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samedi 7 novembre 2009

À l'affiche... sur Livranaute - Paradis, clef en main

À l'affiche... sur Livranaute. Le roman «Paradis, clef en main», de Nelly Arcan (2009). Alertée par la note, «En bref - Extrait du dernier roman de Nelly Arcan» (Le Devoir, 15 octobre 2009), je me suis empressée de lire l'extrait, sur mon écran, de «Paradis, clef en main» publié aux éditions «Coups de tête». Imprimé, relu, annoté dans le but de le commenter... j'ai déposé l'extrait dans un tiroir. Je n'étais pas prête. Le trop-plein d'émotion, le trop-près du drame sont de mauvais conseillers, ils risquent de biaiser l'analyse d'un texte, à ce que je pense.

Tout roman est fiction,
il faut donc lire le roman «Paradis, clef en main» sous cet angle. Le temps est venu de faire l'analyse du roman d'un point de vue critique, et de vous communiquer mon point de vue. Si vous l'avez lu, vous serez curieux, sans doute, de confronter votre opinion à la mienne. Si vous ne l'avez pas lu, j'espère que je pourrai vous convaincre de le lire.

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Je vous invite donc à vous rendre sur Livranaute pour lire mon billet d'aujourd'hui, samedi 7 novembre 2009, et savoir ce que je pense de «Paradis, clef en main», un roman de Nelly Arcan. Cliquer ici.

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Auparavant, je vous signale 3 articles sur le sujet:
[] «En Aparté - Les immortels», par Jean-Françcois Nadeau, Le Devoir des 24 et 25 octobre 2009. En voici un extrait:
  • Prisonnière dans la cale de ses mots, Nelly Arcan n'avait accès au grand pont de la littérature que pour constater l'infini horizon du tragique d'une époques à laquelle elle appartenait presque à son corps défendant. Ses livres suivent ses plongées dans les fosses profondes des sentiments humains.
  • Tous les bons écrivains jouent sans doute sur la crête qui annonce leurs propres précipices. Leurs livres se construisent là, sur cette ligne du risque, en un équilibre fragile. Dans la réussite de leurs jeux trompe-la-mort surgit d'un coup la vie d'une œuvre. Et c'est devant l'immortalité de pareil travail qu'on se refuse à croire un jour à la disparition de leur auteur.
Il nomme Hubert Aquin, Jacques ferron, Claude Gauvreau, Roland Giguère. Il nomme Virginia Woof, Guy Debord, Romain Gary, Paul Celan, Stig Dagerman, Paul Lafargue, Yves Navarre. Une femme et des hommes...

[] «La part manquante», par Danielle Laurin, Le Devoir des 31 octobre et 1er novembre 2009. Le début de l'article m"horripile:
  • Voici le livre d'une suicidée...
[] «Nelly Arcan, le vain combat contre la mère», par Chantal Guy, le 31 octobre 2009. Voici le début et un extrait du dernier paragraphe.
  • On le savait, le dernier roman de Nelly Arcan parle de suicide. La tentation d'y lire une lettre d'adieu est grande deux semaines après sa mort. Par suicide. Mais ce n'est pas ce qu'on retient de paradis clef en main, une fois la dernière page retournée.
  • Ses lecteurs ne s'y sentiront pas perdus, et oublieront même pendant un peu plus de 200 pages qu'ils ont perdu un écrivain dont la voix était si vivante. Le sentiment de perte revient quand on se rappelle que ce livre est son dernier.

Merci de me lire! Merci de vous rendre sur Livranaute!
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Pour télécharger l'extrait du roman, sur le site des éditions Coup de tête, cliquer ici.
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