centre
Placer une rose
Au bouquet exquis
De mille mercis
Thomas Van Bellinghen
Le silence
Je sais des silences éloquents
Qui trahissent les pensées voilées
Délicatesse d'un amour émouvant
Se dénudant enfin sans oser s'exprimer
Je sais des silences épuisés
Qui alanguissent les amants oublieux
Du temps qui s'enfuit énervé
Accrochant leurs regards soucieux
Je sais des silences ternes
Qui font mourir d'ennui
Les pensées se figer et les yeux lanternes
Paupières évasives se cillant à demi
Je sais des silences malheureux
Qui taisent leurs angoisses
Malmenés par la vie, effrayés honteux
Dans leur bouche amère se meurent des paroles lasses
Je sais des silences victorieux
Qui affichent sans pudeur aucune
Des triomphes faciles, douteux
Balayés par les vents emportés par la brume
Raymonde Verney
Aux noces de nos amours
Ce sera peut-être un soir de printemps
Quand la douceur du temps chauffe le vent
Un matin d'été aux couleurs de ciel
Une après-midi d'automne au goût miel
Il se peut que se soit un jour de gel
Au cœur d'un hiver sec surnaturel
Ou sous la pluie chaude d'un orage
Au bord du temps d'un nouveau rivage
Je ne sais où et je ne sais pas quand
Mais ce temps existe comme un serment
Prononcé depuis le tréfonds du cœur
Il se construit en revers des erreurs
Demain dans quelques mois ou quelque temps
Nous saurons être à nous-mêmes aimant
Le désir qui viendra nous éclairer
Le chemin où fleurissent les baisers
Je t'espère au fil des jours libérés
Des folles craintes de l'amour piégé
Au jeu stupide de la séduction
Creusant le vide des séparations
Nos pensées fleurissent des images
De ce souffle de vie paysage
Des mots secrets de langues sur la peau
Qui brûlent en nous sans aucun repos
Nous nous retrouverons pour les noces
De nos amours qu'un peintre fou brosse
A notre insu sur les toiles du temps
Pour mordre à vif aux plaisirs des amants.
Jean-Marc Buttin
Le jour des noces
Tout à coup, les oiseaux
S'arrêtèrent de voler,
Et puis aux alentours,
Le silence se fit lourd;
Le ruisseau qui bruissait,
Coulait, bien plus tranquille,
Et le vieux chien berger
Se secouait d'allégresse;
Nous les vîmes ressortir
De la humble chapelle
Où ils s'étaient mariés;
Elle ouvrait le cortège,
Ayant l'air de flotter
Dans sa longue robe blanche,
Et ses grands yeux vert-gris
Scintillaient de bonheur;
Lui, retenant sa main,
Évitait de l'étreindre,
Sachant que cette nuit
Finirait l'abstinence;
C'était là le début
D'une histoire ordinaire.
Bernard Lanza
Les noces
Noces d'argent ou noces d'or ?
La vie nous apprenait sa ronde...
Rappelle-toi nos jeux d'alors
Lorsque nous refaisions le monde !
Nous avons pris tant de chemins
Et vu passer tant de nuages,
Mais, nous allions main dans la main,
Soleil ou pluie sur nos visages.
Dans le terreau de nos deux cœurs,
On a planté les mêmes graines
En cultivant notre bonheur
Et ne glanant que ce qu'on sème.
Coulaient les mois, coulaient les ans,
De confidence en confidence,
Nous sont venus des cheveux blancs,
Qu'ils sont loin les jeux de l'enfance !
Mon bien aimé, je t'en supplie,
Ne regrette pas la jeunesse,
Car si le temps nous a trahis,
Mon cœur est rempli de tendresse.
Cypora Sebagh
Noces
Le rêve né en suspension,
Ils le prirent en pointillé,
Il était fait de sensations,
De fort amour éparpillé.
Ensemble ils avançaient vers une mer étale,
Vers un même destin, mille fois éludé,
En un décor parfait pour les cartes postales
Et le sable était doux sous leurs pieds dénudés.
Ils vivaient cet instant unique
Tel qu’il balance, suspendu,
Le bonheur d’un soleil oblique,
Pour un blanc matin attendu.
Ils venaient là pour voir les chevaux bondissants
Qui savent les secrets d’Amérique et de Chine,
Les espaces promis aux oiseaux frémissants,
Les poissons mordorés des profondeurs marines.
Ils étaient en lune de miel
Les épousés d’un grand naufrage,
Avec les yeux noyés au ciel
Et dans le cœur un gros nuage.
Ils allaient vers l’ailleurs qu’ils ne connaissaient pas,
Sur le sable doré comme en leur cœur naissait,
Une double blessure, à chacun de leur pas,
Que la brise légère, en passant, guérissait.
Ils étaient fous de leurs vingt ans
Mais ils couraient au désespoir
Et au bonheur en même temps,
Il n’était qu’eux pour le savoir.
Ils ignoraient pourtant la neige aux univers
Mais ils pensaient au fond -Demain, la solitude-
Et la séparation, le retour le l’hiver
Et le froid en dedans, le gel de l’habitude.
Ils rêvaient d’aurores nouvelles,
De toutes chaînes déliées
Et de ces blanches caravelles
Partant aux îles oubliées.
Ils voyaient l'horizon en des voiles flottantes
En entrant dans la mer aux eaux ensorcelées,
Les sirènes chantaient et la marée montante
Déposait sur leur corps, ses caresses salées.
Là-bas étaient tous les Ceylan,
Les grandes nattes à damiers,
Ils devinaient les goélands
Frôlant de l'aile les palmiers.
Ils allèrent au bout de leur rêve de gosses,
Les ondines tressaient des colliers de camés,
Elles chantèrent haut, en dansant à leurs noces
Et la mer ce jour-là, les unit à jamais.
Roger Vidal
Poème dédié à vous deux
C'était il y a ... 50 ans.
Parce que nous sommes bien ensemble,
parce qu'il y a en toi, parce qu'il y a en moi
quelque chose que nous ne savons pas dire
et qui te convient et qui me convient.
parce qu'il y a en toi, parce qu'il y a en moi
quelque chose que nous ne savons pas dire
et qui te convient et qui me convient.
C'était il y a… 50 ans
Aujourd’hui comme hier et comme … demain
Se comprendre à demi-mots, à demi-voix.
Se comprendre à demi-mots, à demi-voix.
Voici , en hommage, un magnifique bouquet de poèmes
Ces mots
Ces mots d’accueil
Ces mots de douceur
Ces mots de soutien, de foi et d’espérance
Ces mots qui rassurent, bercent et réchauffent
Ces mots qui enveloppent, réconfortent, encouragent,
Qui enlacent
Et embrassent
Tous ces mots
Qui ouvrent des fenêtres
Sur le bonheur,
La pétillance
Et la lumière
Ces mots qui distillent l’Amour
Tous ces mots
Adressés d’un regard
D’un simple geste
D’un sourire
De tous ces mots
Qui de toi rayonnent
Je voudrais aujourd’hui
Tresser une guirlande
En forme de cœur
Et en son centre
Placer une rose
Au bouquet exquis
De mille mercis
Thomas Van Bellinghen
Le silence
Je sais des silences éloquents
Qui trahissent les pensées voilées
Délicatesse d'un amour émouvant
Se dénudant enfin sans oser s'exprimer
Je sais des silences épuisés
Qui alanguissent les amants oublieux
Du temps qui s'enfuit énervé
Accrochant leurs regards soucieux
Je sais des silences ternes
Qui font mourir d'ennui
Les pensées se figer et les yeux lanternes
Paupières évasives se cillant à demi
Je sais des silences malheureux
Qui taisent leurs angoisses
Malmenés par la vie, effrayés honteux
Dans leur bouche amère se meurent des paroles lasses
Je sais des silences victorieux
Qui affichent sans pudeur aucune
Des triomphes faciles, douteux
Balayés par les vents emportés par la brume
Raymonde Verney
Aux noces de nos amours
Ce sera peut-être un soir de printemps
Quand la douceur du temps chauffe le vent
Un matin d'été aux couleurs de ciel
Une après-midi d'automne au goût miel
Il se peut que se soit un jour de gel
Au cœur d'un hiver sec surnaturel
Ou sous la pluie chaude d'un orage
Au bord du temps d'un nouveau rivage
Je ne sais où et je ne sais pas quand
Mais ce temps existe comme un serment
Prononcé depuis le tréfonds du cœur
Il se construit en revers des erreurs
Demain dans quelques mois ou quelque temps
Nous saurons être à nous-mêmes aimant
Le désir qui viendra nous éclairer
Le chemin où fleurissent les baisers
Je t'espère au fil des jours libérés
Des folles craintes de l'amour piégé
Au jeu stupide de la séduction
Creusant le vide des séparations
Nos pensées fleurissent des images
De ce souffle de vie paysage
Des mots secrets de langues sur la peau
Qui brûlent en nous sans aucun repos
Nous nous retrouverons pour les noces
De nos amours qu'un peintre fou brosse
A notre insu sur les toiles du temps
Pour mordre à vif aux plaisirs des amants.
Jean-Marc Buttin
Le jour des noces
Tout à coup, les oiseaux
S'arrêtèrent de voler,
Et puis aux alentours,
Le silence se fit lourd;
Le ruisseau qui bruissait,
Coulait, bien plus tranquille,
Et le vieux chien berger
Se secouait d'allégresse;
Nous les vîmes ressortir
De la humble chapelle
Où ils s'étaient mariés;
Elle ouvrait le cortège,
Ayant l'air de flotter
Dans sa longue robe blanche,
Et ses grands yeux vert-gris
Scintillaient de bonheur;
Lui, retenant sa main,
Évitait de l'étreindre,
Sachant que cette nuit
Finirait l'abstinence;
C'était là le début
D'une histoire ordinaire.
Bernard Lanza
Les noces
Noces d'argent ou noces d'or ?
La vie nous apprenait sa ronde...
Rappelle-toi nos jeux d'alors
Lorsque nous refaisions le monde !
Nous avons pris tant de chemins
Et vu passer tant de nuages,
Mais, nous allions main dans la main,
Soleil ou pluie sur nos visages.
Dans le terreau de nos deux cœurs,
On a planté les mêmes graines
En cultivant notre bonheur
Et ne glanant que ce qu'on sème.
Coulaient les mois, coulaient les ans,
De confidence en confidence,
Nous sont venus des cheveux blancs,
Qu'ils sont loin les jeux de l'enfance !
Mon bien aimé, je t'en supplie,
Ne regrette pas la jeunesse,
Car si le temps nous a trahis,
Mon cœur est rempli de tendresse.
Cypora Sebagh
Noces
Le rêve né en suspension,
Ils le prirent en pointillé,
Il était fait de sensations,
De fort amour éparpillé.
Ensemble ils avançaient vers une mer étale,
Vers un même destin, mille fois éludé,
En un décor parfait pour les cartes postales
Et le sable était doux sous leurs pieds dénudés.
Ils vivaient cet instant unique
Tel qu’il balance, suspendu,
Le bonheur d’un soleil oblique,
Pour un blanc matin attendu.
Ils venaient là pour voir les chevaux bondissants
Qui savent les secrets d’Amérique et de Chine,
Les espaces promis aux oiseaux frémissants,
Les poissons mordorés des profondeurs marines.
Ils étaient en lune de miel
Les épousés d’un grand naufrage,
Avec les yeux noyés au ciel
Et dans le cœur un gros nuage.
Ils allaient vers l’ailleurs qu’ils ne connaissaient pas,
Sur le sable doré comme en leur cœur naissait,
Une double blessure, à chacun de leur pas,
Que la brise légère, en passant, guérissait.
Ils étaient fous de leurs vingt ans
Mais ils couraient au désespoir
Et au bonheur en même temps,
Il n’était qu’eux pour le savoir.
Ils ignoraient pourtant la neige aux univers
Mais ils pensaient au fond -Demain, la solitude-
Et la séparation, le retour le l’hiver
Et le froid en dedans, le gel de l’habitude.
Ils rêvaient d’aurores nouvelles,
De toutes chaînes déliées
Et de ces blanches caravelles
Partant aux îles oubliées.
Ils voyaient l'horizon en des voiles flottantes
En entrant dans la mer aux eaux ensorcelées,
Les sirènes chantaient et la marée montante
Déposait sur leur corps, ses caresses salées.
Là-bas étaient tous les Ceylan,
Les grandes nattes à damiers,
Ils devinaient les goélands
Frôlant de l'aile les palmiers.
Ils allèrent au bout de leur rêve de gosses,
Les ondines tressaient des colliers de camés,
Elles chantèrent haut, en dansant à leurs noces
Et la mer ce jour-là, les unit à jamais.
Roger Vidal
Vivent les mariés de juillet!
Vive la Vie!
Vive l'Amour, encore et toujours!
Allez, soyez heureux! Que la vie soit bonne pour vous...
Allez, soyez heureux! Que la vie soit bonne pour vous...