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vendredi 1 mai 2009

C’est le mois de mai!

C'est le mois de mai. C'est le mois de fredonner! Entonnons en chœur :

«C'est le mois de Marie / C'est le mois le plus beau / À la Vierge chérie / Disons un chant nouveau (…)». L'évocation de la blanche candeur du lis; de l'humilité (aujourd'hui, on dirait modestie) de l'aimable violette et du symbole d'amour de «La rose épanouie / Aux premiers feux du jour», nous fait monter au nez des parfums de printemps. Ah! Le mois de mai, le joli de mai! Ce cantique, entonné par nombre d'écoliers jusque dans les années 1970, est à jamais disparu –du moins de nos écoles publiques. Depuis lors, il est du ressort des historiens et anthropologues. Il fait partie de notre histoire… je m'en souviens!

Allons-y pour une toune du folklore! «C'est dans le mois de mai, en montant la rivière / C'est dans le mois de mai que les filles sont belles / Que les filles sont belles, o guai / Que les filles sont belles / Et que tous les amants y changent leurs maîtresse. (..) Mais, pas lui… la sienne est belle avec ses yeux bleus, sa bouche merveille. Il aimerait vivre avec elle dans un petit logis et dans un gros lit blanc, tout près d'une fontaine! Coquin, va!

Entendez-vous Pierre de Ronsard murmurer dans la douce brise du printemps: «Mignonne, allons voir si la rose / Qui ce matin avait déclose / Sa robe de pourpre au soleil, / A point perdue cette vêprée / Les plis de sa robe pourprée / Et son teint au vôtre pareil. (…)

Cueillez, cueillez votre jeunesse : / Comme à cette fleur, la vieillesse / fera ternir votre beauté.», entendez-vous? (Les Odes, À Cassandre). Charmeur, va!

Assurément, en ce mois de mai, ce joli mois de mai, la grenouille chante la Liberté et… l'Amour!
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* Image: Jeune fille au Bouquet de Fleurs des Champs de Fritz Zuber-Buhler
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