Tous les matins du monde. Ce roman de Pascal Guignard, publié chez Gallimard en 1991, a été adapté au cinéma par Alain Corneau, scénarisé par l'auteur lui-même. Plus d'une décennie plus tard, on s'en souvient comme si c'était hier. Une histoire incarnée par de grands interprètes : Depardieu, père et fils; Jean-Pierre Marielle, Anne Brochet. Côté lumière: Sainte Colombe, maître de la viole. Côté ombre, son disciple Marin Marais. Et cette musique -crée, adaptée ou choisie- par Jordi Saval qui se loge au creux de vos oreilles. Écoutez-la à nouveau sur : http://www.wat.tv/audio/tous-matins-monde-marin-marais-ep8v_ep8x_.html
Villa Amalia. Le film de Benoît Jacquot, Villa Amalia, –dont il est également le scénariste-, d'après le roman éponyme de Pascal Guignard. Le film comporte trois atouts majeurs : les deux acteurs principaux, Isabelle Huppert et Jean-Hugues Anglade, et la musique. Musique originale de Bruno Coulais, et celle de Purcell. L'histoire est simple, les dialogues ordinaires. Un film d'atmosphère au rythme lent et cadencé. Vous pouvez vous en faire une idée en voyant la bande-annonce et des extraits sur : http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=115843.html
Pour s'en faire une idée, je vous suggère deux articles éclairants :l'article d'Aliette Armel (écrivain), «Huppert, Jacquot, Quignard et l'image manquante»: http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/la-vie-en-livres/20090506/12356/huppert-jacquot-quignard-et-limage-manquante ; l'article de Jean-Max Méjean, tout simplement intitulé : «Villa Amalia»: http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/cinelivres/20090429/12236/villa-amalia
Il ne nous reste qu'à lire, ou relire, le roman et à voir le film. Le roman vs le film? Quant à moi, je pense qu'un film n'est pas un produit dérivé ni un sous-produit d'un roman, il est une oeuvre originale, une création artistique, bien qu'un film ne puisse se permettre de défigurer le roman. Il y a des limites à tout! Paraît-il...