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jeudi 2 juillet 2009

Je te déménage. Je t'emménage. Je suis au coton!

Chaque année, je prends une ferme résolution: je mets «définitivement» fin à ma carrière d'aide au déménagement-emménagement. F.i.n.i. Fini! Les boîtes brunes à monter, à remplir, à vider: «J'sus pus capabe». Voyez, j'en perds mon français. Désolée! Mais, par compassion, entendez ce cri primitif venu de loin, du plus profond des âges, au début de l'ère de la consommation effrénée.

«Marie-Andrée! Oye, como va? M'aiderais-tu à déménager, chère? Je suis un peu mal prise... (propos confidentiels). Heureusement que j'ai fait du ménage. J'te dis que j'en ai jeté, j'en ai recyclé, j'ai été en porter tout un lot au Centre de récup. C'est de toute beauté, tu vas voir.» Comment refuser ce service à Lou? Mais, je vous le jure, c'est vraiment ma dernière année. F.i.n.i. Fini!
Bien lui en prit... de l'utile, de l'inutile; du lourd, du léger; du fragile, de l'incassable, des cossins, des cossins et encore des cossins. «Mon Dieu, que t'es ramasseuse, Lou!» - «Mon non, chère, j'suis collectionneuse. C'est pas pareil...» Une question de point de vue, sans doute.

À la fin, on a ri jusqu'aux larmes, secouées par un interminable fou rire. «T'as raison, Marie-Andrée, j'suis ramasseuse, sans bon sens». On venait de vider toutes les boîtes, tous les sacs, tout... On était esquintées. On attendait le poulet... le lunch.
Pour terminer la soirée en beauté, on a regardé L'Ecume des jours de Boris Vian, présenté par Arte.tv et Festival Premières.
Ce matin, je suis au coton. Mais, quand je repense à ma «dernière» aventure de déménagement-emménagement, je pouffe de rire. Chère Lou, va!
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