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mardi 11 août 2009

À l'affiche sur Livranaute -Survenant est-il un quêteux?

Survenant, personnage central du roman, «Le Survenant» de Germaine Guèvremont, s'inscrit-il dans la filière américaine, à la suite de Jack London, «The Road», et de Jack Kerouac, «On the Road»? Est-il, simplement, un quêteux qui parcourt les routes de la campagne du Québec au XIXe siècle et au début du XXe siècle? Un phénomène courant à cette époque. C'est sous cet angle que j'aborde ce roman, un classique de la littérature québécoise. Une façon inédite de l'aborder: je tiens à le souligner.

Soyez rassuré, Survenant, ce n'est pas un fantôme... Ce n'est pas un vampire... C'est un homme qui survient un soir d'automne, à la brunante, chez les Beauchemin, du Chenal-du-Moine. D'emblée, le père Didace le «baptise» Survenant et l'invite à manger. Et comme l'étranger refusera de dire son nom, tous continueront de l'appeler Survenant.

«Mon nom? Vous m'en avez donné un: vous m'avez appelé Venant.
__ On t'a pas appelé Venant, corrigea le père Didace. On a dit: le Survenant.
__ Je vous questionne pas, reprit l'étranger. Faites comme moi»
(...)
«Je vous servirai d'engagé et appelez-moi comme vous voudrez», dit plus loin Survenant au père Didace.

Quel homme! En plus, il est beau, fort, travailleur, fier, et indépendant d'esprit...

Nevermind! lancera Survenant, plus tard... Eh ben! Ça alors!

Je m'arrête ici... Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon billet que je viens de publier sur mon blogue Livranaute.

À tout de suite! Et... à demain!
Paperblog