J'ai trouvé pour vous... Un livre qui restera, à jamais, gravé dans la mémoire de celui qui le recevra. Un livre qu'un père dédie à son fils John Francis McCarthy, huit ans. Voilà, nous y sommes. L'écrivain, peu bavard, a tout de même révélé à Oprah Winfrey qu'il n'aurait jamais écrit ce livre sans son fils.
Un livre trop sombre, trop dur, trop... Non, il n'y a rien de trop dans le livre La Route de Cormac McCarthy. Vous l'avez faux, tout faux. Un livre qu'un père dédie à son jeune fils s'offre à un père. Bon, on s'entend là dessus.
Le puissant sentiment qui traverse le livre est celui de l'amour inconditionnel du père envers son fils, et réciproquement, celui d'une confiance indéfectible. Tout au long du récit, des liens filiaux forts se tissent, qui illuminent ce monde sombre. Une relation père-enfant si douce, malgré l'extrême dureté de leurs conditions de survie. Une relation si rationnelle, malgré le fait que le père veut préserver son jeune enfant, il ne lui raconte pas d'histoires... il explique. Des échanges si simples et si profonds tout à la fois, sans babillage, sans plainte, ni complainte. Et quelle leçon de courage! «Il faut que tu continues d'avancer, tu ne sais pas ce qu'il pourrait y avoir plus loin sur la route», dit le père à son fils.
Jamais, du moins dans un roman, un père n'aura tant aimé son fils.
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C'est là, à mon avis, le thème central du livre: ce père aimant qui guide son jeune enfant, au milieu d'embûches, pour assurer sa survie. Qui lui inculque le courage d'aller plus loin sur la route de leur vie. N'est-ce pas le rôle d'un père dans la vraie vie...
Oui, à bien y repenser, La route est un cadeau impérissable à offrir à la Fête des pères, avec une dédicace toute simple. Pas un mot de trop...