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lundi 30 novembre 2009

Le Pont de la rivière Kwaï - Pierre Boulle- David Lean / Apocalypse - Épisode 5 - tv5

Le Pont de la rivière Kwaï, livre de Pierre Boulle, film de David Lean.Complément à l'émission «Apocalypse» Épisode 5- sur tv5. Pour avoir lu sur la guerre ou avoir vu des films de guerre, on connaît l'importance stratégique des chemins de fer et des ponts. Que sautent les rails, que déraillent les trains! Que sautent les ponts, que sautent les viaducs! Et que ça saute! Et les soldats… de métier ou enrôlés de force, les civils contraints au travail? La guerre, c'est la guerre,! Des deux côtés des belligérants, c'est à qui aura la peau de l'autre pour sauver la sienne. Pauvre humanité...

Le Pont de la rivière Kwaï marque un épisode tragique de la Deuxième Guerre mondiale. Plus de 100000 travailleurs... forcés asiatiques et soldats britanniques ont perdu la vie en construisant, dans des conditions inhumaines imposées par l'Armée Impériale Japonaise, un pont et une ligne de chemin de fer reliant la Birmanie et la Taïlande. Fait troublant le colonel Nicholson «l'esclave» en arrive à fraterniser avec le colonel Saïto «le maître». Au point que tous les deux s'affairent à détruire le dispositif de sabotage du pont... de «leur» pont, dispositif que colonel Nicholson a découvert. Troublante collaboration... au mépris de la vie de ses propres soldats.

Ne manquez pas l'émission «Apocalypse, la 2e Guerre mondiale». Épisode 5: L'étau (1942-1943), sur tv5, diffusée lundi le 30 novembre à 20h et rediffusée mardi à 13h00. L'étau se resserre sur Hitler et sur son «invincible» Wehrmacht. Des combats acharnés font fureur sur tous les fronts. On est aux portes de l'enfer.

En premier lieu, repassons les évènements clefs. Suivront la présentation du film Le Pont de la rivière Kwaï, et un extrait vidéo.

[] Les Russes tiennent toujours à Stalingrad et le front de l’Est piétine.

[]
Dans l’Atlantique nord, les Alliés parviennent à réduire la menace des sous-marins allemands.

[] À El-Alamein, dans le désert d’Égypte, l’Empire britannique stoppe l’avance dangereuse des troupes de Rommel vers le canal de Suez.

[] Les Britanniques et les Américains ouvrent un nouveau front dans le Maghreb.

[] Pour sécuriser la côte méditerranéenne en France, Hitler envahit la “Zone Libre”, et intensifie les rafles de Juifs partout en Europe.

[] Hitler est impuissant face à la contre-attaque du général Joukov à Stalingrad et ne peut déjouer l’encerclement de ses troupes. Il tente une dernière offensive contre l’Armée rouge à Koursk. En vain

[] Au même moment, les Alliés débarquent en Sicile. L’Italie change de camp...

L’étau se resserre autour des forces de l’Axe en Europe.
Plus que jamais, Hitler est déterminé à se battre jusqu’au bout.


Le Pont de la rivière Kwai, The Bridge on the River Kwai, de David Lean, d'après le roman Pierre Boulle,
en couleur, 1957. Durant la Seconde guerre mondiale, un détachement de l'armée britannique fait prisonnier par les Japonais est conduit, à marche forcée,au bord de la rivière Kwai, en Birmanie. Le colonel Saïto, chef du camp, veut les contraindre à construire un pont sur la rivière, sur lequel doit passer un train d'importance stratégique.
Le colonel Nicholson refuse en invoquant la Convention de Genève (never mind! -en japonais). Pour le contraindre, Saïto fait subir aux prisonniers des sévices jusqu'à ce que le colonel Nicholson cède. Le colonel et ses soldats construisent le pont, tout en voulant démontrer la supériorité de l'armée britannique. Il faut les voir : torses bombés, sifflet au bec, en avant, marche! Mais pour Saïto, les Anglais sont méprisables: ils n'ont pas honte d'être battus, d'être soumis; lui, il se ferait hara-kiri.
Entre temps, Shears, un prisonnier américain -un sauve-qui-peut-, réussit à s'échapper du camp. Il sera forcé d'y revenir (et de quelle façon!) pour guider le colonel Warren, dont le commando est chargé de dynamiter le pont. Au final, Shears, Saïto et Nicholson sont tués, celui-ci tombe sur le détonateur et déclen
che l'explosion. Encore ici, dans ce film, fin tragique des héros-victimes, ironie du sort. Absurdité de la guerre.





Pour voir la fin du film, et entendre la célèbre musique composée par Malcolm Arnold, veuillez cliquer ici.

Demain, je vous écrirai un billet doux...
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