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mardi 4 août 2009

Sur une île déserte - Paul Auster

L'Agence France-Presse, Londres. «...(...) ''Août 2009 va voir s'installer notre dernier réfugié en date sur... l'île de Sgarabhaigh, Écosse ( prononcer Scaraway). Il va utiliser la solitude et l'éloignement par rapport au tabac pour se guérir de son habitude de fumeur'', a expliqué Dave Hill, propriétaire de l'île sur son site internet. ''(...) avec une cargaison de 120 livres''...» Ceci n'est pas... une pub.

«Ce ''réfugié'' est Geoff Spice, 56 ans (retraité), un ancien banquier d'affaires de NM Rothschild.» Il devra camper, le pauvre... Sur Sgarabhaigh, il n'y a que 3 cabanes de bergers, en ruine, pas d'eau courante, pas d'électricité. Par contre, un troupeau de moutons paîtra sur l'île. Geoff espère ne pas grossir comme il arrive à ceux qui cessent de fumer.

Quel hurluberlu! Ce mot -qui est dit long- est composé de «hurelu« = «ébouriffé« et de «qui a la berlue». On ne sait pas dans quel état est la toison capillaire de Monsieur, mais on peut penser qu'il a des idées ébouriffantes, qui seraient à l'origine de sa berlue. L'excentricité a un coût... Mais le but est noble: essayer d'arrêter de fumer.

Tout de même, ce texte de Dave Hill, sur son site internet, ne manque pas de grandeur, ni de poésie: Août 2009 va voir... notre dernier réfugié... 3 cabanes de berger, en ruine... les moutons...
Pour peu, on croirait à un alunissage au cours d'août 2009... on se penserait dans L'Île Mytérieuse, de Jules Verne... Dans la fable de Jean de La Fontaine, Le Berger et la Mer... Et vogue la galère!

Une question me turlupine: que comprend la cargaison de 120 livres? Sont-ce des victuailles et autres nécessités de la vie... ? Serait-ce des livres à lire...? Lire et boire de l'eau claire: une excellente façon de ne pas grossir... et de penser à autre chose que de manger. À la brunante, il ne reste plus qu'à compter les moutons du berger, en se laissant bercer par la mer...

Comme nous n'avons pas les moyens, ni vous ni moi, d'aller manger de la misère sur une île déserte, même pour un noble but, partons sur une île déserte, une île imaginaire...

Paul Auster s'est prêté à ce jeu, en choisissant les 3 livres qu'il apporterait sur une île déserte. Me basant sur ses choix, je vous soumets un court sondage. Vous prêterez-vous, à votre tour, à ce jeu littéraire.
Merci d'avance de votre participation. J'ai hâte de vous lire...



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La dépêche, que je viens de commenter en me basant sur AFP, court sur internet, sans cesse reprise dans les mêmes termes, c'est du copier-coller-répéter. Au plus, elle est classée sous la rubrique «Insolite».
Pour en savoir plus... surtout au sujet de la cargaison de 120 livres, je suis allée voir du côté des Anglais, ceux d'Outre-Manche. Vous verrez, la réalité gâche tout... Ce n'est pas, par hasard, si ce blogue est sous l'égide de Don Quichotte...

«To the ends of the earth (well, British Isles) to stop smoking - man to exile himself on island.» sur le Daily Mail, Uk. Well...
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