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jeudi 5 février 2009

Le petit fût et les deux futés

La mère Magloire se fera rouler dans la farine par l'aubergiste Prospère Chicot misant sur sa propension à lever le coude. Voilà ce que j'avais retenu du film (billet du 1er février 2009). En effet, s'il ne l'avait pas ‹‹boissonnée››, elle aurait bien vécu dix ans de plus, admet-il sans état d'âme. Enfin, il héritait de la ferme convoitée pour ses pommiers. Avec son alambic, ce qu'il en fera de la bonne fine.

Tenace, il avait tenté à maintes reprises d'acquérir la ferme, mais sans succès. Un jour, il fit à la mère Magloire une offre irrésistible: rester propriétaire et recevoir de l'argent. Le beurre, l'argent du beurre et le beurrier. C'é ti pas beau ça! Futée, la mère Magloire fait monter les enchères. Ils finassent tous les deux quant à la durée de vie probable de la vieille dame, mais en sens inverse : deux roublards! Si ce n'avait pas été du petit fût, la mère Magloire aurait remporté son pari. Maudite boisson! comme dirait Séraphin Poudrier.

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