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jeudi 1 janvier 2009

Boris Vian, au théâtre, avec L'écume des jours

Boris Vian: parolier, amateur éclairé de jazz, trompettiste, chroniqueur de jazz, directeur artistique (chez Philipps, puis Fontana). Il s'adonnait au dessin et à la peinture. Il inventait des meubles et des instruments de musique bizarroïdes, et les fabriquait. Créatif, doué d'une imagination débordante, plein d'humour et de fantaisie, bref il était bourré de talents, et tout lui réussissait. Il aimait la vie... La Morta, la troisième des Parques*, celle qui coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel, coupa le sien à 40 ans; elle l'avait à l'oeil depuis l'âge de douze ans. Menant une vie bien remplie, il nous laisse une oeuvre originale, et nombreuse.
Boris Vian était écrivain, romans, nouvelles, poèmes, pièces de théâtre: c'est connu. Mais, saviez-vous que vous pouvions voir du Boris Viau, au théâtre, sans vous déplacer? Qui plus est, le roman culte L'Ecume des jours... Cet «hymne à la jeunesse, à l'amour et à la fantaisie est représenté sur les planches dans une version allemande sous titré (sic) en français.» Une gracieuseté de Arte.tv et Festival Premières. Un peu plus d'une heure, 01:17:02, de pur enchantement. Un, deux, trois! Rideau!
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*La première des Parques, Nona –jeune et belle- tient le fil de la destinée de chaque vie humaine. La deuxième, Decima –sage et sévère- met le fil sur le fuseau. Toutes deux tissent la trame de la destinée de chacun. (j'en parlai dans mon billet du 3 février 2009, ici sur Littéranaute)
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