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jeudi 25 juin 2009

Un trio: Dali, Kerouc, Brando





Voyez la scène. Elle «se passe au Russian Tea Bar (à New York) où Allen (Ginsberg) a organisé une rencontre avec Salvadore Dali curieux de voir les Beats. - Quand Allen dit à Dali que les Beats veulent connaître Marlo Brando, un habitué du Russian Tea Bar, l'espagnol fou agite trois doigts dans la direction de Jack et déclare: ''Il est plus beau que Marlon Brando''» Le compliment n'est pas sans fondement...

Lisez ce qu'en écrit Jack Kérouac, dans Desolation Angels: «Ce que Dali voulait dire, c'était que mes yeux étaient bleus comme les siens, mes cheveux noirs comme les siens et quand nous nous regardions les yeux dans les yeux, nous ne pouvions supporter tant de tristesse. Pour lui, la tristesse est belle.»

Décidément, la bonne fée marraine -des contes de ma mère l'Oye- ne s'est pas penchée sur son berceau. Et pour cause, elle rôdait dans la maison, attendant l'heure de frapper Gérard -Ti Ange Gérard. «Durant les quatre premières années de ma vie, et alors que Gérard vivait, je n'étais rien, c'est-à-dire seulement Gérard.» Triste et désolant... Une tristesse latente le suivra toute sa vie...

Veuillez noter que les citations sont tirées de l'essai Jack Kérouac, de Victor-Lévy Beaulieu, objet de notre lecture de juin sur Livranaute. Allez faire un tour... plusieurs billets vous attendent.
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Psitt! Même Lise Payette n'arriverait pas à choisir le plus bel homme. On parie! Dis-moi, ô Lise, qui est le plus homme? Pas de réponse.
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