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mercredi 28 octobre 2009

Halloween- Dracula- Stoker - Coppola

Halloween - Dracula - Stoker -Coppola. Quel quatuor! «Chaque mot, c'est une histoire qui surgit, comme un enfant masqué, dans ton dos, un soir d'halloween», écrit Jacques Ferron. Dans ce billet, je lèverai, ou soulèverai, le masque du mot Halloween, avant de vous suggérer un livre, «Dracula», de Bram Stoker, et un film de Francis Ford Coppola, «Dracula», qui fut d'abord un livre. Mais, allons d"abord fêter joyeusement! Du moins, allons voir comment on fêtera l'halloween 2009, car chaque année est une nouvelle édition.

À Laval (Québec). «Trente acteurs s'emploient à terroriser les visiteurs sous les chapiteaux d'Hollywood Halloween». À Ypres (Belgique). «Le parc d'attractions... met les citrouilles et les sorcières au placard. Pour célébrer Halloween [sans l'] sur un mode nouveau, les attractions de Bellewaerde ont été redécorées sur le thème du "Roi des rats".
Les déguisements, les monstres, les fantômes, les sorcières, les citrouilles... seront aussi de la fête comme chaque année. On les aime depuis longtemps, on continuera à les aimer encore longtemps [c'est «l'amour éternel»... celui qui nous conduira -tremblants de peur- à Dracula]. À preuve, au Jardin botanique de Montréal (Québec), c'est «Le grand Bal des citrouilles». La sorcière Esmeralda, en personne, sera présente au Bal!

Que se cache-t-il sous le masque du mot «Halloween»?
Il se rattache, en gros, à 3 expressions : «All Hallow Even» ; «All Hallow' Day» ; «La veille de la Toussait». Le sens religieux, le rappel des saints et des morts est aujourd'hui occulté, et le mot Halloween (une contraction) a revêtu le sens de fête d'automne dont la citrouille est un des symboles. Une fête... profane... qui ne gêne personne. Il est intéressant de noter qu'en Amérique du Nord, on dit l'Halloween, et en France et en Belgique, Halloween. Particularités (ou particularismes...) obligent.
L'Halloween, c'est aussi une fête... commerciale. Elle est entrée en France par le commerce via un fabricant de déguisements et des sociétés américaines établies en France (Disneyland Paris et autres). Cela dit, ne laissons personne, ni rien, gâcher notre plaisir. Plaisir... d'éprouver de la peur, de la frayeur, de... d... Une bonne grosse frousse, quoi!

La littérature ne manque pas d'œuvres «effrayantes». Parmi celles-ci, j'ai fait des choix, et je vous les propose très simplement:
  • mercredi, Dracula, le livre de Bram Stoker et le film éponyme de Francis Ford Coppola;
  • jeudi, La Chute de la Maison Usher de Allan Edgar Poe et le CD éponyme. Vous verrez, il y a un lien de parenté...;
  • vendredi, Dix petits nègres de Agatha Chritie;
  • samedi, une grande nouvelle, accrochez-vous à vos oreilles, Dracula n'est pas mort...

Dracula, le livre de Bram Stoker

Dracula est le vampire le plus célèbre, la créature des Ténèbres qui, sorti du roman original de Bram Stoker, a engendré d'innombrables avatars au cinéma, au théâtre, en littérature, etc.
Dracula est devenu un mythe qui hante l'imaginaire. C'est un mort-vivant tiraillé entre Eros et Thanatos, c'est une âme errante puni par Dieu pour l'avoir défié. Le personnage aurait une source historique. Le prince Vlad l'Empaleur, fils de Vlad II le Dragon ou Vlad Dracul, de Transylvanie, aurait servi d'inspiration à Bram Stoker pour créer le personnage de Dracula. Une légende...
Pourquoi opter pour une pâle copie lorsqu'on peut avoir l'original? Poser la question c'est y répondre. C'est un bon choix, car c'est bien écrit, et bien décrit...Ce n'est pas de «la Grande Littérature», c'est un bon livre qui a eu un immense impact sur l'imaginaire collectif. Tout de même, ce n'est pas à dédaigner...
Ce qui ajoute à son charme indiscret, il ne vous en coûtera que 0,99$ US en eBook sur Google Books, Éditions Hayes Barton Press, en format VitalBook... Dracula en Vital... Le prix n'a pas été fixé par Beidegger: il a la tête ailleurs... en ce moment.

Pour réaliser son film «Dracula», Francis Ford Coppola s'est basé sur le roman original de Bram Stoker, qu'il a tenu à cerner de près, d'où le titre en anglais «Bram Stoker's Dracula». Un film à l'esthétique léchée, dont les images, le rythme, le bruitage, la musique se déroulent dans une grand unité. Le dialogue est loin du bavardage, on est au cinéma... ce sont les images et l'ambiance qui «parlent».
J'aime trois scènes, en particulier. Le début du film qui introduit le mystère et l'inquiétude; et montre la naïveté du jeune Jonathan -qui s'est fait avoir par son patron [ça n'arrive que dans les films...]. La scène d'amour entre Mina et Dracula, «l'éternel amour»: je la classe comme l'une des plus belles scènes d'amour au cinéma [le coeur a ses raisons...]. Et la scène où Dracula meurt, il atteindra le «repos éternel» auquel il aspire et ira rejoindre sa femme Elizabeth, alors que Mina reste près de lui, brisée par la douleur de perdre son Amour. Je vous invite à visionner les deux premières scènes. Et, je vous laisse découvrir la troisième.
Faites de beaux rêves! Du moins, ne faites pas de cauchemar... À demain!

Scènes tirées du film «Dracula» de Francis Ford Coppola






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[] La citation de Jacques Ferron est turée du Petit Robert
[] La fête de l'Halloween à Laval: article de Stéphani Morin et photo de Bernard Brault, La Presse. Lu sur Cyberpresse, ici
[] La fête d'Halloween à Ypres: article sur «La Voix du Nord», Secteur de Montreuil, ici
[] Le Roi des rats, de Bellewaerde est ici. Allez voir ce Roi Rat... étrange, et écoutez les bruits environnants. De quoi faire peur... aux adultes! Aux adultes qui se souviennent des peurs de leur enfance...
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